Mr.Zegrati youness 1 Ecole Supérieure de Technologie- Fès Techniques d’expressi
Mr.Zegrati youness 1 Ecole Supérieure de Technologie- Fès Techniques d’expression et de communication Plan du cours : 1-Définition de la communication. - Le verbal et le non verbal 2- La dynamique du groupe: - interaction et participation 3- Comment préparer et présenter un exposé? 4- Bref aperçu historique sur les anciens modèles de la communication. 5- Le modèle de la communication de Jakobson. 6- Le modèle de la communication S.P.E.A.K.I.N.G. (Dell Hymes) 7- Exercices de communication. 8- Sujets de recherche. 2020-2021 Mr.Zegrati youness 2 1- Définitions de la communication : -Définition N°1 : Etymologie du mot communication « Du latin communicare, mettre en commun, faire part de, partage, dérivé de communis, commun ». -Définition N°2 : « La communication est l’action de communiquer, de transmettre des informations ou des connaissances à quelqu’un ». -Définition N°3 : « La communication est un processus dynamique par lequel un individu institue une relation avec quelqu'un pour transmettre ou échanger des idées, des connaissances, des émotions, aussi bien par la langue orale ou écrite (la communication verbale) que par un autre Mr.Zegrati youness 3 système de signes : gestes, music, desseins (communication non verbale), etc. ». La communication non verbale humaine: Sous cette dénomination sont regroupés trois types de communications : faciale, gestuelle et posturale. - La communication faciale désigne les émotions et les intentions qu’exprime le visage, qu’elles soient voulues ou non (par ex. la joie, la colère, la honte, la haine, la peur, le dégoût, la souffrance, etc.). - La communication gestuelle désigne les expressions liées à certains gestes culturels telles que les bras ouverts pour l’accueil ou le doigt pointé pour l’accusation. - La communication posturale désigne les expressions liées à la position et à l’orientation du corps tels que les postures lascives ou les attitudes menaçantes ; bref, tout ce qui relève du non verbal mais qui a un sens relevant des codes sociaux. Mr.Zegrati youness 4 2. La dynamique du groupe INTERACTION ET PARTICIPATION Le «fonctionnement » d’un groupe est directement lié en effet d’une part au nombre et à la qualité des interactions, d’autre part, à l’intensité et à l’égalité de la participation. -LA NOTION D’INTERACTION. Il est évident et bien connu que la vigueur et la valeur d’un groupe se mesure au nombre des échanges et à leur harmonieuse répartition. Une interaction est d’abord un échange entre membres du groupe, ou entre un membre et le groupe entier. Elle suppose donc une communication avec action dans les deux sens : initiative d’intervention-réponse, ou encore initiative d’action et réaction- réponse. Processus social de base, l’interaction est un phénomène vital pour un groupe. S’il n’y a que peu d’échanges, avec de longs silences, ou des initiatives qui « tombent à plat » et ne suscitent aucune réaction,… le groupe n’est pas très « vivant », au sens propre du mot. Les interactions peuvent être vives, bruyantes, nombreuses entre deux membres du groupe, ce qui suffit parfois à remplir le temps d’une séance de travail, les autres assistant muets au duel oratoire. L’échange est riche entre deux individus, mais le groupe est mort, il n’est plus que le théâtre et le public d’un conflit interpersonnel. Mr.Zegrati youness 5 L’interaction est l’unité de mesure de la participation. Action-réaction, intervention-réponse, « giving to and taking from » (donner-recevoir), l’interaction devient l’unité de mesure de la participation. Augmenter la participation consistera, pour l’animateur, à provoquer les interactions. Soulignons que l’opération d’intensification des interactions pour augmenter la participation, consiste de la part de l’animateur, non pas à multiplier les petits dialogues entre chacun des participants et lui-même (ce qui bloque les interactions entre les membres, ou entre le groupe et ses membres) mais à intensifier les échanges des membres entre eux. Mr.Zegrati youness 6 3.Comment préparer et présenter un exposé D’EXPOSE : 1-Avant : préparation 2- Juste avant : gestion du stress 3- Pendant : l’exposé 4- Juste après : savoir finir 5- Après : les questions 1) Avant l’exposé : Etablir un plan rigoureux. (Précis, exact…) Préparer ses transparents Support au discours Mots clefs, schémas. Répéter à voix haute (plusieurs fois) Minuter précisément le discours 2) Juste avant l’exposé : (stress) Une bonne répétition donne une capitale confiance Se mettre (zen) Essayer le matériel (rétro, pc, vidéo, etc.) 3) Pendant l’exposé : Se présenter Contrôler sa gestuelle Contrôler sa position (visibilité) Placer sa voix (fort et clair) Contrôler son débit (40 à 60 mots par minutes) Contrôler les «tics » Mr.Zegrati youness 7 4) Juste après l’exposé : Remercier l’auditoire Eteindre ou mettre en veille le projecteur Se relâcher avec modération… car les questions arrivent. 5) Les questions : Ouverte : « qu’est-ce qu’un…? » Objective : «que propose le décret ? Alternative : «ceci ou cela… ? » Fermée : « le circuit fonctionne-t-il ? » Subjective : « que pensez-vous de… ? » 4- Bref aperçu historique sur les anciens modèles de la communication. Voir la présentation PowerPoint Mr.Zegrati youness 8 5. Le modèle de communication de JAKOBSON (ROMAN) Introduction : JAKOBSON a élaboré son schéma de la communication pour rendre compte de la communication (linguistique) verbale. Son schéma permet d’identifier un plus grand nombre d’éléments et de facteurs intervenant dans le cadre d’une interaction. En plus des trois éléments de base de la communication à savoir : l’émetteur, le récepteur et le message. JAKOBSON à ajouter trois autre éléments qui sont le contexte, le code et le contact (canal). Pour JAKOBSON, ces six éléments jouent un rôle important dans une situation de communication. Le destinateur (l’émetteur) : c’est celui qui produit le message et le transmet au destinataire. Le destinataire (le récepteur) : celui qui reçoit le message et le décode. Le récepteur n’est pas toujours présent physiquement dans le cas de certaines communication (lecteurs de journaux, le code de route) Le message : c’est l’information transmise sous forme de séquences de signaux. La mise en forme (l’actualisation) de ces séquences nécessite l’opération du codage et du décodage. Mr.Zegrati youness 9 Le canal (le contact) : est le moyen par lequel au cours du processus de la communication, les signaux du code sont transmis. C’est le support physique et psychologique qui relie le destinateur et le destinataire, ainsi pour les câbles de télédistribution et réseaux, le papier dans le cas de la communication écrite (livres, journaux, magazines…) Dans le cas de la communication verbale (face à face) l’air ambiant est le canal grâce auquel sont transmis les signaux du code linguistique (message). Le code : c’est un ensemble de règles qui permettent d’attribuer une signification aux éléments du message. Le code doit être compris pas les deux locuteurs pour permettre la transmission du message, donc il ne faut pas seulement posséder le même code, mais il faut le traduire en signes. Le contexte : c’est la situation à laquelle renvoie le message, ce dont il est question, c’est l’ensemble des informations communes aux deux locuteurs sur les situations sociales, naturelles et culturelles au moment de la situation de la communication. Aussi ces informations communes sont sous-entendues et elles n’ont pas besoin d’être répétées à chaque fois que l’on débute une interaction. CONTEXTE EMETTEUR MESSAGE RECEPTEUR CANAL Mr.Zegrati youness 10 CODE Les avantages du modèle de JAKOBSON Le schéma de communication de JAKOBSON présente un intérêt didactique et un autre théorique. Un intérêt didactique dans la mesure où il offre une possibilité de lecture et de compréhension pour tout le monde. Un intérêt théorique dans la mesure où il est à la base de la création de plusieurs modèles de communication. Ce modèle permet aussi d’opposer plusieurs situations de communication : Une communication proche VS une communication lointaine : On parle de communication proche si les deux interlocuteurs sont dans un même lieu (face à face). La communication lointaine comme l’indique son nom, suppose une grande distance entre les deux pôles de la communication. Elle exige des canaux artificiels tels que les câbles, les réseaux, internet… Une communication bidirectionnelle VS une communication unidirectionnel : Dans une communication bidirectionnelle, le locuteur et l’interlocuteur sont actifs, autrement dit les messages circulent à double sens, il y a une certaine interaction. Tandis que qu’en communication unidirectionnel les messages circulent à sens unique, c’est le type de Mr.Zegrati youness 11 communication où l’interlocuteur est passif. Tel que le code de la route où on est obligé de le respecter et de l’appliquer, c’est aussi le cas de certains cours où il n y a pas de participation des étudiants. Une communication interpersonnelle VS une communication de diffusion : La communication interpersonnelle nécessite la présence physique des personnes ; il faut que ça soit des individus (dialogue ou discussion entre deux individus ou plus). Elle met en jeu deux partenaires ou groupe de partenaires nettement individualisés et le plus souvent en contact direct. La communication de diffusion est une communication qui touche un grand nombre uploads/Finance/ cours-tec.pdf
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- Publié le Sep 18, 2022
- Catégorie Business / Finance
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