EDITORIAL Attention ! La solitude tue ! Depuis le début de la crise sanitaire l

EDITORIAL Attention ! La solitude tue ! Depuis le début de la crise sanitaire liée au covid-19 et des mesures prises par le gouverne- ment, plus de 10% des maisons de repos remarquent une nette augmentation des idées suicidaires auprès de leurs résidents, ainsi qu’un accroissement des demandes d’euthanasie. À ces personnes l’on a refusé pendant des mois le droit fondamental d’avoir des contacts sociaux, mais il n’y a personne pour remettre en cause ces chiffres. Cela ne choque pas, n’attriste pas. Mourir d’un virus est un drame, puisque la personne n’a pas choisi la mort. Or, en passant par une demande d’euthanasie ou en choisissant de se suicider, c’est un choix qui se veut être délibéré. Il en va de même avec le début de l’existence. Ayant récemment accueilli un deuxième enfant, j’ai été surprise des remarques, venant parfois même de personnes pro-vie, 18 mois d’écart d’âge entre deux enfants étant considéré comme bien trop peu et la question de savoir si c’était un « accident » ou un « bébé de retour de couche » (gloups) a été posée bien plus d’une fois… Ajoutez à ces réflexions la fatigue et les hormones de grossesse, je dois avouer que j’ai eu parfois pris peur. Je n’ose donc imaginer ce que doit ressentir une maman pour qui c’est bel et bien une surprise ou non-désiré, une maman qui apprend que son enfant est malade ou porteur d’un handicap, une maman qui est rejetée par sa famille, ses amis, par l’équipe médicale parfois. Combien de femmes choisiraient de donner la vie si elles étaient entourées? Combien de personnes âgées choisiraient de res- ter en vie si elles étaient moins isolées? Si l’on parle des vaccins qui font gagner aux entreprises pharmaceutiques, osons également parler de la solitude qui fait gagner ceux qui promeuvent une société sans personnes qu’ils jugent « en trop ». Nous avons, en tant que société, en tant que pro-vie une grande responsabilité! Il est facile de se dire pro-vie, mais qu’en faisons-nous dans la vie de tous les jours? Le Centre Familial Saint-Géry est présent pour aider mamans seules, pour des soucis matériels ou pour éclairer et entourer certaines en plein questionnement. Nous avons besoin de votre aide, financière, matérielle, mais surtout de vos talents. Infirmière, psychologue, médecin? Contactez-nous! En France, une association de soutien aux parents qui ont appris un diagnostic de trisomie chez leur enfant a vu le jour, parce qu’ils savent qu’un parent entouré et informé est un parent qui choisit la vie. Aujourd’hui les résolutions « post-covid » sont à la mode. Comme une nouveau départ, un nouveau regard sur le monde, comme une rentrée (telle que l’a fait notre Kot JPV à Louvain-La-Neuve). Le monde a changé en un an et demi, nous for- cément aussi. Quelle sera vôtre résolution? Quelles actions allez-vous entreprendre? Comment répondre à cette solitude ac- centuée? La notre sera de reprendre le périodique en main, et surtout de continuer à se battre pour la vie! Bimestriel d’information n°173 Novembre — Décembre 2021 Edité par « Jeunes pour la Vie » asbl 132 rue Besme 1081 Bruxelles 02 649 08 79 (après 16h ou les WE) jvl-jpv@live.be www.jeunespourlavie.org BE35 0882 1425 7837 édit. resp. : Marie-Emmanuelle André-Dumont Rue Besme, 132 1081 Bruxelles 02 649 08 79 Bur. Dépôt Brux. X Heartbeat Bill au Texas L’État Américain du Texas durcit l’accès à l’avortement grâce à la Heartbeat Bill, la loi « battements de cœur », en- trée en vigueur le 1er septembre 2021. Concrètement, cela signifie que tout avortement après la sixième semaine de grossesse, lorsque quand les premiers battements de cœur de l’embryon sont généralement détectés, est désormais interdit. La loi, proposée depuis mars 2021 et signée par le gouver- neur républicain du Texas, Greg Abott, n’est pas une grande première, puisque c’est le 10ieme état ou cette loi a été si- gnée, même si dans les 9 états le devançant, elle a été annu- lée ou bloquée par une cour de justice fédérale. En 1973, l’arrêt de la Cour Suprême nommé Roe vs Wade garantit à toutes les femmes de tous les États de pouvoir avorter jusqu’à 22 ou 24 semaines, tant que le fœtus n’était pas viable. Depuis, cet arrêt a souvent été contesté et modi- fié dans certains états. Des délais complètement arbitraires ont été proposé, ainsi la période jusqu’à laquelle un avorte- ment est autorisé est établie aux 20 semaines in utero de l’enfant(1 état), à 22 semaines (16 états), à 24 semaines (4 états), 25 semaines (1 état), à la viabilité de l’enfant suppo- sée à 28 semaines (21 états) et enfin 6 états permettent un avortement jusqu’à la naissance. La vice-présidente très « pro-choice » des États-Unis, Kamala Harris, est elle-même en faveur d’un avortement sans restrictions d’âge de l’en- fant. Le Texas est donc l’état le plus strict, mais il n’y a toujours pas de délai limite lorsqu’il s’agit d’un avortement en cas de raisons médicales chez la mère ou liées à la grossesse ou encore si l’enfant présente une malformation ou handicap. Dans les 9 états qui avaient passé cette même Hearbeat Law, une cour de justice a bloqué ou suspendu cette loi. Au Texas la loi a également été brièvement suspendue le 6 oc- tobre, mais le 8 octobre la cour d’appel à jugé cette suspen- sion invalide. Si cette loi est don de nouveau d’actualité, elle est toujours bien contestée. Un site permettant aux citoyens de dénoncer des centres d’avortement ou des personnes qui dépasseraient le terme des 6 semaines pour pratiquer un avortement, a ainsi été pris d’assaut par des « pro- choice ». Au Texas, 9 grossesses sur 1000 se terminaient par un avortement, c’est donc une première grande victoire pour la vie. Mais n’oublions pas qu’un enfant de 5 se- maines a tout autant droit à la vie qu’un enfant de 20 semaines, et que donc il faut espérer que cette loi soit bientôt remplacée par une bien meilleure. Bonne nouvelle, pour conclure, puisque l’état de l’Ohio va bientôt voir la même loi prendre effet en ce 1er no- vembre ! Tiktokke ton avortement Même Simone Veil le disait, un avortement est toujours un drame. Or 47 ans plus tard, une vidéo sur le réseau social TikTok montrant une adolescente se faisant avorter a dé- clenché un débat enflammé sur le droit à l'avortement et sa perception sur réseaux sociaux. L'utilisatrice a publié un clip qui commence par un test de grossesse apparemment positif appartenant à son amie Ashley. La jeune fille montre ensuite le ventre de son amie avant que la vidéo ne les suive dans une centre d’avorte- ment et montre Ashley allongée dans une blouse médicale. La vidéo se veut être légère, presque humoristique, on y voit la maman du bébé qui sera avorté, Ashley, riant nerveuse- ment avant d’entrer dans la salle d'examen. Pas de contenu graphique ou d’images prises lors de la procédure même, mais le ton a déplu à beaucoup de monde. Plusieurs personnalités ont tenu à réagir à la vidéo en dé- nonçant le ton jovial et presque joyeux de la vidéo. Dans un tweet, Lila Rose, présidente du groupe pro-vie Live Action interpelle "Quand la société célèbre l'avortement, faut-il être surpris de voir ce genre de cruauté?" Charlie Kirk, fondateur de Turning Point USA s’étonne faussement que les avorte- ments ne sont plus uniquement. "Surs, légaux et rares. Main- tenant, ils sont célébrés et diffusés sur les réseaux sociaux." L'avortement est un sujet populaire sur TikTok, les hashtags #abortion et #prolife rassemblent plus de 70 millions de vues chacuns. Sous ces hashtags, on retrouve d’autres vidéos de per- sonnes prétendant être à des rendez-vous d'avortement, parfois en blaguant - une femme balançant ses pieds de la table d'examen à côté des mots "quand il vous envoie un texto pour vous souhaiter un bon avortement" - à des simples plans d'une salle d’examen avec le hashtag "abortioncheck". Dans la plupart des vidéos, les femmes sourient, dansent et chantent en synchro sur une chanson à la mode, dans le style des autres vidéos TikTok. Certains comptes se filment dans des salles d’attente ou chez le médecin, faisant croire qu’il s’agit d’un avortement, uniquement pour susciter le débat chez les jeunes et retirer ce côté « triste et dramatique » de l’avortement. Une action applaudie par Planned Parenthood. IBAN : BE35 0882 1425 7837 Les Jeunes Pour la Vie n’ont que vos dons pour continuer à défendre la vie ! Unplanned Unplanned un film américain diffusé en France ce 16 août sur la chaîne C8. Cette chaine n’est pas diffusée sur les télé- visions belges, ceux qui n’ont pas vu le film au cinéma lors de sa sortie n’ont donc pas non plus su le voir en live. Le film au titre « Unplanned » (non planifié) fait débat parce qu’il est basé sur le récit autobiographique d’Abby Johnson, ancienne directrice d’une clinique du Planning Familial aux Etats-Unis, devenue militante pro-vie écœurée par la vraie réalité de l’avortement. Le Planning uploads/Geographie/ 173.pdf

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