Un collo de est la suspension d'une ou plusieurs substances, dispers es   r g

Un collo de est la suspension d'une ou plusieurs substances, dispers es   r guli rement dans une autre substance, formant un syst me deux phases s par es.       Dans un fluide, il forme une dispersion homog ne de particules dont les dimensions  vont du nanom tre au microm tre1. Ces particules ont donc la taille d'une   nanoparticule, m me si elles ne sont pas sp cifiquement consid r es en tant que     telles. On parle de suspension pour un collo de et non de solution . Les      colles et les gels sont des collo des et forment des suspensions dites collo dales.   Les suspensions collo dales sont interm diaires entre les suspensions (particules   de taille sup rieure au microm tre) et les solutions vraies (particules de taille   inf rieure au nanom tre).   Un collo de peut aussi tre une substance sous forme de liquide ou gal nique semi-    solide comme certaines pr parations pharmaceutiques, cosm tiques, etc. qui   contiennent en suspension des particules suffisamment petites pour que le m lange  soit homog ne.  La pectine (polysaccharide), certaines prot ines, telles l'ovalbumine ou la  g latine, forment des suspensions collo dales, dites macromol culaires et    permettent de fabriquer des flans et des gel es. D'autres glucides de haut poids  mol culaire, tels l'amidon ou la cellulose, peuvent galement former des collo des.    Les peintures sans odeur, le lait ou le plasma sanguin sont des suspensions collo dales. Les m taux, comme l'argent (Collargol) ou l'or, peuvent se pr senter    sous forme de suspension collo dale, bien qu'il s'agisse plut t de micro-   suspension. Les compos s tensio-actifs (d tergents) forment des suspensions   collo dales dites micellaires. Les pellicules photographiques sont des gels.  Le terme collo de vient du grec ????a / kolla (colle), nomm ainsi par Graham     en 18612 car la substance ne diffuse pas travers une membrane semi-perm able3.   Sommaire 1 D finition d'un collo de   2 tat des connaissances sur les collo des   2.1 Connaissances chimiques 2.2 Connaissances biologiques et biochimiques 2.3 Connaissances physiques 2.3.1 Interactions interparticulaires 2.3.2 Stabilisation d'une dispersion collo dale (peptisation)  2.3.3 D stabiliser une dispersion collo dale (floculation)   2.3.4 Technique d analyse de la stabilit physique   3 M thodes d acc l ration pour la pr diction de la dur e de vie       3.1 Un mod le d'atome  3.2 Cristaux collo daux  3.3 M thodes de fabrication des collo des   4 Exemples de collo des  4.1 Les collo des alimentaires[5]  4.2 Les collo des magn tiques   5 Notes et r f rences   6 Voir aussi 6.1 Bibliographie 6.2 Articles connexes 6.3 Liens externes D finition d'un collo de   Traditionnellement le domaine collo dal est d fini partir de quelques lois    d crivant un comportement sp cifique de la mati re pour une chelle caract ristique      de ses composants collo daux s' talant du nanom tre au microm tre. Le syst me      collo dal est un m lange, constitu d'au moins une phase dispers e dans un milieu     suspensif (id. phase dispersante)4. La caract risation principale de ce m lange est   l'effet n gligeable des effets de gravitation par rapport ceux de l'agitation   thermique, dont la cons quence est l'absence de pr cipitation des particules   collo dales. l'autre bout de l' chelle, les particules collo dales doivent tre      suffisamment grosses pour que ce ne soit pas un m lange vrai (dans lequel les  particules sont dissoutes et non suspendues), c'est- -dire que ces particules ont  une taille supramol culaire et sont beaucoup plus grosses que les mol cules du   milieu porteur. De par cette d finition, on comprend qu'il ne peut y avoir de  suspension collo dale de type gaz/gaz.  On distingue diff rentes cat gories de collo des selon la nature des phases en    pr sence :  Milieu \ Phase Phase dispers e  Gaz (bulles) Liquide (gouttes) Solide (particules) Milieu continu Gaz AUCUN (Tous les gaz sont miscibles) A rosol liquide  Exemples : brouillard, brume, nuage A rosol solide  Exemples : fum e, particules a riennes   Liquide Mousse Exemples : cr me fouett e, mousse au chocolat   mulsion  Exemples : lait, pastis, mayonnaise, savon liquide Sol Exemples : peinture, encre Solide Mousse solide Exemples : a rogel, polystyr ne expans , pierre ponce    mulsion solide  Exemple : beurre Sol solide Exemple : verre groseille Par abus de langage, on verra souvent l'appellation collo de d signer seulement la   phase diffus e (la plus fine ).    tat des connaissances sur les collo des   Connaissances chimiques La stabilit d'une suspension collo dale r sulte de l' quilibre entre les     interactions attractives et les interactions r pulsives qui s'exercent sur les  particules. Ces interactions d pendent notamment de la temp rature, du pH et des   lectrolytes dissous : les argiles et limons forment des suspensions collo dales   qui floculent en pr sence de m taux ou de sels, ce qui explique l'envasement des   estuaires. N anmoins, cette stabilit est plus cin tique que r ellement thermodynamique5.     En effet, la s dimentation de la phase diffus e et donc la s paration des deux    phases est l' tat final de tout collo de (cf. courbes de potentiels   thermodynamiques du syst me). C'est la vitesse de ce ph nom ne de    floculation/s dimentation, tr s lente, qui donne cette apparence de stabilit .    Connaissances biologiques et biochimiques Les collo des sont fr quents dans le vivant, synth tis s par de nombreuses esp ces,      fongiques, bact riennes, v g tales ou animales selon des conditions bio-    physicochimiques variant beaucoup selon le type de collo de et d'esp ce6.   Certains collo des (mucilages fongiques ou v g taux, mucus animaux, collo des     s cr t s par des bact ries...) jouent un r le important dans le transport (alors      dit bio-collo dal) de certaines substances, notamment de m taux lourds pr sents    dans l'eau ou les sols6. Ils sont aussi impliqu s dans certains ph nom nes de    biosorption de tout ou partie de ces substances par certains organismes, par exemple lors de ph nom nes de bio-lixiviation de m taux ou radionucl ides. La     compr hension de ces ph nom nes pourrait avoir un int r t m dical, v t rinaire et         en termes de biorem diation de sols pollu s (et s diments)6.    Connaissances physiques Interactions interparticulaires Les forces suivantes jouent un r le important dans l interaction entre particules   collo dales :  l'interaction lectrostatique. Les particules collo dales portent souvent des   charges lectriques ce qui les fait s'attirer ou se repousser. Les charges  contenues dans la phase continue (ions en solution dans le milieu porteur) ainsi que la mobilit des deux phases affectent cette interaction (effet d' cran Debye) ;   les forces de van der Waals. Elles sont dues l'interaction entre deux dip les   pouvant tre aussi bien permanent qu'induits. Une particule n'ayant pas de moment  dipolaire permanent peut en acqu rir un temporairement la suite d'une fluctuation   de densit lectronique. Un tel dip le temporaire peut induire un dip le dans une     particule voisine. Le dip le temporaire et le dip le induit s'attirent alors l'un   l'autre. Les forces de Van der Waals sont toujours pr sentes sauf s'il y a galit    entre les indices de r fraction des deux phases. Ces forces sont de courte port e   et attractives ; les forces entropiques. D'apr s le deuxi me principe de la thermodynamique, un   syst me volue vers un tat qui maximise son entropie. Il peut en r sulter des     forces effectives m me entre des sph res dures. Des particules solides ne peuvent   s'interp n trer, il peut en r sulter les effets de volume exclu uploads/Finance/ les-metaux-colloidaux-electriques.pdf

  • 24
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Aoû 22, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.0353MB