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 suite page 2 Belgique, Luxembourg : 3,75 e Canada : . . . . . . . . 6,52 $ CAN Suisse : . . . . . . . . . . . . 5,80 FS Port. Cont. : . . . . . . . . . . 4,00 e DOM avion. : . . . . . . . . 4,00 e TOM avion. : . . . . . . . 480 XPF Afrique avion : . . . . . 2500 CFA RIVAROL. RIVA R O L “Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir” N° 2900 10/4/2009 HEBDOMADAIRE DE L’OPPOSITION NATIONALE ET EUROPÉENNE N° 2900 du 10 AVRIL 2009 www.rivarol.com puisque ces paradis constituent, de même que les rémunérations des courtiers de Bourse, des causes très secondaires du chaos économico- financier actuel, qui résulte avant tout de la dictature du crédit procédant elle- même de la dette colossale amassée depuis des décennies par les Etats- Unis… et que les décisions du G20 vont encore alourdir. Selon le commu- niqué final, les mesures prises à Londres vont en effet « permettre dʼin- jecter 5 000 milliards de dollars sup- plémentaires dans lʼéconomie (soit quatre points de croissance en plus) et dʼassurer ainsi sa transition vers un système respectant davantage lʼenvi- ronnement », le dixième de ce pactole revenant au FMI que dirige Dominique Strauss-Kahn. Mais dʼoù vont sortir ces 5 000 milliards de dollars, sinon des planches à billets, ce qui en fera de la monnaie de singe et accélérera donc le krach ? Quant aux paradis fis- caux honnis par Sarko, le G20 les a bien classés en listes “noire” et ”grise”… dʼoù sont curieusement absents les plus performants : Hong Kong et Macao pour la Chine (laquelle a en outre obtenu du président français quʼil répudie officiellement toute aide, financière ou diplomatique, au Tibet libre), le Delaware et la Floride pour lʼHyperpuissance. A part ça, pour citer encore Sarkozy, « ça fait du bien de pouvoir travailler avec un président des Etats-Unis qui a envie de changer le monde et qui comprend que le monde ne se réduit pas aux seules dimensions de son pays ». Lʼennui est quʼà Strasbourg et plus encore le 5 avril à Prague où il a de facto présidé le sommet Europe-Etats- Unis avant de sʼenvoler pour lʼex- empire ottoman, le miraculeux Obama, loin de rompre avec les sinistres années Bush comme lʼaffirme le JDD, a dicté la lex americana avec une insupportable arrogance. Ainsi, à Prague, a-t-il sommé les Vingt-Sept — qui constituent, faut-il le rappeler, la première puissance économique mon- diale et devraient donc exiger un mini- mum de considération, de finaliser au plus vite lʼadhésion dʼAnkara car « les Etats-Unis et lʼEurope doivent considé- rer les musulmans comme des amis, des voisins et des partenaires », si bien quʼ« une entrée de la Turquie dans lʼUnion européenne constituerait un signe important de votre engage- ment dans cette direction et assurerait que nous continuons à ancrer la Turquie fer- mement en Europe ». Même ton dictatorial sur lʼAfghanistan : ne cessant dʼagiter sans la moindre vraisemblance le providentiel spectre dʼAl Qaïda qui menace- rait lʼEurope, le loca- taire de la Maison- Blanche a rudement tancé ses partenaires qui rechignent à enga- ger encore plus de troupes contre les Tali- ban. « Il faut, a-t-il mar- telé, que tous les alliés de lʼOTAN se réenga- gent de manière plus efficace en Afghanistan sur le plan militaire, diplomatique, pour faire face aux besoins de Hirsch et Val : Sarkozy à gauche toute La Shoah et l’immigration, sujets tabous L’escroc Bernard Madoff, banquier d’Israël ? G20, OTAN, Turquie : Obama, pire que Bush « OBAMA LʼEUROPÉEN », « Comment Obama a conquis lʼEurope », titrait le 5 avril, résu- mant lʼeuphorie générale, le Journal du Dimanche. A Londres, où venait de se tenir le sommet du G20, Nicolas Sar- kozy sʼétait quant à lui félicité le 2 avril de sa « très grande proximité » avec le nouvel “Européen”. Et le lendemain, à Stras- bourg où lʼOrganisation du Traité de lʼAtlantique Nord (OTAN) fêtait tout à la fois son soixan- tième anniversaire, lʼadhésion de lʼAlbanie islamo-mafieuse et son remariage avec la France après quarante- trois ans de lʼ« union libre » voulue par De Gaulle, le Français exprimait derechef sa « parfaite identité de vues » avec lʼAméricain dont il exaltait lʼ« ouver- ture dʼesprit » comme la « volonté de construire un nouveau monde » et auquel une claque presque entière- ment composée dʼélus et de militants UMP, afin dʼéviter toute fausse note, avait réservé un accueil enthousiaste. Dans une ville par ailleurs en état de siège et livrée à une violence aveugle mal- gré le déploiement de 25 000 policiers, Chaoten allemands des Black Blocs et racailles du Neuhof ou de Hautepierre et du Pont de lʼEurope unissant leur forces pour vandaliser, dévaster, incendier — entre autres un poste de douanes, une pharmacie, un hôtel et une église. Autant de débordements qui ont consterné les Alsaciens et, jetant une ombre sur son idylle avec son « copain Obama », mis notre pré- sident en fureur. C ERTES, on connaît lʼacuité du tro- pisme atlantique de Sarkozy mais on comprend mal la béatitude quʼil a tirée de ses rencontres avec lʼAméri- cain. Il avait ainsi menacé de claquer la porte du G20 si ses revendications sur lʼabolition des paradis fiscaux nʼétaient pas entendues. Un avertissement qui tenait dʼailleurs de la gesticulation (Dessins de CHARD.) Imprimé en France/Printed in France N° 2900 — 10 AVRIL 2009 — RIVAROL 2 que comme une conséquence). Si les emprunteurs “subprimes” avaient été en mesure de payer, les agences de notation n’auraient pas eu besoin de surnoter cer- tains titres. Le fait premier est donc bien l’appauvrissement des classes moyennes, et cet appauvrissement vient du fonction- nement régulier du capitalisme financier dans sa forme actuelle. Les politiques le savent : s’ils croyaient vraiment à la pana- cée-régulation, il ne se mettraient pas en même temps à parler en catastrophe de la réforme des fondements du capitalisme. Hélas pour eux, le fait de dissimuler les origines de la crise les forcent à dissimuler les solutions pour en sortir. Quand on com- mence une carrière de dissimulateur ensuite on ne peut plus s’arrêter… On a donc droit à ce débat irréel, presque délirant, sur les fondements du capita- lisme, en particulier cette hallucinante division en trois tiers (1/3 pour les salaires, 1/3 pour les profits, 1/3 pour les prélève- ments), totalement arbitraire et ingérable en pratique. Un pur effet d’annonce ! Ce principe des trois tiers semble venir du président français mais également de son entourage éloigné. Après son célèbre « travailler plus pour gagner plus », Nico- las Sarkozy poursuit donc sa carrière de communicant talentueux. Economique- ment ça ne suivra sans doute pas. Les salaires et les profits ne peuvent qu’être rémunérés selon leur productivité margi- nale, c’est-à-dire, pour faire simple, selon leur contribution à un chiffre d’affaires. Ceci est pondéré bien sûr par les conven- tions collectives et les accords de branches , mais les productivités marginales restent et resteront le principe sous-jacent. Ce n’est d’ailleurs jamais rien d’autre que le « travailler plus pour gagner plus ». Un principe dur, non remis en cause par Keynes, raison pour laquelle on classe ce dernier dans les économistes de marché, car il monétise les relations et ne rémunère pas toujours bien les efforts secrets des personnes. Mais il n’y a pas de solution alternative, sinon on tombe dans de pire travers — la paresse, le mensonge, la vio- lence : en somme le communisme. Cette proposition ahurissante de division en trois tiers est donc essentiellement à usage politique et médiatique. La politique économique ne s’assène pas ainsi à coups de marteau comme en cour de cassation (cette attitude est un tropisme juridique typique et Sarkozy est juriste). Les prix se forment tout seuls sur les marchés (et les salaires sont des prix), et cette liberté des prix n’a pas vraiment de rapports avec le développement des inégalités. Et si on s’acharne à diriger les prix, on récolte alors la fuite des cerveaux, le marché noir, et toute sortes d’autres problèmes. Cela ne veut pas dire que les bonus et les primes de départ actuellement si décriés soient acceptables ; simplement, il ne s’agit pas des causes premières de la crise. LE CHAOS RACIAL DÉTRUIT LES NATIONS, ET DONC L’ÉCONOMIE Lesquelles n’ont pas vraiment été trai- tées à Londres, en tout cas les causes purement économiques et financières. Car il en est d’autres dont on ne parle guère, comme par exemple le fait que le chaos racial détruit les nations, et donc leur économie avec. Quand les gens s’en- tendent bien, l’économie elle-même va mieux. Ce simple mécanisme (appelé “externalité”) ne pèse-t-il pas autant dans la balance que cent prétentieuses équa- tions économétriques ? Mr Schweitzer, ex-PDG de Renault et président de la HALDE, semble penser le contraire. Il déclare publiquement que la uploads/Finance/ rivarol-2900.pdf

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  • Publié le Dec 29, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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