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•Gbich! 791:Mise en page 1 29/12/14 13:52 Page1 2 N° 791 du 30 décembre 2014 au 7 janvier 2015 www.gbich.com 2 B onjour 2015 ! Bonne année à vous tous qui nous avez soutenus au cours de l’année écoulée. Que mon Oncle Dieu vous accorde ce qui est bon pour vous selon Sa volonté et non selon votre volonté à vous. Oui, ne vous attendez pas à ce que je vous souhaite les mêmes vœux qu’on fait chaque année et qui ne se réalisent jamais mais qu’on ne se lasse pas de répéter. Du genre “ bonne année l’argent, que cette année tu partes en France, aux Etats-Unis, que tu fasses de beaux enfants…” L’an prochain, on se retrouve à refaire les mêmes vœux non réalistes. Non cette fois, je veux qu’il soit fait pour vous, selon la vo- lonté de mon très aimé Oncle, Monsieur Dieu. Lui Seul sait ce qui est bon ou non pour chacun. Passés ces vœux, je veux vous parler d’un phénomène qui, de plus en plus, prend place dans notre société et notre conscience : les enfants ancêtres. Ces mômes qui, dès l’âge de 2 ans, font des choses comme des grands, comme s’ils avaient déjà vécu ces faits. Lors de la Noël, ma voisine a acheté une robe et une poupée pour sa fille de 3 ans. Mais façon elle a jeté loin la poupée et la robe, on dirait c... “Haï, mais elle a quoi ? ”, s’est exclamée sa mère. On a tout fait, l’enfant ne voulait pas du cadeau ni de la robe. On l’observait donc pour voir ce qu’elle voulait. D’un coup, elle s’est précipi- tée sur la trousse de maquillage de sa sœur aînée de 18 ans et le collant de celle-ci. Kou- toubou ! “ Mais qu’est-ce qu'elle va faire avec ces choses ?”, s'est demandé la mai- sonnée. Après quoi, la petite s’est assise dans le fauteuil comme toi et moi, a ouvert la trousse de maquillage et s’est mise à se mettre du rouge à lèvres et passer le crayon sur les cils et sourcils…Vous me direz qu’elle a vu ça avec ses grandes sœurs. Possible; mais elle le faisait telle- ment bien qu’on s’est dit que ce n’est pas la première fois qu’elle faisait ça. Ensuite, elle va essayer de porter le collant, pour avoir le look d’une vraie fille de nos jours. Fran- chement, si on me l’avait dit, je dirais que c’est quelqu’un d’autre qui lui avait mis ces déguisements. En plus, elle marmotte des mots comme une vieille personne : « maman, pourquoi tu insultes papa ? Tu dois le respecter... » Vous croyez que ces ma- nières et paroles sont d’un enfant qui parle à peine ? Etonnant ! C’est dans toutes les maisons que vos enfants se comportent comme ça, comme des adultes. Je com- mence à croire à ceux qui disent que les en- fants d’aujourd’hui sont des vieux, nos ancêtres qui sont revenus. Que dire de ces enfants de 17 ans qui coupent la tête de plus petits qu’eux (cas de Bonoua) pour être riches, ou s’acheter des cabriolets ? Ceux- là, ce sont des ancêtres voleurs et tueurs qui sont revenus ! Les bébés ancêtres une publication de GBIch! edItIonS Sarl au capital de 5.000.000 F. cFA FondAteurS : Zohoré Lassane et Illary Simplice • directeur de Publication : Zohoré Lassane • Gérance : MS Inter • rédacteur en chef : Illary Simplice ( 07 71 07 80) responsable commercial : Apoutri S. (07 76 21 34) • Siège social : Koumassi Remblai non loin de ISTCO Colombe lot 1619 ilot : 109 • tél : 21 56 47 20 / 21 36 03 54 / Fax : 21 56 51 69 Adresse : 10 B.P. 399 Abidjan 10 • dépôt Légal : n° 4657 du 22 avril 1999 • Impression : SNPECI • distribution : Edipresse : 20 37 18 60 / 20 37 17 67 Recépissé n°69/D du 04 août 1998 du Procureur de la République • toute copie, même partielle de cette publication est formellement interdite sous peine de poursuite judiciaire • tIrAGe : 11.250 exemPLAIreS Digba enquete Sacré Abel sacreab14gmail.com facebook : Sacre Abel Les f aites de fin d’année Le fait qu’il y ait des fêtes en fin d’an- née, fait faire des folies. Ne vous occu- pez pas trop de ces jeux de mots, le fait des fêtes me saoule encore. Comme chaque année, on fait des vœux de bonne volonté, d’être sobre, modéré, attentif etc. mais le plus difficile n’est pas de vouloir mais de pouvoir. Djo, pendant les fêtes, on dirait que les génies sortent de la brousse pour venir fêter avec nous. Tellement, il y a de belles femmes à vous couper le souffle. Si pendant ces temps, tu ne veux pas faire d’excès, il faut sor- tir de la maison sans tes yeux ; c’est-à- dire les déposer au placard avant, de mettre les pieds dehors. Comment peux- tu voir une forme généreuse à souhait, sculptée à la perfection, et raffinée comme si elle venait tout droit du para- dis et te l’interdire ? Surtout pendant ces temps de fêtes. Si tu résistes à ça, autant dire que tu n’as pas fêté ! Car c’est quoi la fête ? Tu ne bois pas, tu ne fumes pas, tu ne manges pas de la bonne chair, tu ne « jonctionnes » pas...et tu dis, tu as fêté ? Tu t’es plutôt « fètè» ouais ! C’est donc normal qu’après les fesses, on s’aff aisse ! C’est par pudeur qu’on dit que l’es- sence, le riz, le transport, les denrées de première nécessité...coûtent cher ! Sinon tout le monde connaît la vérité mais on colle du sparadrap là où il n’y a pas de plaie. Comme on le dit souvent, ‘’gbê est mieux que drap’’. Qu’est-ce qui coûte plus cher que fesse ? C’est vrai que ce n’est pas à vendre (sauf au tchoin) mais pour bénéficier de sa gratuité, tu vas saigner d’abord ! Poulet braisé, crabe amoureux farci, dindon piqué, kédjénou d’élé- phant...avant de payer une cham- bre climatisée. Sans oublier le transport, le lendemain. Si après tout ça, ta poche ne transpire pas, on va chercher à savoir si tu n’es pas un braqueur. Franche- ment ! Car il y a le 24 décembre, la Noël, le réveillon de la Saint-Sylvestre... et à chacune de ces fêtes, tu dois mettre la main à la poche pour habiller et offrir à manger à madame et aux enfants. On n’a même pas encore parlé des maîtresses qui attendent sereinement leur part. Oui, elles aussi sont les enfants des gens devant qui tu as pris des engagements. Vous-mêmes qui êtes dans le foyer offi- ciel et qui dites que ce n’est pas obligé d’avoir maîtresse-là, si on vous fait ça, est-ce que ça va vous plaire ? C’est connu, tout le monde ne peut pas se ma- rier, mais tout le monde a le droit de fêter au moins, surtout qu’il y a plus de femmes que d’hommes en Eburnie ici. Le temps donc de satisfaire tout ce monde et penser à la « gnanhi », ton compte bancaire va te demander des comptes ! Après le show, c’est chaud ! On l’a déjà dit, la fête, c’est le show. Tout ce que vous pouvez imaginer pour vous enjailler hein ! On comprend alors qu’on ne puisse pas vouloir le show et le froid à la fois. Une go que tu dragues de- puis le début de l’année, elle t'a doublé jusqu’ààà et c’est en ces temps de fêtes, qu’elle accepte. Tu peux réfléchir à ta poche ? Toi un garçon pile, tu vas te lais- ser aller comme un bébé chou là ? A moins que tu ne band...pas. On fait le show quand bien même on sait qu’après les fêtes, ce sera chaud. Le présent étant le seul temps que nous maîtrisons, on en profite au maximum avec du vin, et toutes sortes de friandises et gâteries qui peuvent faire plaisir à notre pointage du jour. C’est la loi, le pointeur n’a pas peur des blessures de la poche ! Ça se gère. Le prêt, ce n’est pas f ait pour les arbres ! A ma connaissance, les arbres ne vont pas à la banque, pas plus que les lézards. Et puis, ces messieurs et dames qui gar- dent notre blé, qu’est-ce qu’on y gagne si ce n’est de nous prêter de l’argent quand on en a besoin ? Même si on te paye main à main, ton patron comprendra qu’aucun homme n’a de l’argent après les fêtes. Il doit te donner une avance sur salaire (AVS). Sinon tu peux le convoquer à l’ins- pection du travail. Pour avoir fait du bien aux enfants des gens en les habillant, leur offrant des nuits torrides, des fêtes agréables...tu mérites un bon prêt pour te redresser après le passage de la catastrophe dû aux fêtes. C’est le fait uploads/Geographie/ gbich-791-20141230-07.pdf
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- Publié le Nov 11, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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