Introduction générale : Depuis de très nombreuses années, le risque de crédit e

Introduction générale : Depuis de très nombreuses années, le risque de crédit est l’une des causes majeures de la volatilité des résultats des entreprises et des institutions financières. Comme toute entreprise, un établissement de crédit est exposé à une multitude de risques, classés maintenant en trois grandes catégories : risques de marché, risques de crédit et risques opérationnels qui peuvent entraîner sa défaillance et sa faillite. La gestion de ces risques est en évolution constante et recouvre plusieurs aspects, dont notamment le respect des limites et le calcul de capital… Le risque de crédit est très important pour les banques, les émetteurs d’obligations et leurs investisseurs. Il est soumis à la fois aux cycles économiques, à la conjoncture du secteur d’activité, au risque pays et aux événements propres à la vie de l’entreprise. Il diminue en phase d’expansion économique, car les gains considérables engrangés par les entreprises durant cette période réduisent de fait la probabilité de défaillance ; il augmente en période de récession, car les gains diminuant, les entreprises se retrouvent plus souvent que d’habitude dans des difficultés pour rembourser leurs emprunts bancaires ou obligataires. Le crédit est une anticipation de recettes futures. Tout crédit comporte le risque que ces recettes ne se produisent pas et qu’aucun remboursement ou bien seulement un remboursement « particuliers » à l’échéance, Ce risque appelé risque d’insolvabilité est essentiel dans l’activité de la banque dont une des fonctions est la distribution de crédits. L’appréciation du risque d’insolvabilité est donc une première importance et on peut schématiser ainsi le comportement de la banque conférée à ce risque ; un crédit n’est accordé que si le banquier estime que la probabilité de remboursement excède celle de non remboursement. Dans cet exposé on va essayer de partir du général au particulier, premièrement on va définir les différents types de risques, et puis on va se focaliser sur le risque crédit, et surtout voir comment les banques se prémunissent contre ce genre de risque. La prévention du risque de contrepartie emprunte des voies différentes selon que le risque est pris en considération individuellement ou de façon globale. 1. La prévention individuelle du risque de crédit 1. La prise de garanties • les garanties réelles elles portent sur des biens et prennent la forme d’hypothèque lorsque un immeuble est affecté à l’acquittement d’une obligation , de gages des biens meubles sont donnés en garantie avec droit de rétention du créancier ou de nantissement lorsque le créancier n’a pas de droit de rétention . • les garanties personnelles Ils sont donnés par un tiers dans le cadre de cautionnement ou d’aval. Il est très fréquent dans le cas de crédits à des PME que le banquier demande la caution solidaire du ou des dirigeants à gérer l’entreprise afin d’éviter de se voir opposer un responsabilité financière limitée aux apports et d’inciter les dirigeants à gérer l’entreprise dans l’objectif de rembourser les créanciers. 1.2 . Le partage des risques Pour réduire son exposition au risque sur une contrepartie, une banque peut souhaiter partager l’octroi des crédits avec d’autres établissements de crédit (le cofinancement). Avec le cofinancement, plusieurs banques se mettent d’accords pour financer une contrepartie et cet accord peut donner lieu mais cela n’est nullement obligatoire à la constitution d’un pool bancaire. une clef de répartition assigne à chaque membre du pool une quote-part dans la masse des crédits distribués et une ou deux banques du pool ayant en général les quotes- parts les plus élevés sont dites chef de file et assurent la gestion et le suivi des concours . il y a aussi un ratio à respecter c’est le ratio de division de risque , en vertu des dispositions prudentielles , les établissement de crédit sont tenus de respecter en permanence un rapport maximum de 20% entre d’une par le total des risques encourus sur un même bénéficiaire autre que l’Etat . 1. 1. les clauses contractuelles Ces clause figurent dans les contrats de crédits et leurs objectif est d’éviter que l’emprunteur accroisse le risque tel qu’il a été analysé lors de la demande de crédit ces clauses peuvent être qualifiées de garanties positives ou négatives elles sont positives lorsqu’elles obligent l’emprunteur à respecter un certain nombre d’obligation comme l’établissement régulier de comptes audités, le respect de ratios financiers ou la souscription d’une assurance crédit. Négatives, elles interdisent à l’emprunteur d’effectuer des opérations comme des cessions d’actifs, des paiements de dividendes. 1. La prévention globale du risque de crédit • la division des risques la banque ne doit pas s concentrer ses crédits sur quelques gros bénéficiaires et la réglementation à fixé des limites ses à la concentration des risques .de même le financement exclusif d’un secteur de l’activité économique ou de zone géographique accroît l’exposition au risque en cas de récession dans ce secteur ou cette zone plus la probabilité de perte est faible car à la différence des risques de marché les risques de contrepartie sont faiblement corrélé s entre eux d’où le’ fait que la division des risques constitue un des fondements de finance indirecte • le plafonnement des risques il est mis en œuvre avec la fixation de plafonds qui conduisent à une allocation des risques par catégorie de contrepartie .compte tenu de niveau de risque total qu’elle est disposée à assumer, niveau déterminé par les actionnaires , et des fonds propres dont elle est dotée, une banque fixe une limite maximale au montant de ses actifs à risque de contrepartie et décline ensuite cette limite sous forme de plafonds définis par emprunteurs ou groupes d’emprunteurs par types de crédit ou par zone géographique. Evaluation du risque de crédit Parmi les objectifs de Bâle 2 est d’inciter les établissements de crédit à améliorer leur gouvernance ainsi que leur dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques 1. Le dispositif de Bâle 2 relatif au risque de crédit : • Les modalités de calcul des actifs pondérés au titre du risque de crédit sont fixées conformément à la méthode standard préconisée par le Nouvel accord, en vue notamment d’augmenter la sensibilité des pondérations applicables aux risques, en rapport avec les notations externes attribuées aux contreparties et leurs profils de risque. • Des règles uniformes pour la segmentation de la clientèle : une meilleure connaissance de la clientèle et une condition sine qua non pour une gestion efficiente du risque. • Un traitement plus précis des engagements de hors – bilan • Le dispositif intègre également de nouveaux aspects ayant trait aux techniques d’atténuation du risque de crédit (ARC), à travers l’élargissement de l’éventail des sûretés et des garanties éligibles. 1. évaluation du risque de crédit aux particuliers L’évaluation du risque de crédit aux particuliers s’opère soit par une approche traditionnelle soit par une approche statistique, le crédit scoring. 1. 1. approche traditionnelle L’approche traditionnelle utilise le jugement de l’analyste-crédit sur la capacité et la volonté de l’emprunteur à rembourser son crédit, l’analyse du risque et en fonction de la nature du crédit à la consommation ou immobilier. • crédit à la consommation. À court terme, demandés généralement pour financer l’achat d’un bien d’équipement déterminé ou pour financer un besoin que l’emprunteur ne précise pas. Comment évaluer le risque de ces crédits ? il convient d’abords de collecter en premier lieu les informations nécessaires de l’emprunteur. Ensuite l’évaluation du risque de crédit s’appuie sur les trois éléments : • Le crédit représente un montant raisonnable des revenus ,2 ou 3 mois de revenu général de l’emprunteur. • Les revenus ont un caractère récurrent et l’emprunteur n’est ni surendetté ni sujet aux incidents de paiement. • la prise des garanties est demandée. • crédit immobilier A long terme que les crédits à la consommation, ils ont aussi un montant plus élevé. L’évaluation de leur risque s’effectue selon la même démarche. collecte d’informations et prise en compte des trois éléments basiques mais adaptés au cas de crédit à long terme ainsi : • le montant du crédit est en fonction de la valeur du bien immobilier financé. • capacité de l’emprunteur de rembourser dont il ne parait pas souhaitable que les charges de remboursement intérêt et amortissement de l’emprunt excèdent 25 à 30% de ses revenus. • assurance- crédit : afin que la banque garantit en cas de disparition des revenus quelle qu’en soit la cause, décès, chômage ou incapacité. • le bien immobilier fait l’objet d’une hypothèque au profit du prêteur. 1. 1. Approche statistique ( le crédit scoring) Le crédit scoring est une technique qui technique qui s’efforce de synthétiser le risque de contrepartie au moyen d’une note (score) en affectant à chaque information représentative de la solvabilité de l’emprunteur une pondération. le total des pondérations comparé à une note limite préalablement établie permet de prendre immédiatement une décision d’accords ous de refus de la demande de crédit. Le crédit scoring relève des méthodes de notation interne du risque. • il accélère la prise de décision qui se doit être rapide pour un crédit à la consommation d’un montant modéré. • le crédit scoring s’applique uploads/Finance/ definition-et-sources-de-risque-du-credit-1.pdf

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  • Publié le Nov 14, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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