ا لصفحة P a g e 9 الماتحان الوطني الموحد للبكالوريا ا لدورة العادية 2017 الموضو
ا لصفحة P a g e 9 الماتحان الوطني الموحد للبكالوريا ا لدورة العادية 2017 الموضوع - NS 52 القاتصاد العام والحصاء شعبة علوم القاتصاد والتدبير ماسلك العلوم القاتصادية شعبة علوم القاتصاد والتدبير ماسلك العلوم القاتصادية المادة الشعبة أو المسلك مدة النإجاز المعامل 3 6 المركز الوطني للتقويم والماتحانات والتوجيه 9 1 Les pages 7, 8 et 9 sont à rendre obligatoirement avec la copie L’utilisation de la machine à calculer non programmable est autorisée Pour les calculs, retenez deux chiffres après la virgule Evitez les ratures et les surcharges, mentionnez le numéro de la question 0,5 point de la note sur 20 est réservé à la présentation de la copie DOSSIER 1 : AGREGATS, MARCHES ET POLITIQUES CONJONCTURELLES DOCUMENT 1 : Maroc, importation record du blé tendre en 2016 DOCUMENT 2 : Maroc, les compétences sur le marché de travail changent Entre le premier trimestre de l’année 2015 et celui de 2016, le taux de chômage est passé de 9,9% à 10%. Il a atteint 23% au premier trimestre 2016 chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans et 17,5% pour les détenteurs de diplômes supérieurs. Une étude sur la situation du marché de travail révèle une concentration des demandes de travail dans les villes de Casablanca, Rabat et Agadir qui concentrent 80% des emplois. Dans ce contexte, la mobilité des offreurs de travail devient inévitable. Or, les Marocains sont ceux qui se déplacent le moins à la recherche d’un emploi par rapport aux pays du Maghreb, voire de l’Afrique. Pour absorber le flux des chômeurs, le Maroc a besoin de réaliser un taux de croissance économique d’au moins 7% par an, alors que la croissance économique marocaine demeure faible et volatile. (…) Le Maroc, étant en plein développement sur de nombreux secteurs (l’automobile, l’aéronautique …), ne dispense pas suffisamment des formations adéquates afin d’accompagner l’ensemble des changements des compétences exigées par ces secteurs. Ainsi, les compétences requises pour certains métiers ne sont pas encore présentes sur le marché de travail marocain. Sources : www.lematin.ma au 06 /11/2016 et www.aujourdhui.ma au 06/05/2016 (Texte adapté) DOCUMENT 3 : Données de la comptabilité nationale marocaine (en milliards de DH) Au niveau mondial, la production du blé tendre, dominée par un nombre limité de pays, est estimée en 2016 à 708,6 millions de tonnes, soit une hausse de 1,6% par rapport à 2015. Excepté l’Union européenne, tous les autres pays gros exportateurs ont vu leur production augmenter ou se stabiliser en 2016. De ce fait, le recul de 16% de la production du blé tendre en Europe est largement compensé par les autres pays fournisseurs. Pour ce qui est de la consommation mondiale en 2016, elle est estimée à 694,1 millions de tonnes, soit une hausse de 1,3% par rapport à 2015. Les prix mondiaux du blé tendre ont reculé d’environ 7% entre novembre 2015 et février 2016 pour se situer à un niveau jugé assez bas, la baisse se poursuit en septembre 2016, le blé tendre est négocié aux alentours de 160 Dollars la tonne. (…) Au Maroc et à cause d’une campagne agricole 2015-2016 médiocre, il est prévu d’importer quatre millions de tonnes de blé tendre, la céréale la plus consommée par les marocains, un record jamais atteint. Sources : www.leconomiste.com au 30/09/2016 et www.igc.int 2016 (Texte adapté) Marché fictif de la farine du blé tendre : Sur un marché de la farine du blé tendre, proche de la situation de concurrence pure et parfaite et dont le prix du marché est de 4 800 DH la tonne, les données relatives aux coûts d’un producteur de la farine du blé tendre se présentent comme suit : Quantité de production de la farine du blé tendre (en tonnes) 100 200 300 400 500 600 Coût marginal (en DH) - 4 000 2 000 3 200 4 800 10 000 Coût moyen (en DH) 6 000 5 000 4 000 3 800 4 000 5 000 . الماتحان الوطني الموحد للبكالوريا - الدورة العادية 2017 – الموضوع شعبة علوم القاتصاد والتدبير- ماادة: القاتصاد العام والحصاء- ماسلك العلوم القاتصادية NS 52 الصفحة 9 9 2 Agrégats (aux prix courants) 2014 2015 Dépenses de consommation finale (DCF) 742,0 761,7 Investissement national (IN) 297,2 297,0 Variation de stocks (ΔS) 23,2 15,5 Demande extérieure nette (DEN) -115,5 -76,5 Revenus de la propriété nets en provenance de l’extérieur (RPNE) -21,7 -18,3 Transferts courants nets en provenance de l’extérieur (TCNE) 83,9 75,9 Epargne nationale brute (ENB) 243,8 278,1 Transferts nets en capital (TNC) 0,02 0 Source : ww.hcp.ma, comptes nationaux provisoires 2015 DOCUMENT 4 : Variations des taux de change, quels impacts sur le commerce extérieur marocain ? Dans l’attente de la libéralisation du taux de change du Dirham, le Maroc adopte encore un régime de parité fixe avec rattachement du dirham à un panier de devises : l’Euro (60%) et le Dollar (40%). Mais, cette fixité n‘est pas parfaite puisque la parité du Dirham varie à l’intérieur d’une fourchette de fluctuations. (…) Au début de l’année 2017, le taux de change de l’Euro par rapport au Dollar américain est passé à 1,05 contre 1,15 en moyenne en 2016. Ce qui implique que, pour la première fois depuis treize ans au Maroc, il faut plus de 10,20 DH pour 1 Dollar au début 2017 contre 9,70 DH en moyenne en 2016. Cette évolution du cours du Dollar représente une menace pour le Maroc qui importe plus en Dollar qu’il n’en exporte. (…) Les effets seront variés selon les entreprises. Les exportateurs marocains vers des « zones Dollar » tireront profit, alors que les répercussions sur les importateurs des produits libellés en Dollar, tels que les produits énergétiques, les céréales seront lourdes. Source : l’économiste, édition n°4944 au 23/01/2017 (Texte adapté) DOCUMENT 5 : Baisse du taux directeur au Maroc, quelle efficacité ? Bank Al-Maghrib (BAM) a décidé le 22 mars 2016 de réduire le taux directeur pour le ramener à 2,25%. Une décision qui vient pour donner un coup de pouce à la croissance économique. Le résultat de cette décision n’est pas certain. D’une part, plus de la moitié des ressources des banques, provient de dépôts à vue non rémunérés, aussi, les avances à 7 jours de BAM ne représentent que 5% de leurs ressources de financement. Or, pour que cette baisse du taux directeur soit efficace, il faudrait que l'essentiel de refinancement des banques soit fourni par la banque centrale, ce qui n'est pas le cas. D’autre part, quand les perspectives économiques ne sont pas bonnes, les ménages et les entreprises n'empruntent pas, même si le taux d’intérêt est bas. Ainsi, la distribution des crédits n’a pas été relancée puisque les créances à l'économie n'ont progressé que de 2,8 % et de 4% respectivement en 2015 et 2016. En effet, découragées par un niveau élevé du risque d’insolvabilité, les banques cherchent à placer leurs liquidités dans les bons de Trésor au lieu d’octroyer des crédits aux agents économiques. De ce fait, cette dernière baisse du taux directeur et les autres qui seront éventuellement décidées par BAM n’auront qu’un effet limité. Source : www.huffpostmaghreb.com au 03/04/2016 (Texte adapté) DOCUMENT 6 : Maroc, PLF 2017, l’investissement public profite des économies réalisées Le projet de loi de finances (PLF) 2017 traduit la volonté de réorienter les ressources publiques au profit de l’investissement, donc de l’entreprise de manière générale. En effet, tandis que les dépenses d’investissement publiques prévues pour 2017 sont en hausse, celles dédiées au fonctionnement sont, en revanche, en baisse. Ce repli الماتحان الوطني الموحد للبكالوريا - الدورة العادية 2017 – الموضوع شعبة علوم القاتصاد والتدبير- ماادة: القاتصاد العام والحصاء- ماسلك العلوم القاتصادية NS 52 الصفحة 9 9 3 concerne les charges de compensation et la masse salariale malgré la création de 23 168 postes d’emplois. Par ailleurs, des mesures budgétaires profitent également à l’investissement privé, notamment, une exonération totale de l’impôt sur les sociétés pour une durée de cinq ans, au profit des sociétés industrielles nouvellement créées. Même avec cette mesure, les recettes ordinaires sont en hausse. Suivant cette configuration, la prévision d’un déficit budgétaire à hauteur de 3% du PIB paraît tout à fait réalisable. Données budgétaires du PLF (en milliards DH) au Maroc Eléments PLF 2017 Variation en % (2017/2016) Dépenses du budget général (hors amortissement de la DPMLT(*)) : - de fonctionnement ; - en intérêt et commissions se rapportant à la dette publique ; - d’investissement. 278,8 187,7 27,5 63,6 -1,7 -0,48 -2,87 3,55 Recettes du budget général (hors recettes d’emprunt à moyen et long termes) : - recettes fiscales ; - recettes non fiscales. 222,3 206,2 16 ,1 4,76 4,77 9,1 Solde du budget général (hors produits d’emprunt et hors amortissement de la DPMLT) - 56,5 -14,65 Amortissement de la DPMLT 45,9 12,16 Recettes d’emprunt à moyen et long termes 70,0 -0,71 Besoin résiduel de financement du budget de l’Etat (de la loi de finances) - 25,2 3,70 (*) DPMLT : La dette publique à moyen et long termes Sources : www.lavieeco.com au 17/10/2016 et www.finances.gov.ma ; note de présentation, PLF 2017 uploads/Finance/ egs-se-sn-2.pdf
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- Publié le Aoû 07, 2022
- Catégorie Business / Finance
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