Les affaires de crédit en mutation. Les PME face aux enjeux du rating, du prici

Les affaires de crédit en mutation. Les PME face aux enjeux du rating, du pricing et de Bâle II. Contenu Les affaires de crédit en mutation 4 Notre système de rating 5 Le rôle déterminant du rating 7 Un pricing transparent 9 De Bâle I à Bâle II 12 L’incidence de Bâle II 15 UBS, partenaire de votre entreprise 16 Des attentes vecteurs de réussite 18 Adresses Internet 19 Glossaire 20 Soucieux d'établir avec vous une rela- tion solide, ancrée dans la durée, nous focalisons, dès le premier contact, notre attention sur vos besoins et vos préoccupations. A votre écoute, nous nous impliquons et mobilisons notre savoir-faire afin de vous apporter des réponses adaptées. 3 Madame, Monsieur, Les banques sont tenues de couvrir leurs actifs – et, dès lors, les crédits qu’elles octroient – par des fonds propres. Cette obligation est régie par l’Accord de Bâle sur les fonds propres (accord dit de Bâle I), conclu en 1988, qui fixe des exigences minimales concernant les fonds propres destinés à couvrir les risques liés aux opérations de crédit et vise à renforcer la stabilité du système bancaire interna- tional. Malgré la mise en place de ce dispositif, l’effondre- ment du marché immobilier a durement affecté les ban- ques suisses au début des années 90. Selon des chiffres publiés par la Commission fédérale des banques, les éta- blissements de crédit helvétiques ont accusé entre 1990 et 2000 des pertes s’élevant à près de 50 milliards de francs. Ce revers a contraint UBS à repenser sa conduite des affai- res de crédit. Devenue l’un des leaders internationaux en matière de gestion et de contrôle des risques, elle appli- que aujourd’hui un pricing (tarification) ajusté au risque, pratique judicieuse du point de vue économique. Si le Nouvel accord de Bâle sur les fonds propres (Bâle II) n’entrera en vigueur qu'à fin 2006, son incidence sur le marché du crédit donne d’ores et déjà matière à discussion. Les craintes se focalisent sur un renchérissement ou un resserrement des crédits, voire l’abandon des opérations de crédit par les banques. Grâce aux efforts entrepris dans le domaine de la gestion des risques, nous sommes prépa- rés à la mise en œuvre des dispositions de Bâle II et satis- faisons déjà largement aux nouvelles exigences. Par ail- leurs, le nouveau dispositif d’adéquation des fonds pro- pres ne devrait avoir qu’un impact limité sur le marché suisse du crédit, car d’autres établissements bancaires ont déjà adopté, comme UBS, un pricing ajusté au risque. Les opérations de crédit domestiques constituent l’une de nos principales activités, à laquelle nous nous consacrons avec passion et succès. Rentables, elle nous permettent de créer de la valeur pour nos clients, nos collaborateurs et nos actionnaires. Avec un portefeuille approchant les 168 milliards de francs, nous nous positionnons en tête dans les secteurs des crédits et des affaires hypothécaires. De plus, nous comptons parmi nos clients quelque 170 000 petites et moyennes entreprises – soit 60% des PME helvé- tiques – ainsi quelques centaines de grandes entreprises et de firmes internationales. Face aux enjeux de Bâle II, nous entendons poursuivre notre pratique du crédit et demeurer votre partenaire de confiance. Nous vous invitons à vous familiariser avec les dispositions majeures du nouvel Accord. Comprendre leurs implica- tions vous permettra d’engager avec notre aide des mesu- res d’amélioration dont vous profiterez à long terme des effets positifs. La présente publication vous informe sur la politique de risque que nous conduisons dans le domaine du crédit, en termes de rating et de pricing notamment, et contient des recommandations concrètes dans la per- spective de l’entrée en application de Bâle II. Eugen Haltiner Directeur général Responsable du Département Clientèle privée et Entreprises Les affaires de crédit en mutation Les crédits élargissent votre marge de manœuvre financière. Les crédits jouent un rôle déterminant dans le développement et la réussite d’une entreprise. UBS, qui finance près d’un quart des PME suisses, entend demeurer votre partenaire de confiance. D’un rating forfaitaire à un rating individuel A l’ère de la vitesse, nous sommes prompts à oublier l’écla- tement de la bulle spéculative sur le marché de l’immobi- lier au début des années 90 et la sévère récession qui a suivi. Dans l’une de ses publications, la Commission fédé- rale des banques (CFB) estime à quelque 50 milliards de francs les pertes que les banques suisses ont essuyées entre 1990 et 2000 sur leurs opérations de crédit. La con- joncture défavorable a incité UBS à réviser sa pratique du crédit en termes de politique tarifaire, de procédure d’octroi et de surveillance. En 1998, cette dernière s'est dotée d’un modèle d’affaires totalement nouveau avec l’introduction d’un pricing ajusté au risque. Jusqu’alors, la décision d’ac- corder ou non un crédit se prenait essentiellement sur la base de la valeur intrinsèque de l’entreprise, selon un schéma oui / non. Aujourd’hui, elle est fonction de la capacité bénéficiaire et repose sur une évaluation différen- ciée des risques (v. figure 1). Le rapport risque-rendement se traduit par une individualisation du coût du risque et du coût du capital. Par cette méthode, le preneur de crédit qui présente un bon rating profite d’un taux plus avanta- geux. Cependant, le pricing ajusté au risque se révèle éga- lement profitable pour une entreprise dont la solvabilité est moindre. L’établissement du rating favorise en effet un dialogue ouvert et franc entre le client et son conseiller. L’identification de points d’amélioration permet à l’entre- prise, après l’application de mesures correctrices efficaces, de bénéficier d’un meilleur rating et de conditions de cré- dit plus favorables. Juste et transparent, le pricing ajusté au risque renforce la confiance et l’esprit de partenariat sur lesquels nous fondons la relation d’affaires que nous entretenons avec vous. Fig. 1 : comparaison des systèmes de rating Système traditionnel (forfaitaire) Oui / non Solvabilité Risque / rendement Système actuel (individualisé) C1 D4 D1 D2 D3 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 C9 D0 mauvaise bonne Solvabilité 4 Notre système de rating Qu’est-ce que le rating ? Le rating (dans la pratique bancaire, le terme anglais est préféré à son équivalent français « notation ») est une méthode d’analyse permettant de déterminer la solvabilité d’une entreprise et sa capacité à faire face à ses engage- ments financiers. Il synthétise en une note plusieurs indica- teurs. Standard & Poor’s, qui compte parmi les agences de notation les plus renommées, propose une échelle de rating qui utilise des majuscules, AAA correspondant à la meilleure évaluation et D à la moins bonne. Fig. 2 : tableau de correspondance entre l’échelle de rating UBS et les échelles établies par deux agences de notation réputées Rating client UBS Toute opération de crédit est un engagement sur l’avenir. Dans un cas de figure normal, la banque prélève des inté- rêts pendant la durée du crédit et obtient le rembourse- ment de la créance à l’échéance. Dans le pire cas de figu- re, elle perd la totalité du capital qu’elle a mis à disposi- tion. Le rating client UBS mesure le risque de défaillance d’une entreprise, indiquant la probabilité que cette derniè- re n’honore pas ses engagements (probabilité de défaillan- ce). Les risques liés aux opérations de crédit sont rangés par catégories et les clients qui présentent un profil de ris- que similaire groupés dans une même classe de risque. En distinguant des catégories de risques, le rating permet de comparer le degré de solvabilité des clients qui sollicitent un financement. Ainsi, chaque preneur de crédit est assu- ré de payer un prix conforme au risque auquel la banque estime s’exposer en lui prêtant des fonds. UBS distingue 15 classes de rating, graduées de C0 à D4. La majorité des PME que nous finançons ont un rating compris entre C6 et D0 (v. figure 2). Pour évaluer l’honorabilité et la solvabilité d’une entreprise, nous ne nous bornons pas à analyser sa situation finan- cière, mais prenons en considération toutes ses caractéristi- ques, données conjoncturelles et paramètres individuels inclus. Des études statistiques ont en effet démontré que les profils de risque les plus précis s’obtiennent à l’aide d’une analyse combinant variables financières et non finan- cières. De plus, les données historiques recueillies depuis de nombreuses années permettent la prise en compte des particularités de nos clients et des risques de défaillance réels. Grâce à l’association de ces éléments, nous dispo- sons d’un système de rating fiable qui garantit une prévi- sion précise du risque de défaillance. Rating Rating Rating UBS Standard & Poor's Moody's C0/C1 AAA Aaa C2 de AA+ à AA- de Aa1 à Aa3 C3 de A+ à A- de A1 à A3 C4 de BBB+ à BBB de Baa1 à Baa2 C5 BBB- Baa3 C6 BB+ Ba1 C7 BB Ba2 C8 BB- Ba3 C9 B+ B1 D0 B B2 D1 B- B3 D2 de CCC à C de Caa à C D3 D D D4 D D 5 Plus le système de rating est précis, plus l’évaluation du risque de défaillance est rigoureuse. UBS possède un système de rating éprouvé qui, l’expérience l’a démontré, produit des uploads/Finance/ basel-ii-f.pdf

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  • Publié le Aoû 02, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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