AMELIORATION PISCICOLE-ETUDE DU CAS DE L’Oréochromis niloticus INTRODUCTION Les

AMELIORATION PISCICOLE-ETUDE DU CAS DE L’Oréochromis niloticus INTRODUCTION Les poissons d'eau douce constituent, la principale source de protéines animales de l'alimentation, dans les zones rurales des Hautes Terres de Madagascar. En effet, la petite pêche familiale et la pisciculture en étang ou en rizière suppléent pour une grande part à l'absence de structure de distribution de la viande. Il en est de même pour les produits de pêche séchés ou fumés. Depuis toujours en outre dans les zones de lacs ou de marécages, la pêche commerciale est pratiquée pour la revente en frais vers les grandes agglomérations, ou parfois pour la conservation (poisson séché ou séché-fumé). La principale contrainte de la commercialisation du poisson frais étant le transport, seules les régions faciles d'accès vers les marchés ont vu se développer des flux notables : environs d'Antananarivo, notamment la zone d'Ambohitrimanjaka ; région du lac Itasy ; et plus récemment les régions de Miandrivazo (qui a actuellement, bésoin d’amélioration) et du lac Alaotra. L'élevage du Tilapia en étang a permis des rendements annuels supérieurs à 2,510 Kg à l'hectare. Poisson comestibie, le Tilapia est d'un élevage facile et prospère également bien en eaux douces, saumâtres ou salées. Originaire des eaux chaudes d'Afrique, le tilapia, Oreochromis niloticus, est un poisson très apprécié. Peu exigeant pour sa nourriture, à croissance rapide, il s'adapte à des environnements variés et se reproduit facilement. On peut l'élever presque partout dans les eaux douces. Cependant, sa production est insuffisante pour les besoins de la population. C’est ainsi que dans la dernière partie de ce présent dévoir, des stratégies de développement de la pisciculture sont proposées visant à améliorer le rendement en poisson. GENERALITE SUR LE TILAPIA Historique 1950 : Introduction de Tilapia nigra ou Oreochromis spirulus niger. En ce temps-là, on a constaté une faible prolificité avec une performance de croissance assez basse, ce qui veut dire que la pisciculture est abandonnée. 1951 : Introduction de l’espèce Tilapia melanopleura et Oreochromis macrochir. Ces deux-là sont bien adaptées à Madagascar. 1955 : Introduction de Oreochromis mossambicus qui a un régime alimentaire herbivore. On a découvert aussi la culture de Oreochromis niloticus qui est le plus admis par la majorité des paysans Malgaches vu qu’elle est facile à cultiver, elle a une forte résilience par rapport aux autres espèces, de plus elle n’exige pas beucoup d’aliments et son entretien démeure éxécutable dans la pisciculture. Embranchement Règne :Animal Embranchement :Vertébré Sous-embranchement :Gnathostomes Super classe :Osteichthyens Classe :Poissons Super ordre :Téléostéens Ordre :Perciformes Sous-ordre :Percoïdes Famille :Cichlidae Genre :-Tilapia Espèce :zillii, macrochir -Oreochromis Espèce :niloticus, melanopleura, mossambicus Oreochromis niloticus Aspect externe La femelle a une couleur verdâtre, tandis que le mâle de couleur vive sutout au moment de la reproduction. Les Oreochromis niloticus présenteent une gorge et ventre rouge avec un dos et un flanc bleus, leur caudale sont en générale arrondie avec des stries verticales. Physiologie Anatomie METHODOLOGIE Objectifs Ce dévoir est basé surtout sur des objectifs bien distingués, à savoir : - L’amélioration de la station piscicole de Miandrivazo : des stratégiies de developpement sont citées à la dernière partie de ce dévoir. Il faudrait donc appliquer quelques unes de ces stratégies vu que leurs importances sur la production sont bien démontrées. - La production permanente de Oreochromis niloticus dans différentes régions de Madagascar. Il suffit de savoir si le milieu ou l’endroit est bien adapté à la pisciculture. Méthodes CARACTERISTIQUES AVANTAGEUSES DE L’Oréochromis niloticus Taille et poids Fécondité La fécondité commence à partir d’une taille égale à 70mm. Le nombre d’oeufs de Oreochromis niloticus augmente en fonction de son poids(RASOAMAMPIANINA, 1998). Cela signifie que la fécondité pour cette espèce est très élevée. La fécondité absolue augmente avec la taille des femelles. La fécondité absolue minimale observée est de 340 ovules pour une femelle de 26 g, la fécondité maximale de 3.500 ovules pour une femelle de 550 g (Mélard, 1986). En revanche, la fécondité relative (exprimée en nombre d'oeufs fécondés ou d'alevins produits par kilogramme de femelle) varie en sens inverse du poids moyen des femelles de tilapia. Ceci oblige, pour une production maximale d'alevins avec une même biomasse de géniteurs, à conserver un nombre élevé de femelles de petite taille, d'environ 100 à 150 g(Mélard, 1986). Maturité La maturité sexuelle intervient plus précocement et à une taille plus réduite en condition d'élevage que dans le milieu, elle commence à partir du poids supérieur à 5g (RASOAMAMPIANINA, 1998). La première maturation sexuelle intervient généralement vers l'âge de deux à trois ans. en conditions optimales dans le milieu naturel (lac) alors qu'en conditions défavorables telles que la captivité dans de petits étangs, la reproduction peut intervenir dès l'âge de trois mois (McBay, 1961 ; Ruwet et coll., 1976). naturel. L’augmentation de la température du milieu correspond à l’augmentation de la maturité. Reproduction En conditions optimales et à une température de 25 à 28°C, une femelle de 0. niloticus peut se reproduire tous les 30 à 40 jours (Ruwet et coll., 1976), mais on observe une très forte variabilité individuelle (Mires, 1982); Ainsi, selon cet auteur, la fréquence de ponte en aquarium d'une femelle de O. niloticus de 400-500 g de poids moyen varie de 23 à 50 jours avec une très grande variabilité du nombre total de pontes obtenu (deux à sept) - durant la période d'observation considérée (11 mois). La production d'hybrides de Oreochromis est réalisée depuis une trentaine d'années et a atteint dans les années 1970 une dimension commerciale (en Israël au début, puis dans de nombreux autres pays ensuite). Le but recherché par ces hybridations est généralement double: héritage de qualités parentales favorables (croissance, résistance au froid, meilleure capturabilité, coloration du mésentère, etc.) et obtention d'un fort pourcentage de mâles. L'utilisation de ces croisements interspécifiques s'est toujours heurtée à un double problème de faible fertilité en comparaison des reproductions lntraspécifiques (Rothbard et coll., 1983) et de maintien de lignées pures de géniteurs en vue d'obtenir des descendances proches de 100 % de mâles. Une prolificité accrue a pu être obtenue en sélectionnant les souches parentales (Hulata et coll., 1985) ou en utilisant des hybrides FI comme géniteurs, un traitement hormonal masculinisant étant ensuite appliqué aux descendances (Roth bard et coll., 1983). Grace à son armature squelettique bien différenciée, le Oreochromis niloticus peut accéder rapidement à la formation de la muscle. Ce qui entraîne une réproduction élévée. Pour accéder à une meilleure ponte, la température doit être supérieure ou égale à 20°C. Taille et poids des oeufs et élévage larvaire Les oeufs de Oreochromis niloticus présente une taille (2,5 à 4,5 mm) nettement supérieure à celle des autres Tilapia, d'une part (1,5 à 2,0 mm), et des Clariidés comme les C. gariepinus et H. Longifilis (1,5 mm), d'autre part. Cette situation a un impact direct sur la phase d'alevinage: à "issue de la résorption vitelline, au moment de leur entrée en phase trophique (20 mg environ), Oreochromis et Sarotherodon présentent déjà la morphologie définitive des adultes; ils sont robustes et leurs besoins alimentaires sont simples à satisfaire. Bref, Oreochromis niloticus est connue pour sa croissance rapide, elle présente un indice de croissance plus performant que les autres espèces de tilapia. Sa durée de vie est relativement courte (4 à 7 ans), sa vitesse de croissance est extrêmement variable selon les milieux. Dès que les individus atteignent l’âge de maturité, les sujets mâles présentent une croissance plus rapide que les femelles et atteignent une taille nettement supérieure, dans de petites surfaces. Pour ce qui est de la reproduction, dans les milieux naturels, la taille de première maturation de Oreochromis niloticus varie généralement entre 14 et 20 cm (Ruwet et al., 1975). Toutefois, cette taille de maturité peut varier au sein d’une même population en fonction des conditions fluctuantes du milieu (déficit alimentaire qualitatif et quantitatif, dimensions réduites du milieu, etc.). En conditions stressantes de pisciculture rurale mal conduite, Oreochromis niloticus peut se reproduire dès l’âge de trois mois, à un poids inférieur à 50 g. La période de reproduction de cette espèce est exponentiellement continue pendant toute l’année, si la température de l’eau est supérieure à 22°C, et il peut se reproduire tous les 30 à 40 jours. Ainsi, quand mâles et femelles sont élevés ensemble, la population s’accroît rapidement et l’on peut obtenir en fin de cycle beaucoup d’individus « nains » difficilement commercialisables. Parmi les méthodes préconisées pour pallier ce défaut, l’association à un prédateur Hemichromis fasciatus apparaît dans l’état actuel des connaissances comme la solution la plus adaptée. Toutes ces caractéristiques de Oreochromis niloticus démontrent non seulement la plasticité de l’espèce à s’adapter à des conditions diverses mais expliquent aussi sa haute résilience à savoir sa capacité à revenir rapidement après perturbation à un seuil optimum de densité dans son milieu naturel. Composition en acides gras des lipides du tilapia Oreochromis Niloticus Le profil de composition en acide gras du Oreochromis niloticus est caractérisé par : • une teneur assez élevée en 16 :0 (16,2 à 21,8 %), nettement supérieure à celles du cyprin ou de la carpe (Rasoarahona, 2004) ; • une teneur assez uploads/Geographie/ amelioration-piscicole.pdf

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