Le matériau composite est un assemblage d'au moins deux matériaux non miscibles
Le matériau composite est un assemblage d'au moins deux matériaux non miscibles (mais ayant une forte capacité d'adhésion). Le nouveau matériau ainsi constitué possède des propriétés que les éléments seuls ne possèdent pas. Ce phénomène, qui permet d'améliorer la qualité de la matière face à une certaine utilisation (légèreté, rigidité à un effort, etc.), explique l'utilisation croissante des matériaux composites dans différents secteurs industriels. Néanmoins, la description fine des composites reste complexe du point de vue mécanique. Le matériau de Composite = Matrice + Renfort. Par exemple, le béton armé = ciment et ossature en acier ou pierres dures comme le silex ou autres. Matrice(Matrice — du mot latin matrix (matricis), lui-même dérivé de mater, qui signifie « mère » — un élément qui fournit un appui ou une structure, et qui sert à entourer, à reproduire ou à construire.), en géologie, le matériau d'une roche composite, constitué de petits grains englobant des grains de plus grosse taille. Les brèches sont, avec les poudingues et les tillites une des trois sortes de roches qui forment la famille des conglomérats. Les conglomérats sont des roches détritiques, c'est-à-dire issues de la dégradation mécanique d'autres roches, généralement sédimentaires, parfois volcaniques, constituées de fragments unis par un ciment naturel. Tandis que les poudingues agglomèrent des éléments arrondis (galets) qui traduisent un transport long avant sédimentation, les brèches contiennent des éléments anguleux (temps de transport court). Les tillites sont des conglomérats où coexistent les éléments arrondis et les morceaux anguleux. Sommaire [masquer] 1 Étymologie 2 Définition 3 Notes et références 4 Article connexe Étymologie[modifier] Le terme proviendrait de l'ancien bas-francique *breka1. Ce terme proviendrait plus anciennement de la racine indo-européenne *bhrg : briser. On retrouve cette racine dans plusieurs langues d'Europe : en italien, breccia : pierre cassée en allemand, brechen : rompre Définition[modifier] Une brèche est une roche composée d'au moins 50% d'éléments anguleux (dont la taille est supérieure à 2 mm) pris dans un ciment naturel. La lithologie des éléments permet de distinguer une brèche monogénique composée d'éléments de même nature et une brèche polygénique composée d'éléments de natures différentes. Il existe plusieurs types de brèches : Une brèche sédimentaire est une roche détritique du groupe des conglomérats (classe des rudites sensu Grabau 1904), formée par l'accumulation d'éléments anguleux ayant subi un faible transport. On peut diviser les brèches sédimentaires en trois groupes en fonction de la nature des éléments et du ciment : 1. brèche de pente 2. brèche intraformationnelle 3. brèche éluviale Une brèche tectonique est issue de la fragmentation de fragments de roche créés dans un contexte tectonique. Il existe plusieurs sortes de brèches tectoniques, suivant que la nature de la matrice et du ciment. On distingue ainsi les brèches en milieu cassant, composées de fragments de taille variable, pouvant aller jusqu'à la farine de roche, les brèches co-sismiques, contemporaines des tremblements de terre, et marquées par la fusion des petites particules, et les brèches hydrothermales, cimentées par des dépôts formés par des fluides hydrothermaux (eau, CO2, ...) Une brèche volcanique est composée de fragments de roches magmatiques volcaniques et d'un ciment de cendres et de lapillis. Ces brèches peuvent se former lors du volcanisme ou avec une reprise sédimentaire Lapilli Cet article est une ébauche concernant la géologie. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Lapilli sur le Kīlauea. Lapilli sur l'Etna Les lapilli, pluriel du latin lapillus qui signifie en français « petite pierre » et de l'italien lapillo, sont un type d'éjecta, des fragments de lave éjectés par lesvolcans. La taille des lapilli est comprise entre 2 et 30 millimètres ou entre 2 et 64 millimètres selon les classifications1. L'empilement de lapilli forme des couches meubles appelées lapilli mais également pouzzolane. La roche formée par compaction des lapilli se nomme tuf. La lithologie est la nature des roches formant une couche géologique. Auparavant, la lithologie était également utilisée pour définir la branche de la géologie qui étudie la nature des roches d'une formation. Elle est indispensable à la compréhension des modelés et de l'érosion. Brèche Options Brèche (n. f.) de l'italien breccia, pierre cassée (cf. l'allemand brechen, briser) ; en anglais breccia : Roche formée pour au moins 50 % de fragments anguleux de roches d'une dimension supérieure à 2 mm pris dans un ciment. (Voir Rudite). Types de brèches : Microbrèche : Brèche dont la taille des éléments va de 1/16 mm à 2 mm. Brèche monogénique : Brèche dont tous les éléments sont de même nature. Brèche polygénique : Brèche dont les éléments sont de natures diverses. Brèche sédimentaire ; en anglais sedimentary breccia. Roche détritique du groupe des conglomérats et de la classe des rudites, formée par accumulation d'éléments restés anguleux car ayant subi un transport faible (ce qui les différencie des éléments d'un poudingue. Roches dont l'aspect varie en fonction de la nature des éléments, mais qui sont généralement mal stratifiées et qui se présentent en dépôts lenticulaires. On les différencie en : o Brèche éluviale : agrégats cimentés à l'air libre, sur place, composés de fragments des roches sous jacentes. o Brèche intraformationnelle, fausse-brèche, pseudo-brèche : généralement monogéniques, le ciment et les éléments sont de même nature, ou de nature près voisine. Le caractère bréchique est peu visible. Ces brèches résultent le plus souvent de la fragmentation d'un bloc superficiel déjà induré ; les éléments, très peu déplacés, sont cimentés rapidement par des boues en cours de sédimentation. La fragmentation a des causes variées, dont : séismes, jeux de failles, glissements (slumping), fortes houles, séquences de dessiccation de sédiments formés à fleur d'eau, etc.. o Brèche de pente : éboulis cimenté. Voir aussi grèze. Brèche tectonique; en anglais tectonic breccia - cataclastic breccia : Brèche (non sédimentaire) qui résulte de la fragmentation de roches dans un contact tectonique. Les débris sont cimentés sur place par un ciment - généralement cristallin - résultant d'une précipitation chimique à partir des eaux circulant avec facilité dans la zone broyée). Voir mylonite. Brèche volcanique ; en anglais volcanic breccia - igneous breccia : Brèche constituée de fragments de roches magmatiques volcaniques, auxquels s'ajoutent, parfois, des fragments de roches encaissantes, cimentés par des cendres et des lapillis. La fragmentation a des causes variées, explosions, remise en mouvement d'une lavedont la croûte s'était déjà figée, écroulement superficiel, etc. Voir Lahar et termes associés. Bréchification (n. f.) ; en anglais breccifiation : Processus de transformation d'une roche en brèche. Brèchifié, brèchifiée (adj.) ; en anglais brecciated : Qualifie ce qui est réduit à l'état de brèche. Brèchifier (se) (verb.) Brèchique (adj.) ; en anglais brecciated : Qualifie ce qui présente les caractéristiques d'une brèche. Brèchoïde (adj.) ; en anglais breccioid : Qualifie ce qui a l'aspect d'une brèche. Brèche (n. f.) : En géographie, passage étroit entaillé dans une arête rocheuse. Exemple pris dans les Pyrénées : la Brèche de Roland… Les roches sédimentaires sont des objets qui se forment ou se sont formés au voisinage de la surface de la lithosphère par transformation des sédiments qui s'y sont déposés : produits d'altération, composés d'origine biochimique ou matériel volcanique (pyroclastites). Le concept de roche sédimentaire reste donc assez vague, dans la mesure où il est impossible de fixer aux phénomènes en jeu des limites précises. Il est nécessaire qu'un sédiment soit transformé pour mériter le nom de roche sédimentaire, mais des modifications se produisent dès la formation d'un dépôt : la diagenèse, qui groupe l'ensemble des processus responsables de la transformation d'un sédiment en roche sédimentaire, débute avec la sédimentation. En outre, elle se poursuit jusqu'au moment du prélèvement d'un échantillon en sondage ou en surface. Certains sédiments sont peu sensibles aux processus diagénétiques et les roches résultantes, même longtemps après leur dépôt, conserveront éventuellement la plupart des caractères sédimentologiques originels. En fonction du parcours diagénétique suivi et en fonction du temps, le même sédiment fournira des roches variées. La limite supérieure de cette évolution ne peut être fixée, car il faut faire la part des apports extérieurs (hydrothermaux, par exemple) et celle des modifications lors du passage, par enfouissement, à travers des domaines thermodynamiques qui peuvent perturber les paragenèses. Certains composants réagissent plus vite que d'autres aux changements de température et de pression : c'est là le problème de la frontière entre diagenèse et métamorphisme. Les roches sédimentaires forment ainsi un ensemble complexe dont chaque élément est le témoin d'événements multiples. Elles représentent une somme d'informations précieuse et inépuisable, puisqu'elles constituent l'enregistrement de la plupart des faits qui ont marqué l'évolution du globe depuis plus d'un milliard d'années. Une roche métamorphique est une roche formée par la recristallisation (et généralement la déformation) de roches sédimentaires ou de roches magmatiques sous l'action de la température et de la pression qui croissent avec la profondeur dans la croûte terrestre ou au contact d'autres roches. Ces transformations se font à l'état solide, c'est-à-dire sans fusion de la roche (magmatisme). C'est grâce au changement des conditions initiales de température uploads/Geographie/ expose-geologie.pdf
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- Publié le Fev 14, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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