Jean-Baptiste Say Biographie Naissance 5 janvier 1767 Lyon Décès 15 novembre 18

Jean-Baptiste Say Biographie Naissance 5 janvier 1767 Lyon Décès 15 novembre 1832 (à 65 ans) Paris Sépulture Cimetière du Père-Lachaise Nationalité française Activités Économiste, industriel, journaliste, traducteur, écrivain Famille Famille Say Père Jean-Étienne Say (d) Mère Françoise Castanet (d) Fratrie Louis Say Jean-Honoré Say (d) Enfants Horace Émile Say Octavie Say (d) Autres informations A travaillé pour Collège de France (1831-1832), Conservatoire national des arts et métiers Membre de Académie royale des sciences de Suède Académie des sciences de Russie Œuvres principales Loi de Say Vue de la sépulture. Jean-Baptiste Say Jean Baptiste Say, né le 5 janvier 1767 à Lyon et mort le 14 novembre 1832 à Paris , est le principal économiste classique français . Industriel du coton, il fut l'un des entrepreneurs huguenots de cette industrie alors en plein essor. Il fut également journaliste. Il est réputé pour ses positions libérales. Il est l'auteur de la distinction tripartite « production – répartition – consommation », devenue classique. Celle-ci sert de plan au Traité d'économie politique, son maître-ouvrage paru en 1803. Il est également connu pour la « loi des débouchés » ou loi de Say. En outre, il fut l'un des premiers économistes à étudier l'entrepreneuriat et les entrepreneurs, conceptualisés comme organisateurs et moteurs du tissu économique . Biographie Famille et formation Révolution française Opposition à l'esclavage Industriel sous l'Empire Enseignant sous la Restauration Partisan du libéralisme Notion d'utilité Rôle moteur de la production dans la création des débouchés Liberté des prix et des échanges Actions de l’État Effets nuisibles de l'interventionnisme sectoriel Effets nuisible des taxes spécifiques Effet nuisible du fisc sur la production Effets positifs d'une bonne utilisation des ressources fiscales Inutilité de l'action macroéconomique de l’État Disponibilité infinie et gratuité des ressources naturelles Influence et postérité Œuvres Édition récente des œuvres complètes de Say Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liens externes Notes et références La famille Say est une famille protestante, issue de l'arrondissement de Florac, en Lozère. Elle quitte la région lors de la révocation de l'édit de Nantes et se réfugie à Genève, dont elle acquiert la bourgeoisie et où naît le père de Jean-Baptiste Say le 7 mai 1739. Il s'installe à Lyon où il devient l'employé d'un négociant, Castanet, né de parents protestants de Nîmes et dont il épouse la fille Françoise en 1765. Il pratique alors le négoce de soieries. Jean-Baptiste Say naît deux ans après leur mariage, le 5 janvier 1767. Il a trois frères, Denis (1768-1769), Jean-Honoré dit Horace (1771-1799) et Louis (1774-1840), créateur des sucreries Say devenues en 1973 Beghin-Say . Ses premières années d'existence se passent à Lyon, où son père lui fait dispenser une éducation relativement libérale, en particulier avec la volonté de soustraire ses fils à l'influence de l'Église catholique et de son système d'éducation. C'est sans doute, parmi d'autres, la raison pour laquelle Say ira en pension à Écully pour y suivre les cours de deux Italiens dont l'enseignement différait sensiblement des règles lourdes du cadre contrôlé par l'Église. Le déménagement de la famille à Paris marque un tournant dans sa vie et il commence à 15 ans son apprentissage en travaillant comme commis dans une maison de commerce, du fait des revers de la fortune familiale. Au gré de changements de fortune, il peut finalement se rendre en Grande-Bretagne à 19 ans , accompagné de son frère Horace. L'objectif du voyage est de se former aux pratiques commerciales et à la langue anglaise. Il durera deux ans. Au cours de ces années 1785-1786, la Grande-Bretagne connaît une de ses périodes de développement industriel les plus brillantes et Say est aux premières loges pour l'observer. 1 2 3 Sommaire Biographie Famille et formation 4 5 Portrait de Jean-Baptiste Say. Son séjour s'achève soudainement quand son employeur meurt et il rentre alors à Paris. Clavière, un assureur, protestant genevois comme son père, l'embauche comme employé de banque. Il a alors 21 ans. En 1789, il écrit une courte pièce la Tante et le Prétendu, puis le Curé Amoureux, pièce anticléricale qui sera représentée dans un théâtre du boulevard. Son activité d'écrivain de théâtre durera jusqu'en 1795, où il écrit un opéra comique, les Deux Perdrix. L'entrée de Jean-Baptiste dans la compagnie d'assurance d'Étienne Clavière marque un tournant dans sa vie. En devenant un de ses collaborateurs, il entre dans le groupe des Girondins et se rapproche de l'Atelier de Mirabeau. Il est alors, à 21 ans, un partisan enthousiaste de la Révolution française et s'engage dans la compagnie des Arts de Paris qui sera amalgamée dans la 9e bataillon bis de volontaires de Paris également appelé bataillon de l'Arsenal. Il est républicain et ne cessera jamais de l'être. Il va, au cours de cette même période remplir des fonctions de « grouillot » (s'occupant des abonnements) dans le journal de Mirabeau, le Courrier de Provence. C'est chez Clavière que Jean-Baptiste lira pour la première fois en anglais les Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, publiée par Adam Smith en 1776. La mort de Clavière et le développement de la Terreur marquent pour Jean-Baptiste un nouveau tournant. Chamfort, Pierre-Louis Ginguené et Andrieux lui proposent de fonder une revue paraissant tous les dix jours et ayant une ambition encyclopédique : La Décade philosophique, littéraire et politique. Elle est fondée le 10 floréal an II. Il contribue à la revue en rédigeant des articles de circonstance sur les questions littéraires, de théâtre, de poésie ou de comptes rendus d'ouvrages. Il conserve la fonction de la rédaction générale jusqu'à sa nomination au Tribunat. Les références qu'il utilise dans la Décade témoignent de son expérience personnelle et de ses liens avec la culture anglo-saxonne. Il se réfère plus facilement à Swift ou à Franklin qu'à Rome ou Athènes. Il s'engage contre le rétablissement de l'esclavage par Napoléon après son coup d'Etat de 1799, quand la « la censure et la propagande officielle » du nouveau régime « imposent une idéologie massivement inégalitaire » , à une opinion publique souvent hostile, selon les rapports de police, via de nombreux articles de presse, brochures et gros ouvrages souhaitant rejeter l'apport des Lumières, « ouvertement au profit de théories pseudoscientifiques visant à classer et hiérarchiser » les « races » humaines, « tout en proclamant hautement la vocation » des « êtres supérieurs » à « civiliser » les autres hommes , selon les analyses détaillées des publications de l'époque réunies par l'historien Yves Benot dans un livre de 1992 . Au même moment se manifeste la persistance de « pôles de résistance » à la censure, émanant d'anti-esclavagistes, pas seulement les plus connus comme l'abbé Henri Grégoire mais aussi d'autres libéraux plus modérés incluant aussi Amaury Duval, Pierre-Louis Ginguené, Joseph-Marie de Gérando, Dominique Dufour de Pradt et Antoine Destutt de Tracy . En 1803, il publie son œuvre la plus connue, Traité d'économie politique. L'œuvre est mal accueillie par Napoléon Bonaparte qui lui demande de réécrire certaines parties de son traité afin de mettre en avant l'économie de guerre basée sur le protectionnisme et les régulations. Le refus de Say l'empêcha de publier une seconde édition du traité, et il fut révoqué du Tribunat en 1804, après avoir passé quatre années à la tête de la section financière . Les dispositions prises par Bonaparte lui interdisant toute activité comme journaliste, il devient entrepreneur dans la production de coton. Il commence par apprendre à manier les machines des métiers à tisser qui se trouvaient dans les murs du conservatoire des arts et métiers et qui avaient été ramenés par les armées de la Révolution pour certaines. Le secteur en est alors à ses débuts. La filature débute dans les bâtiments de l'ancienne abbaye d'Auchy (Pas-de-Calais), avec 80 ouvriers et des métiers qu'actionnait un moteur hydraulique. L'affaire se développe rapidement et en 1810, accrue de bâtiments nouveaux, la manufacture occupait 400 ouvriers ; on y filait 100 kilos de coton par jour. En 1810 toujours, le préfet désigna Jean-Baptiste Say pour participer à un « conseil des fabriques et manufactures ». Il adopte une politique patronale assez paternaliste, et se préoccupe de la question sociale. Son ami Pyrame de Candolle rapporte ainsi que « au lieu de payer ses ouvriers le samedi, il les payait le lundi. Il obtenait par là que leur solde servait pendant la semaine à nourrir leur famille et qu'il ne restait que l'excédent pour le cabaret du dimanche. » Après la première abdication de Napoléon en 1814, il peut exprimer plus librement sa pensée économique et il publie la seconde édition de son Traité en 1814. La restauration de la monarchie lui permet d'être reconnu en France . Grâce à ses nombreux ouvrages d'économie politique, il est invité à donner des conférences à l'Athénée royal en 1816, et fut nommé, en 1819, professeur à la chaire d'économie industrielle au Conservatoire national des arts et métiers . En 1825, il devient membre du conseil de perfectionnement de l'École Spéciale de Commerce et d'Industrie qui devint par la suite ESCP . Toutefois Jean-Baptiste uploads/Finance/ jean-baptiste-say.pdf

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  • Publié le Sep 28, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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