Épreuve de spécialité sciences économiques et sociales terminale Sujet B Struct

Épreuve de spécialité sciences économiques et sociales terminale Sujet B Structure L'épreuve est composée de deux exercices, il faudra en traiter 1 au choix : ● une dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire ; ● une épreuve composée de 3 parties. EXERCICE 1 - Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire Sujet : en vous appuyant sur les documents à votre disposition, répondez à la question suivante : l'augmentation de la quantité des facteurs de production est-elle suffisante pour expliquer la croissance économique ? Document 1. Travail Capital en TIC1 Capital hors TIC Productivité globale des facteurs Croissance du PIB2 Contributions en points En % Allemagne -0,20 0,27 0,27 0,89 1,22 Australie 1,35 0,53 0,57 0,87 3,33 Corée du Sud 0,60 0,37 1,30 3,83 6,07 Espagne 1,20 0,39 0,82 0,36 2,78 États-Unis 0,67 0,53 0,32 1,06 2,58 Finlande -0,17 0,24 0,33 1,67 2,06 France 0,19 0,32 0,38 0,97 1,85 Italie 0,24 0,28 0,50 0,36 1,38 (3) TIC : Technologie de l’information et des communications. (4) Croissance annuelle moyenne en pourcentage de 1985 à 2010 – La somme des contributions peut ne pas correspondre exactement au taux de croissance du PIB en raison des arrondis. Contributions à la croissance du PIB (1985-2010), Statistiques de l’OCDE, 2013. Document 2. (1) Pour l’Australie, les dépenses de Recherche et Développement en % du PIB datent de 2013 et le nombre de chercheurs pour mille emplois date de 2010. (2) Pour la France, le nombre de chercheurs pour mille emplois date de 2014. Science, technologie et industrie : Tableau de bord de l’OCDE 2017, OCDE, 2017. Document 3. 1978-1992 Première vague de réformes économiques : - introduction des marchés et des contrats en supplément des institutions existantes ; - introduction de plus de concurrence sans privatisation […] ; - réduction de la part du gouvernement dans le PIB ; - créations de zones franches1 ; - épargne des ménages plus importante et introduite dans le système bancaire. 1993-2001 Seconde vague de réformes économiques : - renforcement des institutions de l’économie de marché […] ; - réduction du secteur étatique et début de la privatisation […] ; - création de zones franches […] ; - entrée des IDE2. 2001-2010 Adhésion à l’OMC3 : - large ouverture aux IDE dans le but de diffuser des technologies de pointe […] ; - accession de la technologie dans les contrats commerciaux. La recherche dans quelques pays en 2015 1 6 1 4 1 2 1 0 Allemagne Australie1 Corée du Sud États‐Unis Finlande Italie Dépenses intérieures brutes de Recherche et Développement en pourcentage du PIB Nombre de chercheurs pour mille emplois Espagne France 2 (1) Une zone franche est un espace à l’intérieur d’un pays dans lequel les entreprises bénéficient d’impôts, de taxes plus faibles et de contraintes administratives réduites. (2) L’investissement direct à l’étranger (IDE) correspond à un investissement effectué dans une entreprise résidente d’un autre pays pour y acquérir un intérêt durable. (3) L’organisation mondiale du commerce (OMC) est une organisation internationale qui a pour objectif de promouvoir le libre- échange et le commerce international. Économie politique des capitalismes, Robert Boyer, 2015. EXERCICE 2 - Épreuve composée en 3 parties Partie I : mobilisation des connaissances (4 points) Vous montrerez quels sont les instruments efficaces à la disposition des pouvoirs publics pour préserver l’environnement. Partie II : étude d’un document (6 points) À l’aide des données du document, caractérisez l’évolution des émissions de CO2 dans le monde entre 1990 et 2017 et présentez un instrument mis en œuvre par les pouvoirs publics permettant d’expliquer l’évolution des émissions de CO2. Document 1. Note : les soutes internationales correspondent aux émissions des transports internationaux maritimes et aériens qui sont exclues des totaux nationaux (voir glossaire). Source : EDGAR, 2018. Chiffres clés du climat : France, Europe et Monde, Ministère de la transition écologique, 2020. Partie III : raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire (10 points) Cette partie comporte 3 documents. À l’aide du dossier documentaire et de vos connaissances, vous expliquerez pourquoi les instruments utilisés pour la préservation de l’environnement en matière de politiques climatiques sont complémentaires et sont devenus un problème public. Document 1. « La COP21 est la 21e Conférence des parties (COP) à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 1992, réunissant 195 États et l’Union Européenne, après celle de Varsovie (COP19) et Lima (COP20). Elle s’est tenue du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris-Le Bourget (93), sous présidence française. Histoire des négociations internationales sur le climat La COP21 s’inscrit dans un long processus de négociations internationales sur le climat : • 1992 : Sommet de la terre. Les États reconnaissent l’existence d’un changement climatique d’origine humaine et s’engagent à lutter dans le cadre d’une convention internationale. • 1997 : Protocole de Kyoto. Par ce protocole universel, les pays industrialisés s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 5%. • 2009 : Conférence de Copenhague. Les pays s’engagent à limiter le réchauffement climatique à 2°C, mais sans fixer d’objectifs contraignants pour y parvenir. • 2014 : Conférence de Lima (COP20) : prépare les négociations de 2015 qui doivent se conclure par un accord à Paris. Les enjeux de la COP21 En 2011, les États se sont engagés à trouver en 2015, un nouvel accord international pour contenir le réchauffement climatique en dessous des 2°C : c’est l’objet de la COP21. Les négociations de Paris ont élaboré les bases d’un nouvel accord qui doit être : • universel : c’est à dire applicable à tous les pays ; • juridiquement contraignant : applicable à partir de 2020 ; • différencié : définissant des objectifs différents pour les pays développés et les pays en développement ; • ambitieux : permettant de limiter réellement les changements climatiques. Au cours de l’année 2015, plusieurs étapes ont préparé les négociations de Paris. Les négociateurs des États se sont réunis dans le cadre de l’ONU pour élaborer le texte qui a été discuté à Paris. Les représentants des États ont aussi échangé sur la question du climat lors des rencontres, des visites officielles et des sommets multilatéraux qui ont précédé. Enfin, les États ont dû remettre très tôt à l’ONU leurs contributions et engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).» « Qu’est-ce que la COP21 ? Quel bilan pour la conférence internationale sur le climat Paris 2015 ? », Agence Parisienne du Climat, https://www.apc-paris.com/cop-21, 2018. Document 2. « Une taxe environnementale sur les émissions vise à introduire une incitation à réduire les atteintes à l’environnement en leur donnant un prix. (…) L’intérêt d’utiliser un système de taxe pour tarifer la nuisance environnementale est d’envoyer un signal prix clair aux entités économiques. (…) Les taxes et les permis d’émission sont souvent opposés l’un à l'autre. (…) La revue des instruments politiques qui se mettent progressivement en place dans le cadre de l’action contre le changement climatique montre pourtant clairement qu’ils sont bien plus complémentaires que concurrents. (…) Des États européens comme le Danemark, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suède ont en effet réussi à instituer une taxe carbone. (…) Dans la pratique, la difficulté pour les pouvoirs publics est moins de choisir entre les différents instruments que de trouver la bonne combinaison entre eux et d’en réunir les conditions d’acceptabilité. (…) L’acceptabilité de la taxe est d’autant plus un enjeu dans le contexte d’un accord international sur le climat que l’imposition d’une taxe au niveau international soulève des questions de souveraineté. De fait, la taxe est moins acceptable qu’un système de permis, comme on l’a vu dans le cadre du Protocole de Kyoto (1) et au niveau européen. » (1) En 1997, le Protocole de Kyoto a fixé des quotas visant à réduire globalement les émissions de gaz à effet de serre de 5 % entre 2008 et 2012 par rapport à la situation de 1990. « Normes, écotaxes, marchés de permis : quelle combinaison optimale face au changement climatique ? », PERTHUIS Christian, SHAW Suzanne, LECOURT Stephen, Les Cahiers du Programme de Recherche en Economie du Climat, juin 2010. Document 3. (1) CO2 : le dioxyde de carbone est un gaz à « effet de serre » contribuant au réchauffement climatique. (2) Émissions dues à la consommation d’énergie fossile (pétrole, gaz, charbon…) pour un usage final (transport, chauffage...) ou non (production d’électricité, raffinage de pétrole...). Émissions de CO2(1) par habitant liées à la consommation d’énergie (2) , Chiffres et statistiques, Commissariat Général au développement durable, 2011. Émissions de CO2(1) par habitant liées à la consommation d’énergie (2) Correction EXERCICE 1 - Dissertation Sujet : en vous appuyant sur les documents à votre disposition, répondez à la question suivante : l’augmentation de la quantité des facteurs de production est-elle suffisante pour expliquer la croissance économique ? Questionnement Objectifs d’apprentissage Quels sont les sources et les défis de la croissance économique ? Acquérir des notions clés : - croissance économique, produit intérieur brut (PIB), investissement, progrès technique, innovation. - croissance endogène, productivité, productivité globale des facteurs uploads/Geographie/ bac-epreuve-de-specialite-ses-sujet-et-corrige-n02.pdf

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