Titre : book antiqua police 26 Texte : Times police 16 Trio 3 Un panneau sur do

Titre : book antiqua police 26 Texte : Times police 16 Trio 3 Un panneau sur documenter le génocide juif et tzigane au cinéma + montage vidéo (QR Code) Résumé film. En quoi ça a créé une polémique ? « Shoah » : Réalisation : Claude Lanzmann Pays d'origine : Drapeau de la France France Dates de sortie : Drapeau de la France France : 30 avril 19856 Drapeau des États-Unis États-Unis : 23 octobre 1985 A Auschwitz, sur le trajet de l'escalier menant à la salle de déshabillage du crématoire, la caméra subjective de Claude Lanzmann restitue l'angoisse ressentie par les déportés. Le réalisateur insiste de manière oppressante sur chaque détail, il croise et recroise les témoignages, s'appuyant visuellement sur des fragments du paysage. Les paroles de témoins comme Ruth Elias, une rescapée, permettent de reconstruire des bribes d'un passé toujours présent. Refusant toute image d'époque, Claude Lanzmann a réalisé une oeuvre de référence. Ce témoignage intemporel a été vu par près de 100 millions de personnes à travers le monde, suscitant toujours l'indignation. - Le film a fait sensation dès sa sortie : sa longueur, sa rigueur, son intransigeance ont impressionné. La presse fut immédiatement élogieuse, et les prix et distinctions ne tardèrent pas à consacrer l'œuvre autant que le réalisateur. - La polémique a éclos sans attendre, largement entretenue par le gouvernement polonais de l'époque, le film était dit antipolonais. L'Association socioculturelle des Juifs de Pologne s'indigna et remit une lettre de protestation à l'ambassade française à Varsovie. Wladyslaw Bartoszewski, survivant d'Auschwitz et citoyen d'honneur d'Israël, reprocha à Lanzmann de ne pas évoquer les milliers de sauveurs polonais de Juifs et d'avoir mis l'accent sur des Polonais ruraux pauvres en haillons, conformes aux clichés sur la Pologne. - Le film a été ignoré dans le monde arabo-musulman. - Claude a toujours refusé qu’on dise que c’est un documentaire . Réalisé sans images d’archives, le réalisme de ce long-métrage fait selon elle surgir des images mentales. Spécialiste de la pensée des cinq sens, l’universitaire a travaillé sur la mémoire collective de la Shoah. « La liste de Schindler » : Réalisation : Steven Spielberg Pays d'origine : États-Unis Dates de sortie : États-Unis : 30 novembre 1993 (avant-première à Washington, D.C.) puis 15 décembre 1993 France : 2 mars 1994 Récompenses : - BAFTA 1993 : - Golden Globes 1994 : - Oscar 199431 : Nominations : - BAFTA Awards 1993 : - César 1995 : - Golden Globe 1994 : - Oscar 1994 : En 1948, le juge Haywood est envoyé à Nuremberg pour présider le procès de quatre magistrats allemands accusés de trop de complaisance à l’égard du régime Nazi. L’un d’eux, Janning, se renferme dans un silence méprisant et, en écartant les témoignages et les films sur les camps de concentration, dit qu’il n’a fait qu’appliquer la loi en vigueur… - Louis Skorecki reproche à Spielberg d'avoir transformé la Shoah en spectacle et de filmer « les déportés juifs traqués par les nazis comme il filmait les nageuses attaquées par le requin dans les Dents de la mer ou les enfants pourchassés par les dinosaures dans Jurassic Park » - Claude Lanzmann, le réalisateur du film Shoah (1985), manifeste également une virulente opposition au film de Spielberg. Selon lui, le film occulte l'épouvante du tableau général de l'Holocauste en se concentrant sur le cas particulier de Schindler : « Spielberg ne peut pas raconter l'histoire de Schindler sans dire aussi ce qu'a été l'Holocauste ; et comment peut-il dire ce qu'a été l'Holocauste en racontant l'histoire d'un Allemand qui a sauvé 1 300 juifs, puisque la majorité écrasante des juifs n'a pas été sauvée ? » - Après leur arrivée, les prisonnières passent à la tonte et on les voit sous un jet d'eau. « Mon fils a vu des douches. Il n'a pas compris qu'il y avait des chambres à gaz. Comme une certaine famille française bien connue, glisse-t-il en la citant. Ça vous a ému, moi aussi, mais je sais à quoi ça se rapporte. Et je ne peux accepter ce qu'on vient de voir. C'est un film révisionniste. ». - Celui où des femmes juives, employées d'Oskar Schindler, sont dans un wagon et arrivent au camp de Birkenau « et non pas Auschwitz qui est le nom de la gare de triage ». Il explique aux jeunes qu'elles étaient deux cent cinquante entassées par wagon. « Jamais une caméra n'est entrée pour filmer. » Voilà où veut en venir l'historien. Il n'accepte pas que l'on puisse mettre en scène ce qui n'a jamais été filmé ou même photographié. - Le silence est total dans la salle. « Ce n'est pas Auschwitz que vous voyez, continue le conférencier, c'est la reconstitution d'Auschwitz par Spielberg - D'entrée de jeu, Patrick Leboutte a planté le décor. L'historien du cinéma exècre La Liste de Schindler, le film du réalisateur américain sur la déportation des Juifs. Un film qui retrace la vie d'Oskar Schindler, un ancien membre du parti nazi ayant sauvé de nombreux Juifs. « Pour moi, c'est la honte du cinéma et de l'humanité ». « Préteur sur gage » : Réalisation : Sidney Lumet Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis Dates de sorties : - Allemagne de l'Ouest : juin 1964 (première) - États-Unis : 20 avril 1965 Récompenses : 1964 : prix FIPRESCI, mention honorable pour Sidney Lumet au Festival international du film de Berlin 1964 : Ours d'argent pour Rod Steiger 1964 : Screen World Award pour Jaime Sánchez1 1964 : Laurel Awards pour Jaime Sánchez1 1967 : BAFTA du meilleur acteur pour Rod Steiger Nominations et sélections : 1964 : en compétition pour l'Ours d'or pour Sidney Lumet au Festival international du film de Berlin 1966 : nomination aux Oscars pour Rod Steiger 1966 : nomination au Golden Globes pour Rod Steiger Sol Nazerman a connu l'horreur des camps de concentration nazis, où toute sa famille a trouvé une fin révoltante. Arraché à la mort, devenu prêteur sur gages, il s'est installé à Harlem. Efficace dans son travail, glacial avec les clients miséreux qui le sollicitent, Sol terrorise les pauvres gens pour quelques pièces. Traumatisé par sa terrible expérience, il a en effet fermé son âme à tous les sentiments. Ortiz, son commis, lassé de son comportement, décide de le cambrioler... Film sur le refoulement de la mémoire, la mémoire refoulée - Là où il s'est bien planté dans ce film c'est le récit et une partie des dialogues, le contenu en somme. Son histoire part dans tous les sens, dans des directions si différentes qu'il est difficile d'y croire. Cette critique étant bâclée, je résume en quelques mots : forme excellente mais contenu et fond rendant le film tout à fait inutile. - Film trop long avec des passages sans aucun intérêt et quelques scènes beaucoup trop caricaturales. « Le choix de Sophie » : Réalisation : Alan J. Pakula Dates de sortie : 8 décembre 1982 (États-Unis) 30 mars 1983 (France) Récompenses : Oscars 1983 Golden Globes 1983 Nominations : Oscars 1983 Golden Globes 1983 BAFTA Awards 1984 Writers Guild of America Award En 1947, Stingo quitte son Sud natal et s'installe à Brooklyn pour devenir écrivain. Il trouve une chambre chez Yetta, une logeuse tout aussi excentrique que ses voisins, Sophie et Nathan. Stingo commence en effet par entendre les amants s'ébattre ou se battre jusque dans l'escalier, avant de sympathiser avec eux. Sophie, Polonaise, et Nathan, un intellectuel juif, prétendument docteur en médecine, vivent une passion tumultueuse qui fascine Stingo. Il tombe secrètement amoureux de Sophie qui lui révèle peu à peu des bribes de son terrible passé en Allemagne. Raconte histoire fictive sur la shoah grâce a des témoignages - Une mère est contrainte de choisir entre ses deux enfants en entrant dans un camp de concentration. Comment adapter une histoire pareille au cinéma ? - Posons un postulat de départ : William Styron n’est pas le géant de la littérature qu’on a cru déceler lors de la publication (en 1979) du « Choix de Sophie ». Il y a quelque chose de fabriqué, de contraint, dans son style. - Controverse concernant le choix fait par Sophie entre son fils et sa fille, l’accent est mis sur le fait qu’elle a sacrifié sa fille plutôt que son fils, en le plaçant dans un contexte d’opposition entre le féminisme et le machisme. - Mis en scène par Alan J. Pakula, le film a été nommé aux Oscars pour le scénario, la bande originale, la photographie et les costumes. - Une reconstitution des camps d’Auschwitz qui frôle l’indécence. - S’il surprend encore aujourd’hui, c’est par la multitude de sujets qu’il aborde, la plupart n’ayant que finalement très peu de liens avec le secret qui hante son personnage principal. - Le scénario à tiroirs use et abuse un peu trop des effets dramatiques qu’un sujet comme la Shoah ne peut souffrir, et les vingt dernières minutes semblent interminables. « Jugement à Nuremberg » : Réalisation : Stanley Kramer uploads/Geographie/ brouillon-affiche.pdf

  • 30
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager