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Belgique 278 langues • Article • Discussion • Lire • Voir le texte source • Voir l’historique 50° 50,59′ N, 4° 21,78′ E Pour les articles homonymes, voir Belgique (homonymie). Royaume de Belgique (nl) Koninkrijk België (de) Königreich Belgien Drapeau de la Belgique Armoiries de la Belgique Devise en français : L'union fait la force en néerlandais : Eendracht maakt macht en allemand : Einigkeit macht stark Hymne La Brabançonne 1:04 Fête nationale 21 juillet · Événement commémoré Prestation de serment de Léopold Ier sur la Constitution (1831) Situation de la Belgique dans : - l'Union européenne (vert clair) ; - l'Europe (gris foncé). Administration Forme de l'État Monarchie constitutionnelle parlementaire fédérale Roi Philippe Premier ministre Alexander De Croo Présidente de la Chambre des représentants Éliane Tillieux Présidente du Sénat Stephanie D'Hose Parlement Parlement fédéral Chambre haute Chambre basse Sénat Chambre des représentants Langues officielles Néerlandais Français Allemand Capitale Bruxelles 50° 51′ N, 4° 21′ E Géographie Plus grandes villes (> 100 000 habitants) Anvers, Gand, Charleroi, Liège, Bruxelles, Bruges, Namur, Louvain Superficie totale 30 688 km2 (classé 139e) Superficie en eau 0,82 % Fuseau horaire UTC + 1 (heure d'été + 2) Histoire Gaule belgique 27 av. J.-C.-Ve siècle Royaumes francs 431-843 Basse-Lotharingie 959-1190 Pays-Bas bourguignons 1384-1556 Pays-Bas espagnols 1556-1714 Guerre de Quatre-Vingts Ans 1568-1648 Pays-Bas autrichiens 1714-1789/1790-1792/1793-1795 Révolution brabançonne 1er janvier 1787-3 décembre 1790 États-Belgiques-Unis 11 janvier-2 décembre 1790 Départements réunis 1792-1793/1795-1814 Royaume uni des Pays-Bas 1815-1839 Campagne de Belgique 15 juin 1815-20 juin 1815 Révolution belge 25 août 1830-21 juillet 1831 Déclaration d'indépendance 4 octobre 1830 Traité des XXIV articles 19 avril 1839 Gouvernement général impérial allemand de Belgique 1914-1918 Administration militaire de la Belgique et du Nord de la France 1940-1945 Question royale 1945-1951 Affaire de Louvain 1967-1968 État Fédéral 1970- Démographie Gentilé Belge Population totale (1er janvier 20211) 11 507 163 hab. (classé 82e) Densité 375 hab./km2 Économie PIB nominal (2022) 609,887 milliards de $ + 1,64 % (21e) PIB (PPA) (2022) 715,658 milliards de $ + 8,48 % (38e) PIB nominal par hab. (2022) 52 484,570 dollars + 1,17 % (17e) PIB (PPA) par hab. (2022) 61 586,771 dollars + 7,97 % (20e) Taux de chômage (2022) 5,9 % de la pop. active - 4,58 % Dette publique brute (2022) Nominale : 581,379 milliards d’euros + 5,93 % Relative : 107,473 % du PIB - 0,72 % IDH (2021) 0,9372 (très élevé ; 13e) Monnaie Euro ( EUR ) Divers Code ISO 3166-1 BEL, BE Domaine Internet .be Indicatif téléphonique +32 Organisations internationales ONU OTAN COE UE OMC OIF OCDE modifier La Belgique (/bɛlʒik/a Écouter ; en néerlandais : België /ˈbɛlɣiǝ/b Écouter ; en allemand : Belgien /ˈbɛlgiən/c Écouter), en forme longue le royaume de Belgiqued, est un pays d’Europe de l'Ouest, bordé par la France, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg et la mer du Nord. Politiquement, il s'agit d’une monarchie constitutionnelle fédérale à régime parlementaire. Elle est l’un des six pays fondateurs de l’Union européenne et accueille, dans sa capitale Bruxelles, le Conseil de l'Union européenne, la Commission européenne, les Commissions parlementaires et six sessions plénières additionnelles du Parlement européen, ainsi que d’autres organisations internationales comme l’OTAN. Le pays accueille également, à Mons, le Grand Quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE). La Belgique couvre une superficie de 30 688 km23 avec une population de 11 507 163 habitants au 1er janvier 20211, soit une densité de 373,97 habitants/km2. Située à mi-chemin entre l’Europe germanique et l’Europe romane, la Belgique abrite principalement deux groupes linguistiques : les francophones, membres de la Communauté française et les néerlandophones, membres de la Communauté flamande. Elle comprend également une minorité germanophone représentant environ 1 % de la population et constituant la Communauté germanophone de Belgique. Les régions administratives de Belgique sont des entités fédérées comprenant : la Région de Bruxelles-Capitale au centre, une zone officiellement bilingue mais très majoritairement francophone, la Région flamande néerlandophone, au nord, et la Région wallonne francophone, au sud4. C'est dans l'est de la région wallonne que réside la Communauté germanophone, dans les cantons d'Eupen et Malmedy, frontaliers avec l'Allemagne5. La diversité linguistique de la Belgique et ses conflits politiques connexes sont reflétés dans son histoire politique et dans son système de gouvernement complexe6,7. Historiquement, la Belgique, le royaume des Pays-Bas et le grand-duché de Luxembourg étaient connus, aux XVe – XVIIe siècles, sous le nom de Pays-Bas, région qui correspondait à un territoire un peu plus vaste que l’actuel Benelux, puisque les régions de Lille, Arras, Douai, Valenciennes, Montmédy, ou encore Thionville en faisaient partie. La région qui couvrait donc une partie de la Belgique ainsi que du nord et de l'est de la France était qualifiée de « Belgica » dans les documents rédigés en latin, ce qui était le nom qui avait été repris pour désigner les deux provinces romaines entre lesquelles la Gallia Belgica, conquise par Jules César et créée province romaine par Auguste, fut divisée en 297 sous Dioclétien, l'une, la Belgica prima ayant pour capitale Trèves et l'autre, la Belgica secunda ayant pour capitale Reims. De la fin du Moyen Âge jusqu’au XVIIe siècle, le territoire correspondant à la Belgique est un centre commercial et culturel prospère et relativement cosmopolite dans ses principales villes. Du XVIe siècle jusqu’à la Révolution belge en 1830, quand la Belgique fait sécession des Pays-Bas, le territoire belge fut le théâtre de nombreuses batailles — essentiellement diplomatiques — entre différentes puissances européennes, ce qui l’amène à être qualifié de « champ de bataille de l’Europe »8, une réputation qui fut renforcée par les Guerres mondiales. Depuis son indépendance, la Belgique participa à la révolution industrielle9,10 en ayant été notamment la deuxième puissance industrielle du monde pendant près d'un siècle11,12 et, durant le cours du XXe siècle, elle posséda plusieurs colonies en Afrique13. La deuxième moitié du XXe siècle a été marquée par des tensions entre les Flamands et les Wallons en raison des différences de langues et du développement économique inégal des deux régions. Ce conflit a mené à plusieurs réformes de grande envergure, dont une transition d’un État unitaire à un État fédéral. Toponymie La première mention de la Belgica est apparue dans les Commentaires sur la guerre des Gaules, relatant la conquête du territoire par Jules César. Ces termes disparaissent presque complètement après les grandes invasions, en ne subsistant que sous la plume de quelques ecclésiastiques. Ils ne réapparaissent qu'à la seconde moitié du IXe siècle après la scission de l'empire de Charlemagne avec la création de la Lotharingie. Les clercs de l'époque utilisent le terme Belgica pour désigner le royaume de Lothaire II situé entre la Gallia de Charles le Chauve et la Germania de Louis le Germanique. Les dénominations Belgae, Belgica, Gallia Belgica disparaissent de nouveau au XIIe siècle après la disparition de la Lotharingie. « Ses habitants sont appelés Belgae. Aux yeux des clercs se piquant de purisme antique, le mot Lotharingia n'est qu'un monstrueux barbarisme. Belgica est beaucoup plus noble : ce nom a une véritable sonorité antique. Après le morcellement de la Lotharingie, à la fin du XIIe siècle, l'emploi des termes Belgae, Belgica, Gallia Belgica dans leur acception « lotharingienne » disparaît complètement du vocabulaire politique. » Ils réapparaîtront sous les ducs de Bourgogne14. Aux XVe et XVIe siècles, les différents territoires se retrouvent peu à peu sous la même autorité. Le terme Belgica réapparaît avec les humanistes de la Renaissance, mais son utilisation reste limitée dans les cercles intellectuels et répond à un besoin car on cherche des dénominateurs communs pour ces principautés. Sous Philippe le Bon, duc de Bourgogne unificateur des provinces de ce que l'on appelle d'un nom très général les « Pays-Bas bourguignons », apparaît la dénomination Leo Belgicus, signifiant Lion belgique, ce qui se traduit sur les cartes par un lion dressé dont la silhouette recouvre plus ou moins la forme géographique des possessions bourguignonnes. Un autre terme apparaît : Belgium, Belgia. À cette époque, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et le Nord de la France actuels étaient connus comme les Pays-Bas ou les Provinces belgiques (« belgique » étant alors un qualificatif), qui couvraient plus ou moins le territoire des Dix-sept Provinces, sans la principauté de Liège qui a toujours été une enclave. Plus tard, après les soulèvements populaires contre la politique oppressive du successeur de Charles Quint, la division des dix-sept provinces des Pays-Bas bourguignons donne naissance à deux noms propres pour désigner les deux pays, Belgica Foederata pour les Pays-Bas du Nord, Belgica Regia pour ceux du Sud, ces derniers occupant, sur la carte de l'Europe occidentale, la place de ce qui sera plus tard celle de la Belgique moderne. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le mot Belgique redevient donc un terme administratif et également le nom d'une allégorie représentant la « nymphe des Pays-Bas ». Sa portée sémantique se réduit cependant après la division des Dix-sept provinces qui résulte de la guerre de Quatre-Vingts Ans : il est de plus en plus utilisé pour ne parler que des provinces méridionales et ses habitants uploads/Geographie/ 5-cours-belgique.pdf
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- Publié le Oct 21, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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