Dans un pays, l’évolution des taux d'intérêt est parfois contrainte par celle d
Dans un pays, l’évolution des taux d'intérêt est parfois contrainte par celle des taux d’autres pays en particulier ceux dont les monnaies comptent dans le monde. Ainsi, ce qui paraîtsouhaitable n’est pas toujours possible en raison des priorités choisies.Quant aux néo-classiques, ils reprennent l'analyse classique pour démontrer que l'épargne estun préalable nécessaire à l'investissement. Un financement de l'investissement par la créationmonétaire induit de l'inflation. Des taux d'intérêt faibles conduisent à un surinvestissement et àune baisse de la rentabilité des entreprises et découragent l'épargne. L’investissement publicabsorbe les sources d'épargne nécessaires aux entreprises privées : il y a effet d'éviction car l'activité d'un secteur public hors concurrence (donc "gaspilleur") chasse celle des entreprises privées jugées plus performantes (car contraintes par la pression du marché).Il faut donc développer un financement direct qui met en relation sur un marché financier nonréglementé, les investisseurs (demandeurs de capitaux) et les épargnants (offreurs de capitaux)l'ajustement se fait par la flexibilité du prix du capital : le taux d'intérêt. On s’aperçoit malgrétout que les taux d’intérêt jouent un rôle pertinent dans l’investissement. Section 2 : Les modèles à retards échelonnés Présentation S’inscrivant dans la famille des modèles des séries temporelles, les modèles à retardséchelonnés ajoutent la dimension temporelle à l’explication des variables, parce quel’influence d’une variable peut être instantanée ou s’étaler dans le temps. Ayant prisconscience de l’importance du facteur temps, il revient à l’économètre de déterminer au boutde combien de temps s’estompe l’effet de la variables explicative et ensuite déterminer laforme de la distribution des retards afin de trouver la méthode d’estimation. A / Détermination du nombre de retards La détermination du retard optimal passe par des critères statistique, on en distingue trois principalement : le test de Fisher, le test de Akaike et le test de Schwarz. A-1 / Le test de Fisher Ce test consiste à tester la nullité des coefficients de régression pour les retards supérieurs à p*(retard optimal), l’on teste d’une manière descendante une valeur de p* comprise enter 0 et M :0 < p* < M. • Sous les hypothèses suivantes ; ~ 3 ~ H 10 : p* = M - 1→ a M = 0 H 11 : p* = M → a M ≠ 0 H 20 : p* = M – 2 → a 1 − M = 0 H 21 : p* = M – 1 → a 1 − M ≠ 0 : : H i 0 : p* = M - i → a 1 +− iM = 0 H i 1 : p* = M – i + 1 → a 1 +− iM ≠ 0 La statistique dédiée à ce test s’écrit sous l’hypothèse H 0 F = )3/(1/)( 11 −+−− +−+−− iM nSCRSCRSCR iM I M I M • Règle de décisionDès qu’un F i > F 1 - α (1, n – M + i – 3) nous rejetons l’hypothèse H i 0 et la procédure estterminée et la valeur du retard est égale à p* = M - i +1 A-2/ Le critère de Akaike et le critère de Schwarz Bien qu’ils aient des formules différentes, ces deux critères reposent sur le même principe quiconsiste à retenir comme valeur optimale p* celle qui minimise leurs fonctions respectives ; • AkaikeAIC (p) = Ln n pnSCR p 2 + • SchwarzSC (p) = Ln n pLnnSCR p + nAvec SCR = Somme des carrés des résidus pour le modèle à p retardn= nombre d’observations disponibles (chaque retard entraine une perte d’observation)Ln = logarithme népérien B / Modèle de distribution polynomiale : le modèle d’Almon Le modèle d’Almon représente la forme générale des modèles à retard échelonné sous uneforme fini tel que ; ~ 4 ~ uploads/Finance/ modele-a-retard-echelonne 1 .pdf
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- Publié le Nov 18, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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