La Presse (Paris. 1836) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de Franc

La Presse (Paris. 1836) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La Presse (Paris. 1836). 1836-1952. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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[J- 72(r, 1 X..EÏ Centimes ÉMILE DE GIRARDIN FONDATEUR ABONNEMENTS Troismois.Sixmois.Unan Taris et Dâpahtements.. 6 fr. 12fr. 24 fr. Etranger 9fr. 18fr. 36 fr. RÉDACTION ET ADMINISTRATION rsie Montmartre, Paria adresse télégraphique: KALPRESSB, Paris Téléphone, 3 fils Sèdaction '101-69, 102-80. Administration 101-71 ÉMILE DE GIRARDIN FONDATEUR POUR LA PUBLICITÉ S'adresser au Journal 144, rue Montmartre, Paris (2" arr.) POUR LES A.WOlïCES & BKCIAMES' A la Société de Publicité, 6, place de la Bourse, et à l'Agence de la Presse Nouvelle, 42, rue N.-D.-des-Victoires, Paris, Téléphone, 3 fils: Rédaction 101-69, 102-80. Administration: Wiîbur Wrl^tît! LE CELEBRE AVIATEUR j EST MORT New-York, 30 mai. On mande au New- ïork Times que l'aviateur Wilbi/r Wright a succombé.. ce matin à sept heures, d Dagion \Ohio) emporté par la fièvre typhoïde qui le 'clouait au lit depuis le début dn m-ois. La carrière de l'aviateur Il serait fastidieux de rappeler ici tous les exploits sensationnels accomplis par Wilbur- Wright, le célèbre pilote dont les expérien- ces réalisées en France furent le jioiut de départ du grand mouvement qui s'étend de jour en jour dans Je monde entier." Wilbur Wright fut, avec son frère OrvÙle, le véritable .précurseur de l'aviation. Les premiers vols des célèbres pilotes remontent à 1900, à Kitty Hawh, où les acharnés cher- 1903, fin décembre, vit leurs .premiers vols 19 et 59. secondes, avec appareils à moteur. •- A. cette époque, le biplan Wright, était muni d'ailes gauchissantes, hélices inversas et un' équilibreur à l'avant, un gouvernail de di- rection à l'arrière. De 190-i. v 1907 les Wright perfectionnèrent leur appareil et exécutèrent dans ls landes de l'Ohio des' vols de 20 à 30 nriiM'tos. C'est en 1908, au camp il que les Wright exécutèrent leurs premiers vols en Europe et c'est à partir de cotte date que nos chercheurs stimulés par l'exemple du célèbre Wiibur commentèrent à mettre à exé- cution leurs projet. Avec justice, le gouvernement- français il(- cerna la croix de la Lésion d'homip-nr à W<1- bur et Orville et M. Lazare Weiler. pour r-ompte d'une firme française, acheta 500,OG0 francs les fameux brevets. C'est aux célèbres inventeurs que la France «ou sa suprématie actuelle dans l'aviation Un Récit de l'Attaque de Fez m LE GENERAL LYftOTEY Confirmation du deuxième Assaut LE M SUR LA SITUATION GÉNÉRALE. Le ministère des Affaires étrangères communique la dépêche suivante du géné- rai Lyautey, parvenue ce matin à Paris Fez, 29 mai heure. Reçu le 30, à 3 h. du matin. Remis à 7 heures au Dépa.r- tement. Des contingents considérables ont exécuté hier après-midi et soir, une nouvelle attaque contre face nord et est de la ville. Elle a été repoussée. Dès prise de contact du groupe mobile que je vous avais, signalé, il s'est produit ,une affluence ininterrompue de bandes grossissantes, qui ont occupé le to?nbea.u des M ér inides quelques centaines de Ber- bères ont réussi à. pénétrer dans l'est de la ville. Entre cinq heures et dix hcures, la situation a été téricusc, devant possibili- té d'une défense pied à pied dans les rues. Vers dix -heures, situation s'est dégagée grdce aux: dispositions prises, sous direc- tior général- Moinier, par général Brulard pour ensemble défense de- la ville, et par colonel Gouraud chargé de Fez El-Bali, D2è double barrage intérieur solide a. été organisé. Devant ces dispositions, assail- lanits, qui avaient éprouvé très fortes per- tes clans combat, extérieur, ont abandonné le cotttact pendant la nuit. D'après ?-eu- seignements, ils escomptaient pénétrer plus facilement, grâce au concours de la popïclation. Celle-ci se sentant maintenue leur a échappé, et d'autre part, Ulémas, à la suite conférence que j'avais eue avec eux hier, semblent avoir exercé une cer- taine action. Ce matin 29, dès l'aube, mouvement of- fensif a été repris par détachement mobile de huit compagnies, sous corrtntaicdeirtertt du colonel Gouraud, et poussé au nord de Fez. Il signale que des rassemblements ennemis sont groupés à une dizaine de kilomètres. Bataillon Drech, du 3° tiraille ws, parti cette nuit de Méquinez, doit arriver ce soir amenant important convoi de munitions. Le sultari, d'abord très effrayé dans la soirée d'hier, a été calmé par nouvelles ras- surantes données à mesure. Je vais déjeuner chez lui ce malin. J^s- saierai de prendre, avec scti concours, quel- ques ntesures politiques opportunes moti- vées par l'altitude satisfaisante de la ville, et donriant satisfaction aux éléments sains et infLuents qu'avons intérêt à solidariser, avec nous. Essaierai également désagréga- -lion des tribus: D'autre part, les nouvelles des succès du général Alix, sur rive gauche Moulouya, ont été répandues ici et pet!vent produire efficace impression. Situation- locale momentanément déga- gée. Toutefois, la situation générale mé- rite pas mois une sérieuse attention en raison de ses causes profondes et du voi- sinage des hàrleàs-, Nos pertes dans la soirée d'hier sont 5 tués, R blessés. Je tiens à signaler l'admirable conduite d'es troupes qzei, depuis cinq jours, n'sont cesse d'être te-nues en alerte, jour et nuit. lendemain de Combat La nuit du 26 et la matinée du à Fez La dépêche suivante est partie de Fez au lendema.i,n du premier assaut livré à la ville pàr les tribus et à la veille du nouvel as- saut dont l,e télégramme du général Lyau- tey, que l'on vient de lire, apporte le récit. Les détails que relate cette dépêche se rapportent donc exclusivement à l'attaque du mai "et aux premières heures qui l'ont Taliger, mai. Fez, mai, midi (par pekkas aceéJéré). La nuit, qu'on croyait, il est juste que nous prenions part au deuil qui fralye la famille des inlassables travail- leurs Dayton. LYAUTEY. sur la foi des derniers renseignements par- venus, devoir être agitée, a été calme. Seuls, quelques coups (-le fusil tirés des jar- l'di-ns ont troublé ;e silence. Toutes les précautions avaient été pri- ses. La garnison de Fez, forte de huit com- pagnies de tirailleurs, avait reçu trois com- pagnies de renfort. Les Français, qui tout récemment avaient quitté le quartier pro- | tégé pour s'installer dans la périphérie, avaient été priés de revenir, chacun s'était de nouveau armé comme aux jours de l'émeute. L'ennemi, cependant, n'a pas bougé se repose-t-il pour mieux préparer une nouvelle attaque ? Palabre-t-il pour se disperser après l'échec qu'il a subi Les jours suivants le prouveront. L'attitude de la population a été calme, elle avait d'ailleurs tout à perdre à l'en- j trée en ville des assaillants, qui se seraient j immédiatement transformés en pillards. /L'énergie mise à .-repousser l'attaque en | .employant les moyens nécessaires, même -si ces moyens devaient être le bombarde- ment de la mosquée qui abritait des enne- mis, a produit un excellent effet. Les Ma- | rocains, sentant qu'il y a vraiment quel- que chose de changé, feront accessibles au régime de force qui sera en même | temps un régime de justice. On dynamite trois marabouts C'est uploads/Finance/la-presse-1912-05-31.pdf

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  • Publié le Oct 23, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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