INFOS UTILES SUR SAISIE DES OPERATIONS COMPTABLES Les journaux comptables Pour

INFOS UTILES SUR SAISIE DES OPERATIONS COMPTABLES Les journaux comptables Pour tenir une comptabilité, il convient de mettre en place des journaux comptables, avec obligatoirement un journal général qui constitue le support légal de la comptabilité. La plupart des entreprises utilisent pour des raisons pratiques plusieurs journaux comptables qui sont ensuite centralisés dans le journal général : journal des achats, journal des ventes, journal de banque, journal de caisse… 1. Composition des journaux comptables Les journaux comptables comportent obligatoirement les informations suivantes :  date de l’opération comptabilisée,  comptes mouvementés par l’écriture comptable,  libellé de l’écriture comptable,  montants de l’opération comptabilisée. 2. Journaux comptables : débit et crédit Les colonnes prévues pour l’inscription des montants sont au nombre de 2 :  la colonne des débits,  et la colonne des crédits. Nous reviendrons dans un prochain article sur la notion de débit et de crédit. Les opérations comptabilisées dans les journaux comptables doivent être équilibrées : DEBIT = CREDIT 3. Les principaux journaux comptables Une entreprise utilise généralement les journaux comptables suivants : journal des achats, journal des ventes, journaux de trésorerie et journal des opérations diverses. A. Le journal des achats Le journal des achats contient toutes les écritures d’achats de marchandises ou de matières premières et de frais généraux de l’entreprise (loyers, publicité, entretien, crédit-bail, honoraires, téléphone…). Parfois, les frais généraux sont même comptabilisés dans un journal spécifique (journal des frais généraux par exemple). L’écriture comptable dans un journal des achats a généralement la forme suivante :  le compte fournisseur (comptes de classe 401 du PCG) où est inscrit le montant de la dette TTC au crédit,  un compte de charge (comptes de classe 60, 61 et 62 du PCG) où est inscrit le montant HT de l’achat effectué ou des frais généraux au débit,  et un compte de TVA déductible (comptes de classe 4456 du PCG) où est inscrit le montant de la TVA au débit. B. Le journal des ventes On comptabilise dans ce journal toutes les factures de ventes établies par l’entreprise. Les comptes utilisés dans ces journaux sont principalement :  le compte client (comptes de classe 411 du PCG) où est inscrit le montant de la créance TTC au débit,  un compte de produit (comptes de classe 70 du PCG) où est inscrit le montant HT de la vente ou de la prestation de service au crédit,  et un compte de TVA collectée (comptes de classe 4457 du PCG) où est inscrit le montant de la TVA collectéeau crédit. C. Les journaux de trésorerie Les journaux de trésorerie sont utilisés pour comptabiliser toutes les opérations liées à la ou les banque(s) et éventuellement à la ou les caisse(s) possédées par l’entreprise. Les comptes utilisés dans ces journaux sont essentiellement des comptes de bilan : règlements des dettes et encaissements des créances, avec en contrepartie le compte de trésorerie :  il s’agit des comptes de classe 512 pour les banques,  et des comptes de classe 53 pour les caisses. D. Le journal des opérations diverses Le journal des opérations diverses, appelé journal des OD en abrégé, est utilisé pour comptabiliser toutes les opérations qui ne rentrent pas dans les 3 types de journaux précédents (achats, ventes et trésorerie). Ainsi, on y comptabilise notamment : les écritures de paie, de TVA, d’amortissements des immobilisations, de provisions, les écritures de bilan… La comptabilisation d’avantages en nature n’est pas obligatoire dans certains cas En principe, les entreprises doivent comptabiliser les avantages en nature octroyés à leurs salariés. Cependant, sous réserve que l’entreprise tienne un état particulier qui recense les avantages en nature alloués au cours de l’exercice par catégorie (pour chaque bénéficiaire si les avantages sont particuliers ou globalement s’ils sont collectifs), il est possible de ne pas les comptabiliser. L’administration fiscale exige simplement que cet état soit tenu à sa disposition. Doivent notamment être mentionnés dans cet état particulier la date, la nature et le montant des paiements pour chaque bénéficiaire. Remarque : même s’ils ne sont pas mentionnés explicitement dans la comptabilité, les avantages en nature doivent figurer sur une ligne particulière dans la déclaration annuelle des salaires (DADS) ainsi que dans la déclaration des honoraires (DAS2) établies chaque année. La comptabilisation d’avantages en nature est conseillée Il existe deux méthodes permettant de comptabiliser les avantages en nature : la méthode du dédoublement de compte et la méthode de la constatation en compte de produit. Comptabilisation des avantages en nature par la méthode du dédoublement de compte L’avantage en nature est, dans cette méthode, enregistré pour mémoire au débit et au crédit d’un compte de charge. A titre indicatif, les comptes 6417 et 6418 sont régulièrement utilisés en pratique :  On débite le compte 6417 « Avantages en nature »,  Et on crédite le compte 6418 « Avantages en nature ». Exemple : une entreprise paie un loyer de 1 000 euros par mois à son salarié (qui ne verse aucune participation). Lorsque l’entreprise reçoit la facture :  Elle débite le compte 6132 « Locations immobilières » pour 1 000 euros,  Et elle crédite le compte 401 « Fournisseurs » pour 1 000 euros. Lorsqu’elle procède au paiement :  Elle débite le compte 401 « Fournisseurs » pour 1 000 euros,  Et elle crédite le compte 512 « Banque » pour 1 000 euros. Et elle constate l’avantage en nature :  Elle débite le compte 6417 « Avantages en nature » pour 1 000 euros,  Et elle crédite le compte 6418 « Avantages en nature » pour 1 000 euros. Comptabilisation des avantages en nature par la méthode du compte de produit Lorsque les avantages en nature sont significatifs dans une entreprise, il peut être préférable de les faire figurer directement en charges de personnel (et non dans leur compte de charge par nature), au débit du compte 6417 « Avantages en nature ». La contrepartie de cette écriture (crédit) est :  Soit le compte de charge par nature concerné (exemple : 6132 pour un loyer immobilier) lorsque la charge a été supportée ;  Soit le compte 708 « Produits des activités annexes » ou une subdivision du compte 791X « Prestations fournies sous forme d’avantages en nature au personnel » lors la charge n’a pas été supportée ou qu’elle ne l’a été que partiellement. Cette écriture permet de neutraliser la charge constituée par l’avantage en nature et de la faire « migrer » en charges de personnel. Précision : dans l’hôtellerie, il est nécessaire d’utiliser le compte 726 « Production consommée ». Exemple : une entreprise dispose d’un local à usage d’habitation qu’elle met à la disposition d’un salarié. Le loyer mensuel est évalué à 1 000 euros. Le salarié n’effectue aucune contribution. L’entreprise prend également à sa charge l’assurance habitation du local à hauteur de 50 euros par mois. Voici les écritures qu’elle devra comptabiliser. Comptabilisation de la facture de l’assurance :  Débit du compte 616 « Assurance » pour 50 euros,  Crédit du compte 401 « Fournisseur » pour 50 euros. Comptabilisation du paiement de l’assurance :  Débit du compte 401 « Fournisseur » pour 50 euros,  Crédit du compte 512 « Banque » pour 50 euros. Constatation de l’avantage en nature :  Débit du compte 6417 « Avantages en nature » pour 1 050 euros,  Crédit du compte 616 « Assurance » pour 50 euros,  Crédit du compte 708 « Produits des activités annexes » ou une subdivision du compte 791X « Prestations fournies sous forme d’avantages en nature au personnel » pour 1 000 euros. En pratique, cet enregistrement de l’avantage en nature se comptabilise dans l’écriture de paie chaque mois. Attention : cet article s’est attardé sur le traitement comptable des avantages en nature. Il ne faut pas oublier que l’entreprise doit déclarer aux organismes sociaux ces derniers (des cotisations sociales étant dues sur les avantages en nature). La comptabilisation des pénalités de retard Les fournisseurs peuvent réclamer à leurs clients, en cas de retard de paiement, des pénalités pour paiement tardif. Compta-Facile vous détaille les écritures à comptabiliser chez le fournisseur ainsi que chez son client, au titre de ces pénalités de retard. 1. Rappels généraux concernant les pénalités de retard Le délai de paiement prévu entre professionnels ne peut être supérieur à 60 jours calendaires à compter de la date de facture (ou 45 jours fin de mois). Ce délai de paiement doit être mentionné dans les conditions générales de vente. Le taux des pénalités de retard doit être mentionné dans les conditions générales de vente et également sur la facture. Ainsi, en cas de retard de paiement de la part d’un client, des pénalités de retard sont exigibles sans qu’un rappel ne soit nécessaire. Juridiquement, ces pénalités ont le caractère d’intérêts de retard. 2. Comptabilisation des pénalités de retard chez le fournisseur Dès que le retard de paiement est établi (c’est-à-dire qu’aucun paiement n’a été reçu à la uploads/Finance/ infos-utiles-sur-saisie-des-operations-comptables.pdf

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  • Publié le Mar 21, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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