Une lecture sur l’histoire d’une des villes de mon pays, à cette époque là c’ét
Une lecture sur l’histoire d’une des villes de mon pays, à cette époque là c’était le plus riche place dans la terre, mais maintenant cette ville est très pauvre. La personne qui peut lire ce passage et le comprendre a un bon niveau de français. Passage du livre «Memorias del Fuego » ou traduit « Memoirs du Feu » écrit par Eduardo Galeano. Année : 1600 POTOSI La huitième Merveille du Monde Incessants Caravanes des Lamas et Mulets portent au Port d’Arica l’argent (métaux) qui par tout ses bouches purge la colline de Potosi. Au final d’une longue navigation, les lingots vont à Europe pour financier, là, la guerre, la paix et le progrès. En échange arrivent à Potosi, de Sevilla ou pour contrebande, les vins d’Espagne et chapeaux et soies de France, les emboîtements, les miroirs et les tapis de Flandres, les épées Allemagnes et papeterie genevois, chaussettes de Naples, les cristaux de Venise, Cires de Chypre, diamants de Ceilan, les Ivoires de l’Inde et parfums de l’Arabie, Malaca et Goa, Tapis de la Perse et porcelaine de la Chine, les esclaves noirs du Cabo Vert et Angola et les chevaux chiliens plus déterminés du monde. Tout est cher dans cette ville, la plus cher du monde. Seuls ne sont pas cher la chicha et les feuilles de coca. Les indiens, extraits à la force des communautés de tout le Peru, passent le Dimanche dans les corrals, en dansant autour des tambours et en boisent la chicha jusqu’à rouler par les sols. Dans l’aube du Lundi ils sont portés à l’intérieur des Collines et en mâchent la coca poursuivent, avec coups de barres, les veines d’argent, les serpents blanches et verts qui se montrent et échappent pour les boyaux de cette ventre immense, aucune lumière, aucun air. Là travaillent les indiens tout la semaine, prisonniers, en respirant la poussière qui tue les poumons et en mâchent coca qui trompe la Faim et déguise la fatigue, sans savoir quand commence à faire nuit ni quand le jour commence, jusqu’au fin du Samedi sonne le temps pour prier et sortir. Avancent alors, en ouvrirant pas avec les candélabres allumés et émergent le Dimanche à L’Aube qui ainsi des profondeurs des cavernes et les infinis et Galeries. Un prêtre, récemment arrivé à Potosi, les voir apparaître dans les faubourgs de la Ville, longue procession de fantômes très maigres, les dos marqués par le fouet et il dit : - Je ne veux pas voir cette image du Enfer. - Donc fermez vous les yeux- le recommandent - Je ne peux pas – dit le prêtre- Avec les yeux fermés, je vois plus. uploads/Geographie/ annee-1600-potosi-la-huitieme-merveille-du-monde.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 08, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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