Master CCA Semestre 1 Année universitaire : 2017/2018L’analyse de l’activité et

Master CCA Semestre 1 Année universitaire : 2017/2018L’analyse de l’activité et de la rentabilité à partir des comptes de groupe Réalisé par: TALBI Elmehdi RABI Lawan Abani Marie Yviette Encadré par: Mr BENGRICH Mustapha Plan de l’éxposé Introduction I. L’analyse de l’activité a. L’évolution du chiffre d’affaire b. L’information sectorielle c. la notion des comptes pro forma II. L’analyse de la profitabilité a. Une analyse économique b. Les indicateurs de mesure de la profitabilité c. Identification des causes de perte de profitabilité III. L’analyse de la rentabilité a. Les enjeux b. La rentabilité financière c. La rentabilité économique IV. L’analyse des ratios a. L’objectif de cette méthode b. Les rations d’activité c. Les ratios de rentabilité V. Etude de cas Conclusion Introduction L’analyse financière est une technique visant à évaluer la réalité économique et financière d’une entreprise ou d’un groupe à partir de ses documents comptables. Elle consiste à porter un regard à la fois extérieur et global sur l’entreprise ou le groupe. Il s’agit d’un regard extérieur car l’analyse est réalisée à partir de documents publiés. Il s’agit également d’un regard global car les documents comptables appréhendent l’entreprise ou le groupe dans sa globalité. L’analyse porte d’abord sur les éléments économiques : l’évolution du chiffre d’affaires, des marges, des investissements. Cette analyse économique évalue ensuite les conséquences financières de ces facteurs économiques : Comment l’entreprise finance-t-elle ses investissements ? Sa rentabilité lui permet-elle d’autofinancer ses investissements et son cycle d’exploitation ou doit-elle au contraire trouver des financements externes ? Sa profitabilité est-elle suffisante pour rembourser les emprunts ? POURQUOI ANALYSER LES COMPTES CONSOLIDÉS ? Seule l’analyse financière réalisée à partir des comptes consolidés permet d’évaluer l’activité, la profitabilité et la structure financière d’ensemble du groupe car :  Seul le chiffre d’affaire consolidé mesure l’activité réelle du groupe car il élimine le chiffre d’affaire intra groupe. Il y a certains bénéfices provenant d’opérations réalisées avec d’autres entités du groupe apparaissent dans les comptes individuels (plus-values de cession, dividendes, provisions…) L’élimination de ces opérations dans les comptes consolidés permet de mesurer la profitabilité d’ensemble du groupe. les comptes consolidés permettent d’évaluer la capacité de la société mère à satisfaire ses actionnaires. La rentabilité pour les actionnaires de la société mère dépend de la rentabilité des entités inclues dans le périmètre de consolidation. I. L’analyse de l’activité L’analyse de l’activité consiste à expliquer l’évolution du chiffre d’affaires sur la période d’analyse. Elle se situe au début de la démarche d’analyse car elle en constitue souvent le fil conducteur et renseigne sur le contexte de l’entreprise ou du groupe. a. L’évolution du chiffre d’affaire Les sources d’analyse de l’évolution globale du chiffre d’affaires consolidé :  L’information sectorielle : montre l’évolution du chiffre d’affaires par secteurs d’activité et zones géographiques. Le rapport de gestion : complète et commente les données chiffrées. a. L’évolution du chiffre d’affaire Nous pouvons identifier quatre facteurs expliquant l’évolution du chiffre d’affaires : l’effet prix, l’effet volume, l’effet de change, l’effet variation de périmètre. a. L’évolution du chiffre d’affaire L’effet de change : calculer pour l’ensemble des ventes réalisées dans une devise autre que la monnaie de consolidation. les groupes ayant une forte exposition au risque de change communiquent habituellement données consolidées dont le chiffre d’affaires à cours de change constant la méthode de calcul : Effet de change = les ventes en devises de l’année N * ( cours de change moyen de N – cours de change moyen de N-1 ) a. L’évolution du chiffre d’affaire l’effet variation de périmètre : Les variations de périmètre au cours de l’exercice constituent une cause de variation du chiffre d’affaires spécifique aux comptes consolidés. L’entrée ou la sortie d’une entité contrôlée du périmètre de consolidation au cours de l’exercice ou un changement de méthode de consolidation font apparaître ou disparaître le chiffre d’affaires de cette entité du chiffre d’affaires consolidé. a. L’évolution du chiffre d’affaire Exemple : Un groupe clôturant ses comptes le 31 décembre et prenant le contrôle d’une filiale le 30 juin de l’année N. Le chiffre d’affaires consolidé de l’année N ne contient que les 6 derniers mois de chiffre d’affaires de la nouvelle entité. Ce n’est qu’à partir de N+1 que le chiffre d’affaires de la filiale est totalement intégré au chiffre d’affaires consolidé. La variation de périmètre affecte par conséquent le chiffre d’affaires consolidé pendant deux exercices consécutifs. b. L’information sectorielle La majeure partie des groupes intervient sur différents secteurs d’activité et zones géographiques. Les seuls états financiers consolidés constituent alors une information bien insuffisante pour connaître l’activité du groupe et évaluer sa performance. Dans un souci de bonne information, la norme IFRS 8, ( qui a remplacé la norme IAS 14 ), exclusivement consacrée à l’information sectorielle, impose de fournir en annexe des informations détaillées par secteur, b. L’information sectorielle L’utilité de l’infomation sectorielle :  l’analyse de l’activité, de la profitabilité et de la rentabilité des capitaux engagés.  identifier les secteurs d’activité et zones géographiques qui ont généré la croissance et la profitabilité du groupe,  Identifier les secteurs sur lesquels le groupe a principalement investi, b. L’information sectorielle Deux ou plusieurs secteurs peuvent être regroupés en un seul secteur si les secteurs présentent des caractéristiques économiques similaires et que les secteurs sont similaires en ce qui concerne chacun des points suivants : – la nature des produits et services ; – la nature des procédés de fabrication ; – le type ou la catégorie de clients auxquels sont destinés leurs produits et services ; – les méthodes utilisées pour distribuer leurs produits ou fournir leurs services ; b. L’information sectorielle La norme IFRS 8 prévoit que le groupe doit également fournir les données géographiques suivantes (à moins que l’information ne soit pas disponible ou son coût d’obtention trop élevé) : – les revenus externes ; – les actifs non courants. Des informations qualitatives sont également requises : – le mode d’organisation du groupe ; – la nature des produits et services vendus par chaque secteur ; – le niveau de dépendance par rapport aux principaux clients. Si un client représente plus de 10 % du chiffre d’affaires total, il doit en être fait mention, sans que le nom du client doive être révélé. c. la notion des comptes pro forma L’entrée ou la sortie d’une filiale de taille significative du périmètre de consolidation a des répercussions importantes sur la présentation des comptes consolidés. Pour faciliter la comparabilité des comptes, les groupes cotés en bourse doivent dans ce cas produire des comptes pro forma. Les états financiers pro forma sont les comptes d’un exercice antérieur établis en intégrant un événement survenu en réalité au cours de l’exercice en cours. Deux sortes d’événements peuvent conduire à l’établissement de comptes pro forma : c. la notion des comptes pro forma Un changement significatif du périmètre de consolidation. Les comptes pro forma permettent ainsi une analyse « à périmètre constant ». Exemple : Si un groupe acquiert une filiale significative en N, il doit présenter à côté des comptes de l’année N les comptes de l’année N – 1 : à la fois ceux publiés en N – 1 et les comptes pro forma N – 1 intégrant la filiale acquise en N comme si le groupe détenait déjà cette filiale en N – 1. Les normes ne définissent pas de seuil à partir duquel l’établissement de comptes pro forma devient obligatoire. Toutefois, les auditeurs et les autorités des marchés financiers estiment que les comptes pro forma deviennent obligatoires à partir du moment où la variation de périmètre entraîne une variation de plus de 15 % d’indicateurs clés tels que le chiffre d’affaires, le résultat, le total bilan ou les capitaux propres consolidés. c. la notion des comptes pro forma  Un changement de méthode comptable. Ainsi, les groupes publiant leurs comptes en normes IFRS pour la première fois en l’année N doivent présenter à côté des comptes de l’exercice N, les comptes publiés N – 1 dans les anciennes normes ainsi que les comptes pro forma N – 1 en normes IFRS. Les comptes pro forma portent sur la totalité des états financiers. II- l’analyse de la profitabilité a- Définition o La profitabilité des ventes fait référence au rapport entre un résultat et le chiffre d’affaires. Pour mesurer cette profitabilité pour les comptes individuels, on a recourus à des indicateurs classiques à savoir les soldes intermédiaires de gestion calculés d’un compte de résultat présenté par nature de charges : exploitation financière et non courantes (exceptionnel) Le compte de résultat et le référentiel IFRS prévoient la suppression du résultat exceptionnel et la présentation de nouveaux indicateurs tels que le résultat opérationnel et le résultat opérationnel courant. a- Définition o La profitabilité peut être définie comme l’aptitude du groupe à dégager un certain niveau de résultat ou de revenu pour un volume d’affaires donné elle est appréhendée par le taux de profitabilité elle peut être mesurée directement à partir des comptes consolidés pour les groupes mono activité. Au contraire pour les groupes diversifiés le compte uploads/Finance/ expose-3 1 .pdf

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  • Publié le Mai 21, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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