BILAN COVID EN ALGÉRIE ORAN 11 DÉCÈS ET 201 NOUVEAUX CAS EN 24 HEURES UN CITOYE
BILAN COVID EN ALGÉRIE ORAN 11 DÉCÈS ET 201 NOUVEAUX CAS EN 24 HEURES UN CITOYEN LYNCHÉ MORTELLEMENT PAR UN ALIÉNÉ MENTAL N° 4343 | Dimanche 19 septembre 2021 - - Prix : 10 DA • www.lemidi-dz.com ISSN : 1112-7449 Q U O T I D I E N N AT I O N A L D ' I N F O R M AT I O N Lʼinfo, rien que lʼinfo Page 16 Page 16 RÉFUGIÉS SAHRAOUIS L'ALGÉRIE CONDAMNE L'ATTITUDE “IRRESPONSABLE” DU MAROC Page 5 PLAN D’URGENCE POUR LES PRIX RÉVISION DES LISTES ÉLECTORALES EX-PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ABDELAZIZ BOUTEFLIKA TIRE SA RÉVÉRENCE LE GOUVERNEMENT VA METTRE DE L’ORDRE 164.286 NOUVEAUX INSCRITS Page 3 Page 5 Page 2 GTebboune décrète une mise en berne du drapeau national MIDI LIBRE N° 4343 | Dimanche 19 septembre 2021 2 EVENEMENT Proclamé le 19 septembre 1958 pour parachever la mise en place des institutions de la Révolution, le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) a joué un rôle décisif dans l’internationalisation et la mobilisation de la communauté internationale autour de la cause nationale. PAR RACIM NIDAL L e premier acte diplomatique du GPRA a été de dénoncer, dès le lendemain de sa création, à l’ONU, le référendum sur la nouvelle Constitution annoncé par le général Charles de Gaulle.Ce texte, qui a posé les fondements de la cinquième République française, devait être inter- prété, en Algérie, comme manifestant la volonté de la population de rester ou non attaché à la France. Ce premier acte du GPRA a été suivi par de nombreuses autres actions diplomatiques destinées à dénoncer l’occupant français, la puissance usurpatrice, et à faire connaître la cause algérienne. L’objectif escompté était de gagner le soutien et la solidarité de la com- munauté internationale à travers une parti- cipation aux fora internationaux et des visites à des pays solidaires du combat des Algériens pour recouvrer leur indépen- dance. Sa création a rendu possible la par- ticipation de la République algérienne à de nombreuses manifestations, notamment au niveau africain, telles que les confé- rences d’Accra (Ghana-décembre 1958), Monrovia (Libéria-août 1959), Tunis (jan- vier 1960) et Casablanca (Maroc-1961). L’intense activité menée par des représen- tants officiels du GPRA et leurs actions diplomatiques dans les forums internatio- naux et dans les nombreuses capitales où le gouvernement présidé par Ferhat Abbas, disposait de représentations permanentes, y compris à l’ONU, ont permis à l’Algérie de faire entendre sa voix. En effet, l’action du GPRA a influencé le débat sur la question algérienne à l’Assemblée générale des Nations unies. Pour la première fois, les États-Unis, l’un des principaux alliés de la France, choisis- sent l’abstention lors d’un débat au Conseil de sécurité, portant un coup dur au général de Gaulle qui cherchait l’appui du Président américain Eisenhower. La France coloniale considérait l’Algérie comme un territoire français et, de ce fait, elle soutenait que l’affaire relevait exclusi- vement de sa compétence nationale. Mais, c’était sans compter sur l’écho favo- rable qu’a trouvé le GPRA auprès de nom- breuses capitales dans le monde, poussant la France à brandir la menace de rompre ses relations diplomatiques avec les é états qui le reconnaîtrait. Bataille de reconnaissance "La bataille de la reconnaissance a été dure et a finalement abouti", affirmait l’ancien ministre du GPRA, Abdelhamid Mehri, relevant que "parmi les nombreux pays qui ont reconnu le GPRA, il y a avait la Chine et l’Union soviétique, deux mem- bres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU". C’était là, "une grande victoire pour la cause algérienne", avait-il soutenu. Aussitôt proclamé, simultanément depuis le Caire, Rabat et Tunis, le nouveau gou- vernement en exil obtient la reconnais- sance de dizaines d’États souverains qui ont apporté leur soutien indéfectible au combat des Algériens pour leur indépen- dance. Au 1er juillet 1962, à la veille du référendum d’autodétermination, un total de 36 pays avait reconnu le GPRA. Créé dans la double perspective: le débat à l’ONU et le référendum sur l’autodétermination, le GPRA a forcé le gouvernement français à le reconnaitre comme unique représentant du peuple algérien et un interlocuteur inévitable lors des négociations qui ont abouti à la signa- ture des Accords d’Evian, mettant fin offi- ciellement à 132 années de colonisation française et à plus de 7 ans de guerre. Pour le président de l’Association des anciens du ministère de l’Armement et des Liaisons générales (MALG), Daho Ould- Kablia, la création du GPRA a "donné de la visibilité" à la Révolution algérienne. En "dépit de son statut provisoire, le nou- veau gouvernement a joué un rôle primor- dial au plan international", affirmait l’ancien ministre de la Communication, Lamine Bechichi, précisant dans un témoi- gnage que le GPRA "a conclu des dizaines d’accords et de traités internationaux". L’ancien chef du gouvernement, Réda Malek, quant à lui, a relevé la "grande por- tée historique" de la constitution du GPRA, soulignant le contexte de sa créa- tion, marqué par "la férocité de la guerre et les pressions de l’armée française" sur le gouvernement d’alors. Considéré comme un "évènement majeur" dans la marche de la Révolution algérienne, la proclamation du GPRA était la concrétisation d’une décision prise lors du Congrès de la Soummam. Le Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), réuni en août 1958 au Caire, a préconisé dans ses résolutions la création du GPRA, concré- tisée un an plus tard, par le Comité de coordination et d’exécution (CCE). Si l’objectif annoncé était le parachève- ment de la mise en place des institutions de la Révolution, la constitution du GPRA devait permettre à la révolution algérienne de "franchir un nouveau stade". Krim Belkacem, qui avait hâté la mise en place du GPRA, affirmait alors que "le monde extérieur ne nous respectera et ne nous fera confiance que si nous arrivons à parler le même langage et que nous adop- tons un comportement efficace". R. N. PAR RANIA NAILI Au total, 164.286 nouveaux électeurs ont été inscrits suite à la révision des listes électorales en prévision des élec- tions locales du 27 novembre prochain, portant ainsi le nombre global du corps électoral à 24.589.475 électeurs, a affirmé le président de l'Autorité nationale indé- pendante des élections (Anie), Mohamed Charfi. Dans une déclaration à la Télévision publique, M. Charfi a indiqué qu'une hausse a été "enregistrée dans le nombre des électeurs après la révision exceptionnelle des listes électorales pour l'élection des membres de l'assemblée populaire communale (APC) et de l'assemblée populaire de wilaya (APW), à savoir 164.286 électeurs, et ce, notam- ment après la radiation des listes des per- sonnes décédés, portant ainsi le nombre global à 24.589.475" électeurs. Le même responsable a fait savoir dans le même contexte, qu'il a été "procédé au retrait de 8.928.134 formulaires de souscription des signatures individuelles au profit des listes des candidats, en vue de l'élection des membres de l'APC et de l'APW", ajoutant que les listes relevant de 47 partis ont pro- cédé au retrait de "8.131.524 formulaires de souscription, alors que les listes indé- pendantes ont retiré 796.610 formulaires de souscription".L'Anie avait appelé, le 1er septembre courant, les citoyens non inscrits sur les listes électorales, notam- ment ceux âgés de 18 ans au jour du scru- tin, à s'inscrire au niveau de la commis- sion communale de révision des listes électorales dans la commune de leur rési- dence. A noter que la période de révision exceptionnelle des listes électorales s'était ouverte du 5 septembre 2021 au 15 sep- tembre 2021. La révision exceptionnelle des listes électorales est prévue dans le décret présidentiel signé le 28 août 2021 par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, portant convoca- tion du corps électoral en vue des élec- tions anticipées des APC et APW. Le 2 septembre 2021, le président de l'Anie avait publié un arrêté portant formulaire de souscription et légalisation des signatures individuelles au profit des listes de candidats pour l'élection des membres des APC/APW en prévision de ces élections locales. Conformément aux dispositions dudit arrêté, le retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles s'effectue auprès du représen- tant des pressentis candidats au sein des partis politiques et des candidats indépen- dants, juridiquement habilité, auprès de la délégation de wilaya de l'Anie territoriale- ment compétente, par la présentation d'une lettre dans laquelle est déclarée l'intention de former une liste de candidats pour l'élection des membres de l'APC ou de l'APW. Lors d'une récente visite au niveau de l'APC d'El-Mohammadia à Alger pour s'enquérir des conditions de lancement de la révision exceptionnelle des listes électorales, Mohamed Charfi avait déclaré que "toutes les conditions" étaient réunies pour assurer le réussite des élections locales, estimant que "ce succès est tributaire du niveau de conscience démocratique des citoyens". R. N. INTERNATIONALISATION DE LA QUESTION ALGÉRIENNE Le GPRA a joué un rôle "décisif" RÉVISION DES LISTES ÉLECTORALES 164.286 nouveaux inscrits ÉLECTIONS LOCALES DU 27 NOVEMBRE Le MSP opte pour la participation Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, a annoncé à Alger la participation de sa for- mation politique aux élections locales du 27 novembre prochain. S'exprimant lors uploads/Finance/ lemidilibre-19092021.pdf
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- Publié le Mai 16, 2022
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