INTRODUCTION Il y a une différence entre aimer et apprécier. Apprécier quelqu’u

INTRODUCTION Il y a une différence entre aimer et apprécier. Apprécier quelqu’un c’est une chose, aimer c’est une autre chose. Il y a une différence entre aimer et apprécier. Apprécier, nous apprécions tout simplement (et nous ne savons même pas pourquoi), c’est une question de sympathie, d’affinité... cependant « aimer » c’est une attitude de cœur, aimer c’est servir, aimer signifie s’occuper. Par exemple, comment est-ce que j’aime mon épouse (c’est clair que les détails intime vous n’avez pas besoin de savoir) ? Exemple. Un autre exemple, imaginons qu’un jour une personne affamée entre ici dans la salle. Puis elle vient discuter avec moi, et elle me dit : Léo, je meurs de faim. Et je réponds : baissez la tête et je vais prier pour vous ! Je chasse maintenant tout esprit de faim ! Esprit de faim, je t’ordonne, sors de ce corps. Et maintenant je vous bénis au nom de Jésus. Je décrète la victoire dans votre vie. Vous n’aurez plus jamais faim dans votre maison. Recevez cette promesse. Allez en paix, que Dieu vous bénisse. Si Jésus était assis juste à côté, il aurait dit : - Attends voir, qu’est-ce qui vient de se passer ? - Seigneur, je suis un homme de foi. J’ai béni la vie de cette personne, et maintenant Dieu va commencer à agir dans sa vie. J’ai libéré́ la puissance de Dieu sur sa vie. Vous imaginez cela ? Rien à voir. Jésus m’aurait dit : Léo, je ne veux pas savoir ce que Dieu peut faire dans la vie de cette personne, je veux savoir ce que toi (qui es un homme de foi) vas faire pour arrêter sa faim. C’est de cela qu’il s’agit. J’ai cette impression que plus loin de Dieu nous sommes (c’est-à-dire, plus loin je suis de la source du vrai amour), plus loin les autres des autres nous sommes aussi. Plus insecure nous sommes de nous-mêmes, plus d’honte nous avons de nous- mêmes, plus coupables nous nous sentons, plus perdue dans nos identités, plus loin les uns des autres nous sommes – c’est pourquoi avant de parler de ce thème, je vous ai parlé justement de notre relation avec Dieu, et de notre assurance en Jésus- Christ (notre assurance en tant que fils et fille bien aimé, et notre assurance dans la grâce de Dieu envers nous). Parce qu’autrement, plus loin je suis de Dieu, plus loin je suis de moi-même, moins j’aurais envie de t’aimer. Autrement dit, je suis devenu un objet, je suis vivant mais ma vie est morte, ma vie ne se traduit pas en actes, je vie pour moi, et ça suffit. Tout est à moi et pour moi. Et je pense que c’est tout à fait. Quand Jésus arrive, il rencontre son peuple, la nation d’Israël, défigurer. Israël était le peuple choisi pour exprimer l’amour de Dieu, pour exprimer la gloire de Dieu, pour être la lumière de toutes les nations. Mais, Israël s’était éloigné de Dieu. Et l’une des critiques la plus fortes que Jésus à fait à la nation d’Israël fut (marc 8) : « vous avez le cœur endurci. Vous avez des yeux : mais vous ne voyez pas. Vous avez des oreilles : mais vous n’entendez pas ». Autrement dit, vous êtes devenus insensible, indiffèrent, il n’y a plus d’amour là. Quand Jésus dit cela, il cite le psaume 115, qui est un appel clair à faire confiance à Dieu, et non pas aux idoles. Parce que les idoles sont d’argent et d’or, fabriquées par des hommes. Elles ont une bouche mais ne peuvent parler ! Elles ont bien des yeux, mais elles ne voient pas. Elles ont des oreilles, mais qui n’entendent rien ; elles ont des narines mais qui ne sentent rien. Elles ont bien des mains, mais ne peuvent toucher ; elles ont bien des pieds, mais ne peuvent marcher. Et qu’est-ce qui est pire ? Ils leur ressemblent, tous ceux qui les fabriquent, tous ceux qui mettent leur confiance en elles. Israël est le peuple choisi pour exprimer la gloire de Dieu, est devenu comme ses idoles (qui ont une bouche, mais ne parlent pas ; ont des oreilles, mais n’entendent pas ; ont des mains, mais ne touchent pas ; ont un cœur, mais qui ne compatit pas). Alors, Jésus arrive et commence à agir au milieu d’Israël. Et, chaque miracle de Jésus, en plus d’être un signe messianique, était aussi une parole prophétique et un appel à revenir à Dieu. Luc 11:14 Jésus rencontra un homme sous l’emprise d’un démon muet. C’est quelqu’un qui a une bouche, mais qui ne parle pas. Alors, Jésus vient et délivre cet homme. Maintenant il a une bouche et il parle. Marc 3 Jésus entra dans la synagogue. Il y avait là un homme qui avait la main paralysée (des mains qui ne touchent pas). Jésus guérit cet homme. Avant il avait des mains, mais qui ne touchaient pas. Maintenant, il a des mains et il touche. Luc 17 Jésus guérit 10 lépreux. La communauté d’Israël n’expérimentait pas la guérison des lépreux. Les lépreux étaient exclus de toute vie sociale. Ils ne pouvaient pas fréquenter le temple, personne ne pouvait les toucher. Mais, Jésus guérit 10 lépreux d’un coup, et leur demanda d’aller leur montrer aux prêtres. Quand Jésus envoya le lépreux (désormais guéri) chez les prêtres, c'est comme si Jésus envoyait un message : « Vous prêtres d'Israël, vous avez des mains mais vous ne touchez pas ce qui est impur. Vous avez un coeur mais vous n’aimez pas le lépreux au bord du chemin ». Jean 9:32 c’est écrit que : Depuis que le monde est monde, jamais on n’a entendu dire que quelqu’un ait rendu la vue à un aveugle de naissance. Mais, Jésus guérit l’aveugle de naissance. Pourquoi ? Pour comprendre cela, il faut comprendre la question que les disciples ont posé lorsqu’ils ont vu l’aveugle : Pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce à cause de son propre péché ou de celui de ses parents ? Parce que s’il est né aveugle, c’est parce qu’il l’a mérité, il a été maudit par Dieu. C’était soit son pêché, soit le pêché des ses parents. Mais, comment se fait-il que quelqu’un ait pu pêcher avant de naître ? La réponse des rabbins c’était : dans le ventre de la mère. … quand le bébé donne un coup de pieds…je rigole, mais les rabbins avaient cette discussion. Jacob et Esaü, se sont disputés dans le ventre. Ils ont fait un match de boxe pour voir qui serait le premier-né. Alors, les disciples ont demandé : qui a péché ? Jésus dit : ni l’un ni l’autre. Il est aveugle pour que l’œuvre de Dieu puisse se manifester en lui. Mais, personne n’avait entendu parler de guérison d’un aveugle-né. Pourquoi ? Parce qu’un aveugle-né était sous la malédiction de Dieu, donc guérir un aveugle signifiait annuler la malédiction de Dieu. Personne ne pouvait faire cela, sauf le Messie. Alors Jésus guérit l’aveugle de naissance, et la confusion commença. Le comité d’enquête commença à examiner cette histoire. Ils allèrent à la recherche de l’aveugle, des voisins, et de tout le monde qui vivait avec lui, et ils demandèrent : - C’est bien lui qui a été guéri ? Lui qui était aveugle depuis sa naissance ? Ceux qui ne voulaient pas se compromettre, dirent : hum, hmm, je ne…peut-être que…en tout cas c’était quelqu’un qui lui ressemble. Puis ils allèrent discuter avec les parents de l’aveugle. Quand le comité d’enquête arriva et demanda : « C’est bien ça ? Etait-il vraiment aveugle depuis sa naissance ? » Les parents de l’aveugle, parce qu’ils avaient peur des chefs juifs et peur d’être exclus de la synagogue, dirent alors : « on ne sait rien, demandez lui, il est déjà adulte ». Puis, ils allèrent discuter avec l’aveugle. - c’était bien toi ? - je n’en sais rien, je sais juste que j’étais aveugle et maintenant je vois. - mais qui t’a guéri ? - je n’en sais rien, j’étais aveugle. Quand il est arrivé, je ne l’ai même pas vu. C’est seulement après que Jésus alla à la rencontre de l’aveugle, et se révéla à lui. Maintenant il a des yeux, et il voit. Avant il avait des yeux mais ne voyait pas. APPLICATION Mais, bon, qu’est-ce que tout cela a à voir avec nous aujourd’hui ? Dans la bible, toutes ces limitations physiques nous suggèrent (ou nous montrent) qu’il existe d’autres types de limitations encore plus graves au-dedans de nous. C’est tout ce qui nous rend aveugle, qui bouche nos oreilles, qui freine notre langue, qui attache nos mains/nos pieds. Il est plus limité celui qui ne sait pas aimer, que celui qui ne peut pas voir. Il est moins humain celui qui blesse les gens, et ne sait pas demander pardon (ou pardonner), que celui qui a besoin de béquilles pour se promener. Il est moins humain celui qui n’a pas la uploads/Geographie/ aimer-coast-camp.pdf

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