Audit et Contrôle de Gestion Audit (Terme Récent) signifie l’inspection, la vér
Audit et Contrôle de Gestion Audit (Terme Récent) signifie l’inspection, la vérification et le contrôle. Avant, pour désigner un auditeur, on utilisait le terme commissaire aux comptes qui a comme devoir d’interroger, surveiller et vérifier l’ état de l’entreprise. Principe de la Comptabilité : 1. Continuité de l’exploitation 2. Coût historique = Valeur d’origine 3. Permanence des méthodes ou constance des méthodes : Les méthodes avec lesquelles on a évalué les stocks restera la même. 4. Prudence : (Pour motif d’augmentation des taxes) • Enregistrer les moins values latente • Négliger les plus values latente 5. Spécialisation ou indépendance ou autonomie de l’exercice : Chaque exercice enregistre que les produits et les charges qui le concerne. 6. Clarté ou non compensation : on peut pas faire la compensation entre les dettes et les créances. 7. Importance significative : l’entreprise ne prend que des éléments qui ont une importance significative sur le résultat. Ex : incendie touchant les stocks. 7 Principes Comptabl es Image Fidèle Dérogation aux 7 principes comptables États de synthèse Oui Non FIN Retour aux principes pour déterminer lesquels seront dérogés Non Oui Oui Image Fidèle Non Arrêt de l’activité Processus Comptable Devises de l’auditeur : • Indépendance • La science : les connaissances nécessaires • La conscience professionnelle : utilisation de tout les outils professionnels pour l’audit. Différence entre : Commissaire aux comptes Auditeur Vérification de la comptabilité afin de déceler les failles. Analyse complète et vaste pour justifier toute action chiffrable afin de donner des recommandations pour les failles en question. Inspecter par la suite si les recommandations sont prises en comptes. Les concepts de base et les normes de l’audit 1. Les concepts de base : Définition : La définition retenue de l’audit est la suivante : « L’audit est un examen professionnel de l’information, en vue d’exprimer sur cette information une opinion responsable et indépendante par référence à un critère de qualité ; cette opinion doit accroitre l’utilité de l’information » L’audit est un examen qui se manifeste par une méthode qui est la démarche général pour conduire l’audit. l’auditeur utilise des techniques et des outils , le professionnalisme de l’auditeur implique l’existence d’argot professionnel capable d’imposer à leurs membres des normes acceptés par tous et l’application de ces normes par un contrôle de qualité. L’audit porte sur différents types d’informations : Internes, externes, qualitatives, quantitatives, historiques, formalisées et informelles. …………………………….. Les qualités reconnues normalement sont la régularité et la sincérité : • La régularité c’est la conformité à une règle interne ou externe à l’entité et maitrise de l’information. • La sincérité c’est l’état de la comptabilité sur la base des faits réels traduit dans la comptabilité avec la bonne foie (sans fraude). L’audit financier : C’est un examen comptable des états de synthèse qui consiste à vérifier leur sincérité, leur exactitude et leur pertinence. L’audit comptable et financier est la norme moderne de contrôle, de vérification, d’inspection et de surveillance de comptes en apportant une dimension critique. .. .. .. .. 2. Les normes de l’audit : L’auditeur doit respecter un certain nombre de normes qui sont reconnues par la communauté des comptable, ces normes sont : Les normes relatives à l’éthique professionnelle. Les normes relatives à l’organisation des travaux. Les normes relatives aux rapports de révision. Toutes ces normes sont édictées par l’ordre des experts comptables. Paragraphe I : Normes relatives à l’éthique professionnelle. Sont en nombre de 4 : Indépendance : l’auditeur doit être indépendant et ne doit avoir aucun lien avec l’entité qu’il audite. Compétence : selon la loi 17.10.96 Article 176, il est stipulé « Nul ne peut exercer les fonctions de commissaires aux comptes s’il n’est pas inscrit au tableau de l’ordre des experts comptable ». la formation doit être permanente, actualisée et approfondie. Il doit consacré au moins entre 40 jusqu’à 52 heures/an à sa formation permanente. Cette formation doit être également appliquée par les collaborateurs de l’auditeur. Conscience professionnelle : l’auditeur exerce sa fonction avec conscience professionnelle et avec diligence permettant à ses travaux d’atteindre un degré de qualité suffisant en harmonie avec l’éthique et sa responsabilité. Secret professionnel : selon l’article 177.17.10.96 « le commissaire aux comptes ne peut en aucun cas directement ou indirectement faire état d’information relative à l’entreprise dans sa mission de conduite et de l’audit ». Enfin de parcours, l’existence des ces normes représente une assurance de qualité aussi bien pour l’entreprise, pour les actionnaires que pour les créanciers. Paragraphe 2 : Les normes de travail. Concerne la planification et la supervision des travaux. La constitution du dossier et l’évaluation du contrôle interne avec séparation des tâches et vérification ou constitution du manuel de procédure. L’auditeur reste responsable de l’ensemble des travaux effectués par l’équipe des collaborateurs et cette équipe comprend des niveaux différents selon la structure de l’entreprise. • Niveau 1 Le cadre dirigeant • Niveau 2 Un cadre possédant au moins 5 ans de pratique Chef de mission avec au moins 3 ans de pratique • Niveau 3 Assistant d’encadrement • Niveau 4 Assistant confirmé • Niveau 5 Assistant débutant Paragraphe 3 : Les normes de Rapport Le travail de l’auditeur est couronné par un rapport qui constitue pour les dirigeants, les actionnaires et les créanciers une garantie de la crédibilité. Les rapports de révision ont fait l’objet de nombreuses recommandations de la part des membres de l’ordre des experts comptables. Le rapport d’audit doit être écrit est déposé au siège social de la société au moins 15 jours avant la date de réunion de l’assemblé général afin que tout actionnaires puissent en prendre connaissance. La certification peut-être : 1. Sans réserve Avis favorable 2. Certification avec réserve Certaines conditions ne sont pas remplis 3. Refus de certification Méthodologie de l’audit (comptable) L’audit doit travailler dans le respect des normes avec le souci d’efficacité, il s’appuie sur des techniques et des outils. Les étapes de travail sont : • Prise de connaissances générales de l’entreprise et de don environnement • Évaluation du contrôle interne • Examen de cohérence • Les travaux finaux I. Prise de connaissances générales de l’entreprise et de son environnement Cette phase comprend : • Prise de connaissances interne et externe • Entretiens et visites des locaux 1. Prise de connaissance de la documentation interne L’auditeur va réunir les informations concernant l’organisation de l’entreprise à travers l’organigramme, étudier la documentation juridique (code du travail, code général des impôts, le code des marchés publics), étudier le plan comptable professionnel de la branche, connaitre les noms des dirigeants et les principaux actionnaires, l’historique de l’entreprise, les filiales, le niveau technologique, le marché, la clientèle, les principales banques en relation avec l’entreprise, PV des AG, PV des réunions du conseil d’administration, problèmes litigieux. 2. Selon le plan externe Il s’agit de connaitre le positionnement de l’entreprise sur le plan national, international, la branche d’activité, les relations avec les divers partenaires, étudier les statistiques de la branche ou du secteur pour situer l’entreprise, étudier les concurrents existants et potentiels. 3. Visite des lieux et entretiens avec les responsables Cette visite des lieux conditionne les premiers contactes et la nature des rapports humains qui vont être établit entre l’auditeur, la direction et le personnel. C’est aussi l’occasion pour l’auditeur de déterminer l’idée que les dirigeants et le personnel ont de leur entreprise, et comment elle la positionne dans son environnement. Cette visite des lieux est indispensable pour tout travail d’audit afin d’établir un lien entre le concret et l’abstrait. II. Évaluation du contrôle interne : L’ordre des experts comptables défini le contrôle interne comme « L’ensemble des sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise et lui assigne quatre objectifs : • Assurer la protection et la sauvegarde du patrimoine Les avoirs de l’entreprise doivent être utilisé uniquement dans ce qui concerne l’exploitation. • Contrôle la qualité des informations fournis • Encourager le respect des instructions et les politiques de la direction • Favoriser l’amélioration des performances. Les conditions d’un bon contrôle interne : Il faut respecter 7 principes généraux du contrôle interne : 1. La séparation des fonctions : Une personne ne doit exécuter une tâche et la contrôler ainsi. 2. L’intégration : Toute tâche doit être autorisée avant de l’appliquer. 3. Principe de la permanence : les procédures doivent être appliquées en permanence 4. Universalité : Il doit exister des procédures pour toutes les activités de l’entreprise et elles doivent s’imposer à tout les membres de l’entreprise. 5. Indépendance : Les contrôles internes doivent être effectués par des personnes indépendantes de celles qui exécutent les tâches. 6. L’information : Le contrôle interne doit permettre d’obtenir une information pertinente et objective et vérifiable. 7. L’harmonie : le contrôle interne doit être adapté à la taille et aux caractéristiques de l’entreprise. III.Contrôle directe des comptes Ce contrôle consiste à vérifier la fidélité des comptes annuels avec les documents justificatifs. Système classique Système centraliseur Journal (1) Grand livre (2) Division du journal Journal des achats Journal des ventes uploads/Finance/ audit-et-controle-de-gestion 5 .pdf
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- Publié le Nov 29, 2022
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