2 Le système Monétaire International PLAN R é a l i s é p a r : - J i h a d e 2
2 Le système Monétaire International PLAN R é a l i s é p a r : - J i h a d e 2 Introduction Chapitre premier : le système Monétaire International Section 1 : les principes de fonctionnement d’un SMI 1- Les caractéristiques 2- Les différents systèmes de change Section 2 : les éléments du système monétaire international 1- Les fonctions du SMI 2- La crise du SMI Section 3 : les mécanismes du SMI Chapitre deuxième : l’ordre Monétaire de Bretton Woods 1945-1971 Section 1 :le compromis Anglo-Américain 1-les plans Keynes et White 3- Les composantes du Plan white et Keynes : a- T aux de change fixe b- Convertibilité de l’or c- L’instauration du FMI Section2 : les transitions du système Section 3 : la fin des accords de Bretton Woods Chapitre troisième : La construction économique européenne Section 1 : les grandes étapes de la construction européenne Section 2 : l’unification monétaire européenne 2 Introduction Le système monétaire international peut être défini comme l’ensemble des institutions et des règles, qui organisent et régissent la création et les échanges de monnaie entre pays. Il repose sur un régime de changes (changes fixes, changes flexibles c’est-à-dire flottants), des monnaies de référence (étalon) et une organisation chargée d’aider les différents Etats à maintenir leur change (FMI). On appelle Système monétaire international (SMI) les méthodes utilisées pour permettre l'échange de biens, de dettes et de services entre pays de devises différentes. Le monde a connu plusieurs systèmes différents : compensation, étalon or, étalon de change or établi sur le dollar, changes flottants. Le système de la compensation repose sur l'extinction d'une dette par la fourniture d'une marchandise. Il s'agit d'un troc international. Les marchandises sont échangées l'une contre l'autre ou de façon triangulaire. La compensation est le seul système possible lorsqu'il n'y a pas de convertibilité des monnaies entre elles. L’étalon-or est le système ou chaque monnaie est référencée par rapport à une autre par son équivalent en or. Lorsqu'une zone monétaire (principalement des États) a un déficit vis-à-vis d'une autre, elle doit transférer son or, une opération lourde, dangereuse et onéreuse. Dans ce système l'or reste la base des règlements internationaux, mais on ajoute une ou plusieurs devises comme réserve des banques centrales, permettant la création de monnaie dans l'économie locale. Le Gold exchange Standard mis en place par les accords de Bretton Woods, stipule que les parties à l'accord admettent le dollar comme moyen de règlement et de réserve, le dollar étant défini par une valeur en or. Le taux de change des différentes monnaies est établi par rapport au dollar. Il est fixe mais ajustable sous réserve de l'accord des autres parties. Le 15 août 1971 marque la fin de la convertibilité du dollar américain en or. Pour mieux expliquer cette période on va revenir sur les principaux événements : 2 Dés avant la seconde guerre mondiale, quelques prémices d’une banque mondiale étaient apparues soit sous forme abstraite, œuvre idéale de quelques théoriciens soit sous la forme plus concrète de la banque des règlements internationaux. La reconstruction d’un système international a vocation universelle s’est amorcée par la recherche d’une régulation stable et institutionnalisée, avec les accords de Bretton-Woods (22 juillet 1944). Pendant la seconde guerre mondiale, les puissances alliées contre l’Axe imaginèrent les principes qui gouverneraient les relations monétaires, financières et commerciales, après la victoire. En 1943 deux plans s’affrontent : un est l’œuvre du britannique Keynes, qui redoute avant tout les effets de l’étalon-or et leurs conséquences sur l’emploi. Il propose la création d’une banque internationale, dotée de pouvoirs sérieux. L’institut mondial émettrait une monnaie (bancor), étroitement dirigée afin d’adapter sa circulation aux exigences des échanges interétatiques, et obligatoirement acceptées par les pays créanciers. L’autre est l’œuvre de l’américain White qui s’inspire d’autres considérations : les U.S.A. sont les principaux détenteurs d’or dans le monde, et leur balance des paiements est créditrice. White ne souhaite pas, dés lors la création d’une monnaie mondiale que dirigerait un institut indépendant. Il propose dans ces conditions, un retour pur est simple à l’étalon-or. Cependant, un fonds d’égalisation des changes, alimenté par les versements de chaque Etat participant, accorderait aux pays importateurs des prêts en devises dans certaines limites. Le plan white rompait avec l’isolationnisme qui avait marqué jusque-là la politique économique des Etats-Unis. Afin d’assurer la liberté des échanges une institution devrait combattre les pratiques restrictives et discriminatoires. Un fonds de stabilisation international devait promouvoir la stabilité des changes autour du dollar. L’idée de base s’avère déterminante pour le futur FMI : en consentant des prêts aux Etats membres en difficulté afin de rééquilibré les balances des paiements, le fonds devait éviter le recours à des mesures protectionnistes préjudiciables au développement du commerce international. Américains et britanniques harmonisent leurs positions en 1943 sous la forme d’un projet de fonds monétaire international des nations unies. C’est ce texte qui fut le support des négociations de Bretton-Woods dans le new hampship par les quarante-quatre états présents. De cette conférence devait résulter la création du FMI qui était financé par les quotes-parts de ses membres. 2 Les opérations du FMI ont commencé le 1er mars 1947 et le premier tirage sur les ressources du fonds fut effectué le 8 mai 1947 par la France. Ce fait historique s’explique par la nécessité du financement de la reconstruction de l’Europe dévastée, surtout après le discours de R. Schuman en 1950 qui a dit que l’Europe ne se fera pas dans une construction d’ensemble ; elle se fera par des mesures concrètes créant d’abord une solidarité de fait. Mais il marque que le FMI n’est pas une organisation de développement au sens ou ses opérations ne se dérouleraient que dans les pays en développement. Le fonds se distingue fondamentalement de la BIRD qui lui est toujours rattachée par un périmètre d’action beaucoup plus vaste. Pour la stabilité, les Etats membres déclarent pour leur monnaie une parité sur la base de l’or, retiennent un taux unique pour l’ensemble des transactions et renoncent en principe aux dévaluations discrétionnaires. L’or est placé au centre du système, mais le dollar américain, librement convertible en or, peut en constituer un substitut pratique. Sa valeur est fixée à 35 dollar américain l’once. Pour la coopération monétaire, l’objectif est celui de la convertibilité des différentes monnaies entre elles, avec élimination progressive des restrictions de change. Le FMI dispose quand à lui d’un pool de ressources, provenant des Etats membres ou empruntées, afin d’assister les Etats demandeurs. Il leur fournit des devises en échange de leur propre monnaie, renforçant ainsi la garantie de leur stabilité monétaire et favorisant l’expansion du commerce international. Un mécanisme complexe de droits de tirage sur les fonds est mis en place et adapté à plusieurs reprises. Le système de Breton-Woods (étalon de change or), remis en cause a la fin des années 60, a laissé place après 1973 au flottement généralisé des monnaies après un bref passage à l’étalon-dollar entre 1971 et 1973 (système de changes fixes organisé autour du dollar). Problématique Jusqu’a ou ce système a réussi à régulariser les échanges internationaux, et est ce qu’il a permis une stabilité durant sa vie et quels sont les points qui nécessites une rectification afin de permettre un déroulement harmonieux qui permet l’épanouissement de chaque pays ? Ne peut-on pas laisser le marché se limiter à lui même, créer ses propres régulations qui assureraient sa stabilité et conduit à 2 une harmonie spontanée ? Quelles sont donc les apports et les limites du SME par rapport au serpent monétaire ? Dans le cadre l’union économique et monétaire (UEM) –successeur du SME quelles ont été les atouts additionnés par l’union européenne à leur politique monétaire ? Notre étude s’accentuera dans une première partie sur l’étude du Système monétaire international, puis dans une deuxième partie, on étudiera le fonds monétaire international enfin. Chapitre premier : LE SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL. Le système monétaire international (SMI) est généralement défini comme un ensemble de pratiques, de règles et d’institutions visant à organiser et 2 surveiller les échanges monétaires et les flux financiers entre les pays. Ce système des paiements internationaux et des taux de change entre les monnaies nationales permet les transactions entres les pays. Si l’histoire a montré que plusieurs types de systèmes se sont successivement appliqués (systèmes de taux de changes fixes, flottants), elle souligne également le rôle et la place des institutions financières internationales (IFI). Le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (ancienne Banque Internationale pour la reconstruction et le développement, BIRD) occupent une position centrale dans le système monétaire mondial. Leur mission, définie par les accords de Bretton Woods (juillet 1944), consistait à assurer à l’économie mondiale la stabilité via le contrôle des changes fixes et la croissance via les prêts pour reconstruire les pays ruinés par la deuxième guerre mondiale. Aujourd’hui, force est de constaté que ces institutions financières internationales auxquelles il convient d’ajouter la Banque des Règlements Internationaux (BRI) ont largement outrepassé leurs missions originelles. Cette évolution doit être mise en parallèle avec les effets uploads/Finance/ le-systeme-monetaire-international.pdf
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- Publié le Mai 20, 2021
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