Revue de presse de la Direction des Relations Publiques, de la Communication et
Revue de presse de la Direction des Relations Publiques, de la Communication et de la Traduction /Communication Interne, N°40 du Mardi 27/02/2018 CAMEROON-TRIBUNE Place au Conseil électoral après le dépôt des listes de candidatures soumises par les partis politiques voulant prendre part à l’élection des sénateurs. Enow Abrams Egbe, président du Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam) et ses collègues ont lancé hier le processus d’examen des dossiers de candidature. Ils se réunissent à huis clos à la salle VIP du Palais des Sports de Yaoundé à Warda. Difficile d’accéder à ce lieu facile d’accès en temps ordinaire. Néanmoins, d’après les informations glanées sur place, le Conseil électoral va poursuivre son travail dans ce lieu au moins jusqu’au vendredi 2 mars prochain. La direction générale des Elections a déclaré avoir reçu des listes de neuf partis politiques. C’était le 22 février dernier, date butoir de réception de ces documents de candidature. La DGE a donc transmis ces dossiers au Conseil électoral. Au regard du Code électoral, en son article 231 alinéa 3 : « Quinze jours au moins avant la date du scrutin, le Conseil électoral arrête et publie la liste des candidats. Notification en est faite immédiatement au Conseil constitutionnel ». Le Conseil électoral peut accepter ou déclarer irrecevable une candidature, comme le prévoit l’article 125 du même Code électoral. L’élection des sénateurs étant convoquée par le président de la République pour le 25 mars 2018, le Conseil électoral a dès lors jusqu’au 10 mars prochain pour publier la liste des candidats retenus. Candidatures: les dossiers à la loupe Comment les administrations fiscales et douanières des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) peuvent travailler pour maximiser la mobilisation des ressources internes? Comment ces administrations peuvent travailler pour lutter ou plutôt prévenir la fraude fiscale ? Les participants au séminaire interrégional sur l’intégration des missions douanières et fiscales qui se déroule depuis hier à Yaoundé auront certainement les recettes pour parvenir à ces objectifs au terme de la rencontre, le 02 mars prochain. Mais déjà, au cours de la cérémonie d’ouverture présidée par Alamine Ousmane Mey, ministre des Finances du Cameroun en présence des directeurs généraux des Douanes et des Impôts, quelques pistes ont été données. Pour Vivekanand Ramburun de l’Ile Maurice, il faut dans un premier temps dépasser les égoïsmes, les attitudes corporatistes, puis mettre un accent sur l’échange d’informations entre les administrations, harmoniser les systèmes informatiques, faire des formations croisées; mais aussi des contrôles conjoints. C’est sans doute au prix de ces astuces que l’Ile Maurice a pu implémenter ce processus d’intégration qui semble produire des résultats probants aujourd’hui. Car il faut le savoir, le défi de la mobilisation des ressources internes n’est pas des moindres. La lutte contre les fraudes fiscales apparaît comme l’un des moyens pour y parvenir. Au Cameroun, ce système, bien implémenté, va contribuer à aboutir à la vision du gouvernement cette année, à savoir une «mobilisation des ressources internes comme principal levier du financement du budget de l’Etat». Echanger entre partenaires au sujet de la nouvelle donne des livres et manuels scolaires impulsée par le Premier ministre, chef du gouvernement, Philémon Yang en novembre dernier. L’auditorium des Services du Premier ministre a servi de cadre hier à la première réunion du Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques (CNCAMSD). Une rencontre à laquelle l’instance a convié les éditeurs, imprimeurs et diffuseurs/distributeurs pour accorder leurs violons dans l’interprétation du décret du PM. « Il était question de s’assurer que nous avions la même compréhension de la notion du livre unique. Nous nous sommes mis d’accord que celui-ci se réfère à un seul livre par matière enseignée dans tous les établissements qui relèvent des ministères de l’Education de base et des Enseignements secondaires. Dans les écoles et collèges, il y aura dès la rentrée scolaire prochaine, un seul livre au programme », a expliqué Marcellin Vounda Etoa, le secrétaire permanent du conseil. « Tout ce qui se faisait avant n’existe plus. C’est l’occasion de poser publiquement vos problèmes. Vous ne sortirez pas d’ici avec des points d’interrogation », a rassuré le président du CNCAMSD, Jean Paul Komon à l’entame des travaux. Les éditeurs locaux et étrangers ont posé des questions relatives aux critères d’évaluation, de sélection des livres scolaires, aux frais à débourser pour soumissionner à un appel d’offres, 2 Lutte contre la fraude fiscale: Il faut harmoniser les actions Douane-Impôts Livre scolaire: le challenge de la qualité l’année de transition avec les livres déjà validés, la contrefaçon entretenue par certains libraires, entre autres. INVESTIRAUCAMEROUN.COM Sur les 12 mois de l’année 2017, la Société nationale des hydrocarbures (SNH) révèle avoir vendu 27,7 millions de barils de pétrole brut, ce qui a permis de transférer au Trésor public camerounais, au titre de recettes pétrolières, une enveloppe globale de 349 milliards FCFA, contre seulement 291,244 milliards de francs CFA, un an auparavant, soit une hausse de 57,8 milliards de francs CFA. Cette augmentation des recettes pétrolières est consécutive à l’embellie observée, l’année dernière, sur le marché international, par rapport à l’année 2016. En effet, soutient l’entreprise, bras séculier de l’Etat camerounais dans l’exploration et la production pétrolières, en 2017, le prix du baril a oscillé entre 52,3 et 61 dollars US, contre 29,8 et 45 dollars US en 2016. Au demeurant, bien qu’en hausse, les recettes transférées par la SNH, en 2017, sont toujours inférieures aux 378,5 milliards de francs CFA engrangés par le Trésor public camerounais en 2015, peu avant le début de la chute des prix du brut à l’international. Selon la loi de Finances 2018, le gouvernement table sur des recettes pétrolières de 362 milliards de francs CFA, à un prix moyen du baril à 41 dollars US, pour une production globale d’un peu plus de 26 millions de barils. Le 23 février dernier, l’entreprise publique camerounaise, Hydro Mékin, en charge de l’exploitation du barrage Mékin, dans le Sud-Cameroun, a annoncé que la date de la réception provisoire de l’ouvrage hydroélectrique est fixée au 28 mars prochain. Nkwawir Charles, directeur technique du projet Mékin, a ajouté que, si tout se passe bien, la mise en production du barrage de 15 MW, elle, aura lieu au mois d’avril prochain. Les trois turbines sont déjà installées et les essais de production réalisés à 100%. Tous les équipements électromécaniques et hydromécaniques sont déjà installés sur une ligne de 110 Kv. S’agissant de la vente d’énergie et de l’injection au Réseau interconnecté sud (RIS), les formalités administratives, techniques, juridiques et contractuelles sont en cours de règlement avec le régulateur (Arsel), le ministre en charge de l’électricité, le partenaire stratégique 3 Hydrocarbures: l'embellie sur le prix du baril en 2017 augmente de 57,8 milliards FCFA les recettes pétrolières transférées à l’Etat par la SNH Electricité : L'entreprise camerounaise Hydro Mékin programme l'entrée en production du barrage Mékin (15MW), en avril 2018 Eneo. Le Cameroun a confié le marché de construction du barrage Mékin, le 20 octobre 2010, à l’entreprise chinoise China national electric engineering Corp (CNEEC). Soit un total de 90% du coût du projet (hors taxes) a été payé à l’entreprise chinoise, représentant 23,19 milliards FCFA. Selon Hydro Mékin, il reste à payer à l’entreprise 10% du coût du projet HT que la partie camerounaise se doit de supporter pour n’avoir pas respecté la durée conventionnelle de décaissement, entre 2010 et 2014, fixée par Exim Bank Chine. La récente sortie du Cameroun sur le marché des titres publics de la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC), le 21 février 2018 a été marquée par deux faits non négligeables. D'une part le taux de souscription a atteint les 327%, une performance qui se répète depuis le début du deuxième mois de l'année. L'autre fait est le taux d'intérêt moyen retenu, qui a été de 2,97%. En comparaison aux taux de 3,12% en février 2017 et de 3,52% atteint fin 2017, cela constitue une réelle amélioration des conditions d'emprunts sur les obligations dont le délai de remboursement est situé à trois mois. Cette amélioration peut être mieux comprise, lorsqu'on compare la courbe des taux du Cameroun à celle du Gabon, la deuxième économie de la CEMAC en termes de produit intérieur brut. Le pays d'Ali Bongo doit encore payer 4,7% de taux d'intérêt sur ses obligations à trois mois de maturité, soit une prime de près de 2% sur ce que le Cameroun paye. La force retrouvée du Cameroun semble tenir, selon les experts, de la résilience affichée par son économie. Mais dans la réalité on peut surtout noter que les montants sollicités sont plus faibles que la capacité d'absorption du marché des capitaux, et la maturité (durée au terme de laquelle on est remboursé) est assez courte. Le ministre des Marchés publics (Minmap), Abba Sadou (photo), s’est rendu le 23 février sur le chantier de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. Il a indiqué que les études de la section urbaine d’une longueur de près de 10 km, sont achevées. La recherche des financements, elle, est en cours. Pour la première section dite « rase uploads/Finance/ revue-de-presse-270218.pdf
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- Publié le Jan 21, 2022
- Catégorie Business / Finance
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