comptable, même si le résultat comptable d’un exercice se traduit par une perte
comptable, même si le résultat comptable d’un exercice se traduit par une perte. Pour approfondir cette notion : Qu’est-ce que l’amortissement ? s’avère obligatoire à la clôture de chaque exercice re expérience sur notre site, recueillir des statistiques e Aller vers… Accueil » Les écritures comptables » Les immobilisations et amortissements » Les amortissements comptables Les amortissements comptables Publié dans la catégorie Les immobilisations et amortissements La valeur des immobilisations est répartie, en comptabilité, sur leur durée d’utilisation probable au moyen d‘amortissements. Compta-Facile vous présente les principales caractéristiques des amortissements comptables d’immobilisations : Sommaire [ masquer ] Qu’est-ce qu’un amortissement comptable ? Quelles sont les immobilisations amortissables ? Quelles sont les durées à utiliser pour calculer les amortissements comptables ? Quelle est la date de début des amortissements comptables ? Comment calculer des amortissements comptables ? Existe-t-il une limite aux amortissements comptables ? Qu’est-ce qu’un amortissement comptable ? Par définition, un amortissement correspond à une constatation de perte de valeur d’un bien, du fait de son usage (usure physique), de l’évolution technique (obsolescence de l’actif) ou bien tout simplement du temps. Il permet de corriger l’évaluation des immobilisations qui a été faite au titre de l’entrée dans le patrimoine de l’entreprise. L a comptabilisation d’amortissement Accepter Accepter Refuser Refuser Un site proposé par Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleu t vous proposer des contenus adaptés. En savoir plus Quelles sont les immobilisations amortissables ? Une immobilisation est amortissable dès lors que l’utilisation qui va en être faite par l’entreprise est déterminable et que celle-ci soit limitée dans le temps. Cela se mesure notamment par la création de flux de trésorerie pour l’entreprise. En principe, toutes les immobilisations corporelles sont amortissables, à l’exception des terrains et des œuvres d’art. Sont donc amortissables : les constructions, installations générales, agencements, les matériels et outillages industriels, les matériels de transport, matériels de bureau et informatique, le mobilier. C e r t a i n e s immobilisations incorporelles sont amortissables. C’est notamment le cas pour : les brevets d’inventions, les licences, les logiciels et coûts de développement, les sites Internet (sous conditions), et le fonds de commerce (sous conditions, plus d’informations : l’amortissement du fonds de commerce). Enfin, les immobilisations financières ne sont pas amortissables. Elles peuvent toutefois faire l’objet d’une dépréciation. Quelles sont les durées à utiliser pour calculer les amortissements comptables ? L a durée d’amortissement d’une immobilisation doit correspondre à la durée réelle d’utilisation du bien par l’entreprise. Certaines PME sont autorisées à ne pas rechercher les durées d’utilisation et à appliquer les durées d’usage fiscalement admises (dans ce dernier cas, ces entreprises sont dispensées de déterminer la durée réelle d’utilisation de leurs immobilisations). Les sociétés pouvant bénéficier de cette disposition sont celles qui ne dépassent pas deux des trois seuils suivants, à la clôture d’un exercice : total bilan ≤ 3 650 000 € (ré-haussé à 4 000 000 €), chi re d’a aires hors taxes ≤ 7 300 000 € ff ff (porté à 8 000 000 €) et Salariés ≤ 50. Pour les entreprises répondant aux conditions ci- dessus, voici les durées les plus couramment admises par l’administration fiscale : matériel : entre 6 et 10 ans, outillage : entre 5 et 10 ans, matériel de transport : entre 4 et 5 ans, mobilier : 10 ans, matériel informatique (ordinateur notamment) : 3 ans, brevets : 5 ans, logiciels : 3 ans. L’administration fiscale admet un écart de 20 % par rapport aux usages de la profession. De plus, elle prévoit l’application de dispositifs de faveur permettant d’amortir rapidement certains biens : les amortissements exceptionnels. La doctrine comptable autorise les sociétés ayant retenu ces durées pour amortir leurs biens à maintenir les plans d’amortissement initiaux lorsqu’elles dépassent les seuils permettant de bénéficier de cette mesure de simplification. Pour les biens inscrits à l’actif postérieurement à la date de dépassement, les sociétés devront respecter les règles « classiques ». Elles devront ainsi déterminer les durées d’utilisation de chaque bien. Pour approfondir cette notion : choisir la durée d’amortissement d’amortissement d’une immobilisation. Quelle est la date de début des amortissements comptables ? En comptabilité, l’amortissement d’une immobilisation débute à compter de la mise en service du bien (date à laquelle l’immobilisation est en état de fonctionner selon l’utilisation prévue par la direction). Fiscalement, les règles sont les mêmes si l’amortissement linéaire est utilisé. En revanche, si l’entreprise a recours au mode dégressif fiscal (voir ci-dessous), la date de début d’amortissement est le premier jour du mois d’acquisition du bien. Comment calculer des amortissements comptables ? P l u s i e u r s méthodes d’amortissements sont autorisées en comptabilité ; les principales d’entre elles étant l’amortissement linéaire, l’amortissement dégressif et l’amortissement variable. Les calculs d’amortissements peuvent être e ectués ff directement par l’entreprise sur un tableur par Excel ou de manière automatisée via un logiciel de gestion des immobilisations. Calcul selon la méthode de l’amortissement linéaire L’amortissement linéaire consiste à répartir de manière égale la perte de valeur des immobilisations de manière constante sur la durée de vie de ce dernier (il s’agit de la durée réelle d’utilisation telle qu’elle a été définie par l’entreprise). Le taux d’amortissement est calculé comme suit : ( 100 / nombre d’années de la durée de vie du bien ) %. Par exemple, pour un ordinateur amorti sur 3 années, le taux d’amortissement sera de[ (100/3) / 100 ] soit 33,33 % par année complète (il convient ensuite de calculer l’amortissement réel au prorata du nombre de jours de l’exercice sur un total de 360 jours par année pleine). Exemple : un matériel informatique a été acheté le 15 avril N pour 1 200 € ht. L’entreprise clôture son exercice comptable au 31 décembre de chaque année. Le bien fait l’objet d’un amortissement selon l e mode linéaire en 3 années (soit un taux d’amortissement de 33,33 %). Montant de l’amortissement de la 1ère année : 1 200 € * 33,33 % * 255 j / 360 j = 283 € Montant de l’amortissement de la 2ème année : 1 200 € * 33,33 % * 360 j / 360 j = 400 € (année complète) Montant de l’amortissement de la 3ème année : 1 200 € * 33,33 % * 360 j / 360 j = 400 € (année complète) Montant de l’amortissement de la 4ème année : 1 200 € * 33,33 % * 105 j / 360 j = 117 € Pour approfondir cette notion : construire un tableau d’amortissement d’immobilisation selon le mode linéaire. Fiscalement, la méthode de l’amortissement linéaire constitue le mode normal d’amortissement. Il constitue la référence de calcul pour l’application de la règle de l’amortissement minimal (voir ci- dessous : Existe-t-il une limite à l’amortissement ?). Calcul selon la méthode de l’amortissement variable L’amortissement variable consiste à amortir un bien sur la base des unités d’œuvre qu’il consomme. Cela revient, par exemple, pour un véhicule à l’amortir en fonction du nombre de kilomètres parcourus. Pour une machine, il est possible de retenir le nombre de pièces fabriquées. Les unités d’œuvre doivent être connues de manière fiable dès l’origine et ne pas varier pas de manière aléatoire. Calcul selon la méthode de l’amortissement dégressif L’amortissement dégressif est une forme d’avantage fiscal accordé aux entreprises. Il consiste à appliquer un coe cient fiscal au taux ffi linéaire (ce coe cient est de 1,25 pour les durées ffi d’amortissement comprises entre 3 et 4 ans, 1,75 pour les durées de 5 et 6 ans et de 2,25 pour les durées supérieures à 6 ans). Le complément d’amortissement résultant de l’application du mode dégressif doit obligatoirement être comptabilisé en amortissements dérogatoires. Exemple : un outillage a été acquis le 01/01/N pour 8 000 €. Il est amorti sur une durée de4 années. L’entreprise clôture son exercice social au 31 décembre de chaque année. Si elle avait utilisé le mode linéaire, elle amortirait le bien pour 2 000 € chaque année ( 8 000 * (100/4)% ) pendant 4 ans ; Avec l’amortissement dégressif fiscal, elle pourrait déduire ses amortissements au taux de 31,25 % ( (100/4)% * 1,25 ). Soit la première année ( 8 000 * (100/4) % * 1,25 ) un amortissement total de 2 500 € (dont amortissements économiques : 2 000 € et amortissements dérogatoires : 500 €) ; Ensuite, lorsque l’annuité dégressive devient inférieure au rapport entre la valeur résiduelle par le nombre d’années restant à courir, l’entreprise applique un amortissement égal à une annuité linéaire sur la durée restant à courir (ce dernier se calcule sur la valeur résiduelle de l’immobilisation, compte tenu de la durée d’amortissement restante) En fin d’année 1, le rapport est de 1 833 ( (8 000- 2 500) / 3 ). Le montant de l’amortissement déductible fiscalement est donc de 1 833 € et l’entreprise a comptabilisé un amortissement de 2 000 € selon le mode linéaire. Elle doit donc e ectuer ff une reprise partielle des amortissements dérogatoires qu’elle avait doté en année 1 pour uploads/Finance/ pta-facile 1 .pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Nov 01, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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