Dites enfin ce que vous pensez vraiment LE COURRIER DU LIVRE 27, rue des Grands

Dites enfin ce que vous pensez vraiment LE COURRIER DU LIVRE 27, rue des Grands-Augustins 75006 Paris Oren Jay Sofer Préface de Joseph Goldstein Comment s’exprimer pour être entendu et compris ET Dites enfin ce que vous pensez vraiment Titre original : Say what you mean. Publié pour la première fois en anglais par Shambhala Publications, Inc. © 2018, Oren Jay Sofer. © 2021, Le Courrier du Livre, une marque du groupe Guy Trédaniel, pour la traduction française. © Lauren Rudser pour la photographie de l’auteur en page 323. Traduit de l’anglais par Catherine Vaudrey. ISBN : 978-2-7029-1977-4 Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée dans un système de récupéra- tion ou transmise sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen que ce soit, électronique, mécanique, photocopie, enregistrement ou autre, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. www.editions-­ tredaniel.com info@guytredaniel.fr www.facebook.com/editions.tredaniel @le_courrier_du_livre Aux amis et aux professeurs Qui m’ont montré la voie. À ma mère, mon premier professeur, Qui m’a donné de solides fondements Et m’a appris à écrire. La raison de la nasse est dans le poisson ; le poisson pris on oublie la nasse. La raison du collet est dans le lapin ; le lapin pris on oublie le collet. La raison des mots est dans le sens ; le sens capté on oublie les mots. Quand rencontrerai-­ je enfin quelqu’un qui a oublié les mots pour avoir un mot avec lui ? Tchouang-­ tseu Rendre la haine pour la haine multiplie la haine, ajoutant une obscurité plus profonde à une nuit sans étoiles. L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité : seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine : seul l’amour le peut. Martin Luther King 11 Sommaire Avant-­ propos.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�13 Remerciements.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�15 Introduction.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�19 Première partie Premier échelon : Témoigner de présence�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�29 1. Au centre de nos vies.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�31 2. Le pouvoir de la pleine conscience.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�43 3. L’attention relationnelle .�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�63 Deuxième partie Deuxième échelon : Partir de la curiosité et de la sollicitude.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�79 4. Le jeu des reproches.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�81 5. Quelles sont vos motivations ?.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�97 6. Ne coupez pas la communication !.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 117 Troisième partie Troisième échelon : Se concentrer sur l’essentiel.�.�.�.�.�.�.135 7. Revenir à ce qui compte .�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 137 8. L’aisance émotionnelle.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 165 9. Favoriser l’empathie et la résilience.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 191 10. Aborder un problème sans déclencher une dispute .�.�.�.�.�.�.�.�.�. 205 11. Si vous voulez quelque chose, demandez-­ le.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 227 Quatrième partie Pour résumer.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�249 12. Pénétrer dans le flot du dialogue.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 251 13. Franchir les rapides .�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 271 14. Conclusion : mettez le cap !.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 291 Synthèse des principes.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 295 Expressions utiles pour la communication.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 299 Notes .�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 303 Glossaire.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 313 Ressources complémentaires.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 317 Index des pratiques�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 321 À propos de l’auteur.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�.�. 323 13 Avant-­ propos D’UNE FAÇON OU d’une autre, nous passons notre vie à communiquer. Pour la plupart d’entre nous, le mode de communication prédominant est le discours, les mots et le ton. Les échanges forment le lit des relations, et le genre de conversation dans lequel nous nous engageons détermine en grande partie la qualité de nos vies. En outre, nos habitudes de commu- nication modélisent nos rapports avec nous-­ mêmes et avec la société dans son ensemble. Dans cet ouvrage formidable, Oren Jay Sofer explore les nombreuses nuances de la parole et présente les modèles qui favorisent le bien-­ être et l’harmonie ou, au contraire, mènent à la frustration et la détresse. Ces perspectives et ces méthodes fournissent des clés essentielles pour transformer radicalement cette communication dont nous avons déses- pérément besoin, non seulement sur le plan individuel mais aussi sur le plan collectif et planétaire. Puisant dans sa formation aux pratiques de la Pleine Conscience, du Somatic Experiencing et de la Communication NonViolente, Oren nous offre les compétences et la perspective néces- saires pour faire de la communication le véhicule d’une intimité, d’une honnêteté et d’une compassion redoublées, et pour orienter la vie sociale vers plus d’équité et de paix. S’appuyant sur un cadre théorique très clair et une foison d’exemples et de récits, Dites enfin ce que vous pensez vraiment propose toute une série d’outils pour prendre conscience de ses modes habituels de communication, et des suggestions pour y remédier avec efficacité. L’auteur discute notam- ment du rôle essentiel de l’empathie dans l’écoute et de l’importance de la cultiver. Comme il l’écrit : « La pratique de la communication ne concerne pas ce que l’on dit, mais la posture que l’on a et la manière dont on le dit. » Avec beaucoup de clarté, il propose des pratiques pour reconnaître et comprendre ses perceptions, ses pensées et ses émotions, et mesurer leur influence sur les motivations et les mots utilisés. Sans cette compréhen- sion, on reste prisonnier de son conditionnement, incapable de distinguer le chemin du lien et de la liberté intérieure. Outre une carte détaillée de la communication, ce livre contient aussi des trésors de sagesse à méditer tous les jours. L’un de mes préférés est celui-­ ci : « Avec moins de mots et plus de sincérité, on gagne en clarté et en pouvoir. » La communication est un art, et comme tout art, elle demande de s’y exercer. Une fois acquis les savoirs de base, on peut développer sa manière de penser, de parler et d’échanger, et faire ainsi de son discours une voie d’harmonie et de compréhension. Je connais Oren depuis des années et je suis très heureux de le voir mêler sa conscience aiguë des acquis de la méditation à une compréhen- sion profonde de la communication dans cette méthode très accessible. Avec sa chaleur et sa lucidité, cet ouvrage est un merveilleux cadeau pour tous ceux qui recherchent plus de lien, de clarté et de compassion. Joseph Goldstein 15 Remerciements LA BONNE COMMUNICATION repose sur la reconnaissance de notre interdépendance. Comme beaucoup de choses dans la vie, ce livre est le fruit de nombreuses mains et d’échanges innombrables. Pour la sagacité qui, j’espère, gratifie ces pages, je suis grande- ment redevable à mes professeurs. Acarya Anagarika Munindra et Godwin Samararatne m’ont ouvert les yeux sur les possibilités de la vie. L’humble et constant travail de Robert Pryor a rassemblé tant d’entre nous pour nous conduire au Dharma. Vénérable Ajahn Succito, Joseph Goldstein et Michelle MacDonald : votre sagesse, votre générosité et vos conseils avisés m’ont aidé à mûrir et à comprendre ce que c’est qu’être humain. Sarah Doering a cru en moi et m’a offert son soutien durant une période difficile. Je suis également redevable à mes professeurs de Communication NonViolente, qui m’ont poussé à mettre la beauté du Dharma en action et m’ont enseigné le pouvoir de la parole. La pensée, la clarté et la chaleur de Marshall B. Rosenberg m’ont profondément ému. J’ai beaucoup appris d’Inbal Kashtan, qui est mort trop tôt d’un cancer (Tu me manques, Inbal). Je veux exprimer tout particulièrement ma sincère reconnaissance à mon amie et collègue Miki Kashtan, dont l’engagement sans compromis envers les valeurs et la vision de la CNV m’incite à me dépasser. Elle m’a aussi suggéré des commentaires perspicaces sur des passages clés du texte. Kathy Simon m’a donné un avis essentiel avec toute la rapidité requise. Je suis également reconnaissant à Penny Wassman, qui m’a accueilli avec chaleur et enthousiasme au sein de la communauté des formateurs certi- fiés, et à mes collègues de BayNVC, dont l’exemple authentique m’a enseigné des leçons précieuses. Steve Hoskinson et Anthony « Twig » Wheeler ont gentiment veillé à mon bien-­ être et à mon intégrité. David O’Neal, éditeur de Shambhala, a vu un potentiel dans mon écriture et m’a contacté. Grâce à son intelli- gence, l’éditeur Matt Zepelin a amélioré le manuscrit. Joe Kelly m’a offert son aide et a corrigé plusieurs chapitres après une promenade inespérée. Je suis heureux de faire partie d’une communauté florissante d’amis spirituels, qui continuent de me défier avec amour et me démontrer ce que bienveillance veut dire. Plusieurs collègues m’ont offert des avis éclairés sur certains chapitres : Matthew Brensilver, Donna Carter, Derek Haswell, Sumi London, Ali Miller, Donald Rothberg, Ben Rubin et Aaron Soffin. Ma mère, mon père et mon frère m’ont témoigné leur affection et offert leur soutien dans les moments embarrassants de mon apprentissage de la Communication NonViolente. Evan A. Wong m’a prodigué de tendres et constants encouragements au cours de mes longues journées et mes soirées tardives à l’ordinateur. Je veux aussi remercier beaucoup de gens sur ma liste d’e-­ mails et mes comptes de réseaux sociaux de m’avoir suivi et acclamé durant ce parcours. Ce livre ne serait pas non plus possible sans les étudiants qui ont assisté à mes séminaires, mes cours et mes retraites. Leurs retours sincères m’ont inspiré et leur cran et leur courage ont été un modèle pour moi. Toute erreur est de mon fait. Heureusement, la vie est un processus d’apprentissage. Dites enfin ce que vous pensez vraiment 19 Introduction CE QUE L’ON dit compte. Chacun d’entre nous a un jour ressenti le pouvoir qu’ont les mots de guérir, d’apaiser ou de remonter le moral. Une uploads/Geographie/ cnv-dites-enfin-ce-que-vous-pensez.pdf

Tags
Administrationcommunication comme livre faire aussi
Documents similaires
  • 29
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager