CHAPITRE 4 LA CROISSANCE de 1945 à 1975 : QUELS MODÈLES, QUELLES RÉUSSITES ? In
CHAPITRE 4 LA CROISSANCE de 1945 à 1975 : QUELS MODÈLES, QUELLES RÉUSSITES ? Introduction . « Ne doit-on pas dire glorieuses les trente années qui […] ont fait passer et Douelle et la France de la pauvreté millénaire et de la vie végétative traditionnelle, aux niveaux de vie et aux genres de vie contemporains ? […] L’élé- vation de l’espérance de vie, la réduction de la morbidité et des souffrances physiques, la possibilité matérielle pour l’homme moyen d’accéder aux formes naguère inaccessibles de l’information de l’art, de la culture, suffit, même si cet homme reste souvent indigne de ces bienfaits, à nous faire penser que la réalisation au XX ème siècle du Grand Espoir de l’humanité est une époque glorieuse des hommes. » Jean Fourastié, Les Trente Glorieuses en France ou la révolution invisible en France de 1946-1975, Paris, Hachette, 1979 I) CROISSANCE ET PLEIN EMPLOI DANS LES PAYS OCCIDENTAUX (1945-1975) Jean fourastié : « la machine libère l’homme et procure du bien-être » -> livres sur laouvrage sur la productivité, il fait un constat sur les vertus de la croissance, la plus part des économistes dont le me constat, la période est inédite: croissance généralisée -> les allemands appellent ça le miracle Allemand, les Américains appellent ça the affluent Society, et les français les 30 glorieuses, conviction que la croissance est porteuse de progrès, le chapitre a pour terme central la croissance. La croissance: processus quantitatif, on mesure un accroissement quantitatif, production de richesses et on a bcp d’indices pour nous convaincre que cette période va inaugurer la création des indices économiques, on parle d’agrégats économiques, le PIB a été inventé par Simon Kuznets, le congres américain lui demande de créer un indicateur de croissance. On a les indices pour dire que la croissance est un phénomène quantitatif. La france va créer en 46 l’INSEE (institut de statis- tiques), pour mieux appréhender la création de richesses, naissance des instruments d’une macro-économie. On appréhende mieux l’économie, c’est a cette époque la qu’on créée les secteurs primaires, secondaires et tertiaires/ Colin Clark-> les conditions du progrès économqiue/. Les soviétiques n’ont pas de PIB, ils ont un PSB (produit social brut). En Afrique, pas d’indicateurs. Processus cumulatif, et progressif, des cycles, la croissance se construit progressivement dans le temps. Elle se fait par la réunion de facteurs Eco, politiques et socio-économique. Walt Whitman Rostow: il distingue 5 étapes de la croissance économique. (1.société traditionnelle, 2.Conditions préalables au décollage, 3. Le décollage « take-off »…) qui ne peuvent être sautées. Croissance cyclique -> comment expliquer ces cycles ? Adam smith théorise en 1776 la « main invisible », théorie économique, les gens contribuent a la croissance, grâce a leur consommation. Processus qualitatif et sélectif, car la croissance quantitative entraine des transformations sociales des modes de vie. La crois- sance peut aller vers le développement, un état ou l’essentiel des besoins de l’ensemble de la population est satisfait (éducation, alimentation, hébergement…). Le développement légitime la croissance. C’est un processus questionné, est ce que la croissance entraine le développement ? Ouvrage de Rostow 1960: qui dit au monde a quel point la croissance des économies capitalistes est largement supérieure a la croissance des économies étatisées de l’EST. Celui qui affiche le taux de croissance le plus élevé a gagné la bataille économique: Staline:« comment un pays misérable, se transforme en pays riche et puissant ». Certains disent a quoi sert la croissance? Pk être obsédé a la croissance? Certains disent qu’il faudrait inventer des indices du bonheur, car l’accumulation de richesse n’est pas synonyme de bonheur. Sur le plan environnemental : les 30 glorieuses, sont plutôt les 30 ravageuses. La croissance est idéalisée et doit être remise en cause. Lequel des deux modèles est le plus favorable a la croissance, car guerre froide-> modelas diamétralement opposés: Le modele américain a pour objectif de mettre tout le monde dans la même classe: « middle class », et le modele soviétique est pour la disparition des classes. Comment s’organisent les échanges internationaux,, est ce qu’on peut déjà parler de mondialisation par la diversité et l’intensité des échanges, ou est simplement une internalisation des échanges. On va s’immerger dans les modèles Eco de chaque blocs qui se mette est place au cours des années 45-73. OCDE= crée en 1960, pays majoritairement occidentaux, des pays membres du GATT, géré principalement par les USA, bloc soudé, et caractérisé par des taux de croissances annuels très élevés (4% en moyenne). C’est une croissance forte durable et régulière. Au XIXe siècle le taux de croissance était d’environ 1%, c’est un e situation in- édite, cycle de croissance continu avec des récessions, mais la récession n’est pas généralisée, cycles jamais synchro, ce qui pro- voque une croissance élevée. Au japon entre 60 et 70, le taux est de 9,6%par an, haute croissance qui fonctionne par boum (boum de Corée des les années (0, le boum de Jimmu de 55 à 57, et le boum d’Isanagi, en 1965), on s’habitue a des taux de croissance élevés. La croissance est liée au plie-emploi, taux de chômage très faibles dans ces pays la, 2-3%, si il ya du chômage, c’est du chômage résiduel (handicapés), et le chômage frictionnel (temporaire= salarié qui quitte un secteur pour un autre). Si on considère le mar- ché comme la rencontre entre l’offre et la demande, la situation est idéale les pays bénéficient de ces deux réalités. Nicholas Kaldor invente le « carré magique », plus la surface du carré est grande, plus le taux de croissance est élevé, (la plus part des pays ont un carré large). Comment expliquer ce miracle économique? La croissance est cumulative, les pays étaient déjà prêts a la croissance, car habitués a l’activité économique. Conjonction de nombreux facteurs endogènes et exogènes, assez nouveaux qui vont devenir un supplément de croissance pour ces pays occi- dentaux: A) Le cercle vertueux de la croissance 1) Le retour du libre é change commercial Les économistes classiques ont toujours été partisans du libre-échange-> (Adam Smith, dans son livre: the wealth of nations, David Ricardo plaide aussi pour le libre-échange), cette théorie est réactualisée par des économistes -> HOS: Heckcher, Ohlin, Samuelson qui vont faire des recherches sur l’efficacité du libre- échange. La fin du libre-échange est mortifère et anxiogène. On va favoriser l’accès en 41 au libre échange-> pax mer- catoria. . Un cadre monétaire assaini et stable : le SMI Création a Bretton Woods en Juillet 44, car si les monnaies ne sont pas stables, la croissance est freinée. H;D. White et J.M. Keynes vont mettre en place une monnaie non convertible en or « gold exchange stan- dard », mais gérée par une banque mondiale. Le système fonctionne normalement, surveille par le FMI qui veille sur la dépréciation des monnaies. Le plan White est identique, mais on met en place les . L ’essor du commerce mondial : une œuvre du GATT Un des piliers du libre échange commercial, il va déterminer l’essor du commerce international, il est dé- fendu par les USA, alors qu’ils étaient protectionnistes (Hawlet Smoot, Mc Kingley, Dingley), c’est aussi un pays qui a peur de tomber dans la surproduction, l’enjeu est de trouver des debouchées a la puissance industrielle américaine, ils veulent absolument engager le monde dans un. Processus d’abaissement des barrières douanières. Mars 47: accord sur les principes du GATT, la philosophie est d’aller vers une réduction des droits de douane, et les règles commerciales, 24 pays signent, représentant 80% du commerce mondial, on était a un niveau de droit de douane moyen avant le GATT de 40%, il est prévu de baisser par des négociations longues (rounds) les droits de douane, ça va durer 6 ans on s’arrête au Round de Tokyo, on y va progres- sivement, round multilatéraux. Principe du Fair Trade, on va faire bénéficier les Etats de la NPF (clause de la nation la plus favorisée). Le but est de faire rentrer tout le monde dans le GATT, fin du dumping commercial, on ne peut pas exporter un produit qui aurait bénéficié d’une subvention publique. En octobre 47, les échanges agricoles se font hors du GATT, les matières premières minières, mais uni- quement sur les produits manufacturés. On n négocie point par point et on augment le nombre d’états membres. Dans ces cycles on négocie la baisse de droits de douane. Le Torquay round: en sept 50 et mai 51, cycle qui dure 8 mois qui réunis 38 pays, baisse de droit de douane sur 55K de 25% produits. Le Kennedy round 64 à 67, va réunir 48 pays, on va baisser les droits de douanes de 35%. Le Tokyo round 74-79. Les droits de douane sont passés de 40 à 18% en moyenne. Les grands pays commerciaux réussissent a s’imposer dans les négociations, les rapports de force ne sont pas absents. Ça favorise les exportations américaines. On est dans le « fair-trade », mais malgré tout il ya des pratiques protectionnistes déguisées: réflexes de fermeture qui gênent. On maintient le « buy-americas-act » en 33, uploads/Finance/ chapter-4.pdf
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- Publié le Jan 09, 2021
- Catégorie Business / Finance
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