« Ensemble, nous avons fait de Dijon une ville douce à vivre. » 2008-2014 Franç

« Ensemble, nous avons fait de Dijon une ville douce à vivre. » 2008-2014 François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon Dijon avec vous ! 2013 Maison des seniors 2013 Maison des seniors 2001 2002 Naissance des conseils de quartier et du conseil municipal des enfants EMPLOIS Plan éducatif local Premières caméras de vidéo- protection Un contrat de quartier pour la Fontaine d’Ouche La première phase du projet du nouveau CHU Bocage central est terminée : 1 700 lits, 25 salles d'opération, 40 lits de surveillance, un plateau d'imagerie de haut niveau, un secteur de prise en charge des urgences et de réanimation étendu. Un site unique pour améliorer la qualité des prestations pour les patients. Le projet de Dijon a été retenu en 2013. La Cité permettra de créer 500 emplois directs/indirects et d’attirer 400 000 visiteurs chaque année. Création des terrasses place de la Libération François Rebsamen est élu maire de Dijon DIJON S’ESTÉVEILLÉE CITÉ DE LA GASTRONOMIE Ouverture de la Maison de la petite enfance Roosevelt 138 000 emplois privés dans l’agglomération dijonnaise. + 2 300 emplois privés créés depuis 2011 2003 2004 Démolition de l’immeuble Billardon Dijon Plage au bord du lac Kir Gratuité des musées Ouverture du Zénith Rénovation de la place de la Libération Inauguration d’Ikéa 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2013 Inauguration de la place des Savoirs aux Grésilles Inauguration de la tour Elithis Rénovation de la Maison des associations et création du centre de ressources de la vie associative Ouverture de la piscine olympique 1 000 places de crèche créées en 10 ans Création de la Maison des seniors Le Musée des Beaux-arts fait peau neuve Ouverture de la médiathèque Champollion Lancement des Vélodi 2001 : 1er programme pour l’habitat avec l’engagement de construire 1 600 logements/ an. 2008 : pour le 2e programme, l’engage - ment est de 1 000 logements /an. Au total, la ville a gagné 2 000 nouveaux habitants. RÉFÉRENCE ÉCOLOGIQUE Plan énergie climat, création d’espaces verts, gestion optimisée des déchets, réseaux de chaleur urbains, économie d’énergie, réduc- tions de CO2, démocratie locale, agenda 21 de la culture... Dijon s’est engagée pour deve- nir une ville exemplaire du XXIe siècle. Naissance du centre d’art contemporain 2014 Ouverture de la Lino Piétonisation de la rue de la Liberté L’écoquartier Junot accueille ses premiers habitants Grand stade Création du Planétarium 1er concert de rentrée 2001 2014 2012 Une ville totalement Tram Santé LABELS La ville de Dijon a obtenu de nombreuses distinctions nationales, européennes et internationales en reconnaissance de ses actions. Ville amie des aînés 3e ville la plus sportive de France Prix « sustainable energy » de l’Union européenne Grand prix du fleurissement national Prix fondation Abbé Pierre pour le logement Ville d’art et d’histoire Marianne d’or de l’environnement et du développement durable Ville amie des enfants Cit’ergie Ville-santé Trophée accessibilité Ville où il fait bon entreprendre Territoire de commerce équitable Ville internet 4@ 30 000 étudiants poursuivent leurs études à Dijon. Entre l’Université de Bourgogne, les grandes écoles et les filières de recherche reconnues, notamment dans le domaine de l’agro- alimentaire, Dijon est devenue une ville étudiante, reconnue pour la qualité de son enseignement supérieur et ses filières d’excellence. Étudiants LOGEMENTS Bus hybrides, tramway, vélodi... La ville a fait progresser l’ensemble de son réseau de transports en privilégiant les circulations douces et en maintenant le ticket unitaire à 1,20 €. Transports 3 2 Ville engagée dans la lutte contre les discriminations Le désendettement de la ville est historique. En 2014, Dijon est moins endettée qu'elle ne l'était en 1998. Dijon se situe au 6e rang des villes les moins chères pour la taxe d’habitation (catégorie + de 100 000 habitants). Fiscalité Leyna : Êtes-vous satisfait du travail accompli pendant vos deux mandats ? F.R. : Quand j’ai été élu en 2001, Dijon était surnommée « la belle endormie ». À juste titre. J’ai voulu, avec mon équipe, transformer la ville en une grande ville vivante et dynamique, dotée des équipe- ments nécessaires à son rayonnement et utiles aux habitants. J’ai souhaité réveil- ler les énergies, libérer les initiatives. Pour plus de justice sociale et de solidarité. Les gens qui reviennent à Dijon aujourd’hui après en être partis il y a quinze ans en conviennent tous : notre ville s’est méta- morphosée. Comment avez-vous financé tous ces grands projets ? Une ville qui n’investit pas, c’est une interview ville qui meurt. En 2001, nous avons hérité d’une situation désastreuse : la station d’épuration des eaux usées à Longvic et l’usine d’incinération des déchets à Dijon nord ne respectaient pas les normes environnementales. La situa- tion du patrimoine municipal n’était guère meilleure : la bibliothèque municipale et de nombreuses écoles étaient dans un état indigne. Nous avons remis les installations publiques à niveau et nous avons poursuivi l’effort pour doter Dijon des équipements qui manquaient : Zénith, piscine olym- pique, tramway, grand stade, musée des beaux-arts… mais aussi des infrastruc- tures écologiques essentielles comme un centre de tri des déchets et de traitement et d’assainissement de l’eau. Au total, en 13 ans, plus d’un milliard d’euros a été injecté François Rebsamen explique à Leyna, 18 ans, qui va participer pour la première fois à une élection municipale en mars prochain, en quoi Dijon a changé pour tous ses habitants. dans ces constructions qui ont ainsi sou- tenu l’activité économique des entreprises. Pourtant, nous avons réussi à limiter l’aug- mentation des impôts à un niveau inférieur à celui de l’inflation tout en desendettant la ville. Comment ? En réduisant nos coûts de fonctionnement, en allant chercher des co-financements (Conseil régional et général, État, Europe) et en construi- sant 1 000 logements par an sur la ville de Dijon. Et le résultat est au rendez-vous : l’agglomération dijonnaise a réussi à créer plus de 2 300 emplois privés et à attirer plus de 2 000 nouveaux habitants. Est-ce que la vie quotidienne a changé ? Le quotidien des habitants est au cœur de mes préoccupations. Là encore, il faut se Leyna, dijonnaise de 18 ans, votera pour la première fois aux élections municipales en mars 2014. Elle interroge François Rebsamen sur les changements intervenus à Dijon. «En 13 ans, Dijon s’est métamorphosée ! » rappeler qu’en 2001, la situation n’était pas brillante du côté des services aux citoyens : nous manquions cruellement de places de crèches, les piscines municipales étaient fer- mées le dimanche, les bus ne roulaient pas après 20h30 ni le dimanche matin, les vélos étaient totalement oubliés, les musées et les bibliothèques municipales étaient payants. Il y avait peu d’activités. Symboliquement, nous avons rendu la place de la Libération aux Dijonnais en remplaçant un parking par des terrasses. Il fallait créer de la vie, de la culture, des activités. Attirer les gens hors de chez eux. Nous avons facilité les dépla- cements collectifs, en nous souciant parti- culièrement des seniors et des personnes handicapées, nous avons accompagné les familles en soulageant leur quotidien, en doublant par exemple le nombre de places en crèche, nous avons réconcilié la ville avec ses étudiants, etc. Nous avons aussi protégé les citoyens les plus fragiles. Ces décisions, nous ne les avons pas prises seuls. Les Dijon- nais ont investi les conseils de quartier ou le conseil municipal d’enfants pour dialoguer et participer à la vie de la ville. Partout, dans la ville et l’agglomération, la dynamique est là. Aujourd’hui, nous devons l’entretenir, la faire grandir pour lutter contre la crise, rele- ver les défis de l’attractivité et rendre Dijon encore plus douce à vivre. 1 38 000 42 ME 6e rang C’est le nombre d’emplois dans l’agglomération dijonnaise répartis entre agriculture (495), industrie (15 548), construction (9 348), commerce, transport, services divers (63 481) et enseignement, santé, action sociale, administration (49 145). Avec un taux de 9,1 % au 2e trimestre 2013, le chômage reste moins élevé qu’au niveau national (10,5 %). Avec un solde positif de plus de 2 300 emplois privés depuis 2001, Dijon fait face à la crise. C’est la somme que consacre chaque année la ville de Dijon à l’éducation. Outre sa mission d’entretien, de rénovation et de construction des écoles maternelles et élémentaires, la ville a choisi d’investir dans la restauration scolaire, les centres de loisirs, les activités péri-scolaires et extra-scolaires. La municipalité est aux côtés des familles et allège leur budget grâce à une tarification adaptée aux revenus qui s’applique à l’ensemble de ses prestations payantes. Pour la taxe d’habitation la moins élevée en France, sur 40 villes de plus de 100 000 habitants (hors Paris), la commune de Dijon se situe au 6e rang selon le classement annuel réalisé par le Forum de gestion des villes / Les Echos. Une gestion municipale saine Depuis 2001, la municipalité mène une politique fiscale fidèle aux engagements qu’elle avait an- noncés, à savoir continuer d’investir pour l’avenir tout en poursuivant le désendettement de la ville. Avec un objectif affiché : assurer un service public de haute qualité à tous les Dijonnais. Le désendettement est historique. L’encours de la dette uploads/Geographie/ dijon-avec-vous.pdf

  • 27
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager