QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 30 78 47/48/49 (LIGNES GROUPÉES) FAX : (021) 30 78 71 - N° 6062 DIMANCHE 29 JUILLET 2012 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Publicité FLAMBÉE DES PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES AFP Mauvais départpour les Algériens P .26 JEUX OLYMPIQUES DE LONDRES Yahia/Liberté Marché de Rovigo Le gros dans le détail P .2/3 Les gangs mettent Belouizdad sous tension P .6 LES AFFRONTEMENTS RISQUENT DE REPRENDRE DANS LE QUARTIER Le MSP ne participera pas au prochain gouvernement P .4 LE CONSEIL CONSULTATIF DU PARTI L’A DÉCIDÉ HIER F.2735 Dimanche 29 juillet 2012 2 LIBERTE L’actualité en question MERCURIALE À BÉJAÏA Quand les étiquettes dansent la farandole Dans tous les points de vente de fruits et légumes (couverts ou à l’air libre), de viandes et même de produits d’alimentation générale, c’est le vertige. L a flambée, certes, mais également des écarts “choc” entre les prix d’un même produit, des fluctuations paradoxales, l’assommoir en somme. Et ce malstrom n’incite ni au sourire ni à la courtoisie, en tout cas. Ce sont de vrais “départs de feu” intempestifs que ceux consta- tés aussi bien dans les marchés couverts que dans ceux qui ne le sont pas (souks hebdomadaires, magasins d’ali- mentation générale “à l’extérieur”, ca- mionnettes et autres vendeurs infor- mels “poussée asperge” et squatteurs de bouts de trottoir). Les prix des légumes, des fruits, des viandes rouge et blanche sont comme pris de convulsions. Ab- solument déroutants, que ces écarts “choc” entre les prix affichés pour un seul et même légume ou fruit par deux maraîchers. L ’ exemple de la cour- gette est des plus ahurissants : 90 DA le kg ici, et juste en face c’est 120 DA, alors que c’est la même qualité, le même gabarit. Idem pour la carotte qui n’est cessible qu’à 120 DA le kg chez certains, tandis que d’autres l’affichent à 85 DA seulement. À la question osée et courageuse de savoir “pourquoi ces écarts considérables ?” (entre 35 et 40 DA quelquefois, pour un même pro- duit), des commerçants, pondérés et point agressifs comme certains le sont, véhéments dans leurs réactions quand un client s’aventure à faire un quel- conque commentaire, nous expliquent que “les générateurs de tension infla- tionniste et d’instabilité des prix au dé- tail sont les marchés de gros (manda- taires), ces derniers rejetant la balle aux producteurs qui cèdent aisément à la tentation de vendre vite à des intermé- diaires hors circuit légal et c’est alors la confusion totale, l’anarchie… ” Aussi surprenantes et inexplicables, donc, ces situations paradoxales, également, dont celle qui amène à en déduire qu’il est préférable de faire son marché, quelquefois, chez l’épicier du quartier qu’au marché couvert. En effet, si les haricots verts coûtent entre 160 et 170 DA dans ces espaces couverts ré- servés aux maraîchers et bouchers, ce légume, de même qualité et fraîcheur ne coûte que 130 DA le kg chez l’épi- cier du coin (?!). L ’autre caractéristique de la mercuriale, cette année, parti- culièrement, ce sont ces fluctuations “éclair” et imprévisibles : la pomme de terre, par exemple, n’arrête pas de “tanguer”, affichant tantôt 45 DA le kg, tantôt 35 DA, puis 30 pour remonter à 45 DA. Seule la tomate semble avoir opté pour un 50 DA rivé, “pourvu que ça dure !” entend-on… Poivron et pi- ment se situent entre 85 et 90 DA le kg, la laitue ou salade verte oscille entre 95 et 100 DA, la betterave et l’oignon ces- sibles à 40 DA le kg, en général. Puis viennent les fruits, dont la pomme gol- den d’importation, certes, mais dont nul ne peut justifier ce bond pour le moins scandaleux de 60 DA sur 1 kg seulement depuis le début du Ra- madhan : de 180 DA le kg, elle passe à 240 DA. Les différentes variétés de melon (le jaune, le cantaloup) n’affi- chent pas les mêmes prix, non plus, d’un endroit à un autre : 120 DA, 150, DA le kg de prunes vertes… En der- nière minute, c’ est la bouteille d’un litre de Coca ainsi que la barquette (3 boîtes) de thon (Maratun), chez l’épi- cier, qui suscitent le plus de com- mentaires. 5 DA d’augmentation pour le premier, plus de 45 pour l’autre. Autres… thons, autres mœurs ! MUSTAPHA BENSADI Liberté :D’abord,pouvez-vous nous faire la pré- sentation de votre entreprise ? Mourad Hatoum : Bien, moi personnellement, je suis arrivé à la tête de l’entreprise en 2008. De- puis, j’ai toujours œuvré à imposer une bonne gestion pour mieux organi- ser ce grand marché. Au début, la tâche n’ était pas du tout facile,vu l’ état de détérioration de ce mar- ché. Dieu merci, grâce aux efforts consentis par la di- rection, aujourd'hui, je peux dire que la gestion est bonne à 90%. L’amélioration de l’état du marché a été rendue possible grâce aussi aux efforts consentis par les autorités locales, à travers notamment les travaux de réfection, dont le bitumage d’une grande par- tie du souk, réalisés en 2011. Le coût de ces tra- vaux est estimé à 19 milliards de centimes. Cependant, la location a été depuis revue à la hausse. Elle est passée de 12 milliards à 19 mil- liards l’an. Franchement, c'est un peu excessif. Qu’en est-il de la sécurité au niveau du marché ? Sur ce plan, je vous assure que la sécurité est as- surée à 100%. Vous pouvez poser la question à tous les marchands ici présents et ils vous diront la même chose. Pour ce faire, nous faisons travailler exacte- ment 140 agents qui sont répartis en trois équipes pour couvrir les 24 heures. Mieux, il nous arrive même d’avancer 65 agents jusqu'à l’exté- rieur du marché pour sécuriser nos clients. Toutefois, il est vrai que le problème de sécuri- té se pose toujours à l'extérieur du marché. Pour commettre leurs forfaits, les voleurs profi- tent notamment de la série de dos d’âne dressés tout au long du chemin menant vers le marché, qui obligent les marchands à ralentir. Par ailleurs, et je tiens à le dénoncer publique- ment, la police ne fait pas son travail. Je m'explique : à chaque fois que les policiers ar- rêtent un voleur, ce dernier est souvent libéré au plus tard le lendemain. Cependant, je ne nie pas, pour autant, que le com- missaire de la ville de Bougara affiche une bon- ne volonté, mais il manque d'effectifs pour mieux répondre aux exigences de cette ville en termes de sécurité. Vous n’êtes certainement pas sans savoir qu'on parle de la mafia de Rovigo. Un commentaire ? Les gens sont libres de parler, mais je défie qui- conque de prouver qu'il existe une mafia qui im- poserait son diktat sur le marché des fruits et lé- gumes. On accuse aussi souvent la présence des mar- chands sans registre du commerce... À cette question précise, je vous le dis franche- ment : si on décide un jour d'appliquer la loi dans toute sa rigueur, le citoyen payera les légumes et les fruits à des prix imaginaires. Sachant que notre marché accueille une moyenne de 10 000 mar- chands par jour, dites-nous alors comment allons- nous pouvoir contrôler tout ce monde ? MOURAD HATOUM, LOCATAIRE-GESTIONNAIRE DU MARCHÉ À “LIBERTÉ” “Il n’y a pas de mafia des fruits et légumes à Rovigo” Entretien réalisé par : F. A. L es unités des gardes-frontières ont réussi à intercepter de grands convois de transport de carburants et de marchandises durant la première semaine du mois de Ramadhan. Après l’affaire des 30 tonnes de farine saisies sur l’autoroute Est-Ouest, à hauteur de l’axe reliant Oran à Relizane, les GGF ont multiplié les pa- trouilles, tant à l’Est, à l’Ouest qu’au Grand-Sud. C’est ainsi que les mêmes services ont récupéré, durant les dernières 48 heures, 11 000 litres de carburant, 3,5 quintaux de produits alimen- taires, 60 têtes de cheptel et 3 véhicules aban- donnés par des contrebandiers. Au plan des ar- restations, il a été procédé à l’interpellation de di- zaines de fraudeurs, tant Algériens que Magh- rébins, tous affiliés aux réseaux transnationaux basés au Maroc, en Tunisie et en Libye. Cette quantité impressionnante de marchandises vient s’ajouter aux saisies opérées la veille et le premier jour du mois de jeûne. En effet, indique notre source, à Oum El-Boua- ghi, les gendarmes de Rahia ont récupéré, lors d’une patrouille, 362 boîtes de miel dissimulées sous un pont. Cette marchandise est vraisem- blablement destinée à être récupérée par des contrebandiers aux fins de l’exporter frauduleu- sement vers la Tunisie et, en contrepartie, im- porter d’autres produits très prisés en ce mois sa- cré par les consommateurs algériens. À Jijel, 23 990 sachets de tabac à chiquer et un matériel de fabrication de la même substance ont été saisis par les enquêteurs de la GN qui ont traduit en jus- tice les mis uploads/Geographie/ 6062.pdf

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