Gestion des Risques de Catastrophes et Développement Durable Défis et enjeux Ce
Gestion des Risques de Catastrophes et Développement Durable Défis et enjeux Centre International de Conférences, Alger 22 octobre 2018 Prof. RANDRIANALIJAONA T. Mahefasoa Département Multidisciplinaire en Gestion des Risques et des Catastrophes (DMGRC) Centre d’Etudes et de Recherches Economiques pour le Développement (CERED) Université d’Antananarivo - Madagascar Conférence Internationale en Gestion des Risques de Catastrophes Conférence Internationale en Gestion des Risques de Catastrophes Les points essentiels 1)Contexte international 2)Etat des lieux à Madagascar 3)L’Atlas Economique des Risques , un outil de décision scientifique Les catastrophes les plus meurtrières Les tremblements de terre les plus violents font davantage de victimes que les éruptions volcaniques. En janvier 1556, dans la province de Shaanxi en Chine , le séisme le plus meurtrier de l’histoire a fait 830 000 victimes Le 28 juillet 1976, toujours en Chine, près de Tangshan dans la province d’Hebei, un séisme d’une magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter, a fait 600 000 morts Le tremblement de terre le plus intense jamais enregistré, l’a été en 1933 au Japon avec une magnitude de 8,9 mais il n’a pas été le plus meurtrier (2 990 morts) Eruption volcanique en 1815 du Mount Tambora considérée comme la plus dévastatrice du dernier millénaire en tuant plus de 70,000. 1 – Contexte international 1 – Contexte international (suite) D’après l’UNISDR (2015), 1.6 milliard de personnes ont trouvé la mort depuis 1980 Selon le Rapport de Développement Mondial (2014), il est constaté une tendance à la hausse des risques, expliquée particulièrement par l’augmentation de la population mondiale : entre 1970 et 2010, la population mondiale a augmenté de 87%, et le taux de population vivant les zones à risques d’inondation et de cyclones a connu des hausses encore plus importantes et alarmantes ; respectivement de 114% et de 192% ; 1 – Contexte international (suite) Le PIB exposé au risque de cyclone a augmenté de 3.6% du total mondial à 4.3% pour la même période (soit 3200 Md USD environ). Au niveau global, on s’attend à ce que les dégâts moyens annuels augmenteront et pourraient atteindre 415 milliards USD, Conscient de l’ampleur de ces dégâts quasiment récurrents dans plusieurs régions et pays, rendant encore plus difficile la lutte contre la pauvreté en anéantissant des efforts de développement de plusieurs décennies, voire des siècles, l’orientation globale tend maintenant vers le renforcement de la prise en compte de la dimension développement dans les programmes et les activités de RRC entreprises (GFDRR’s Strategy for 2018-2021). Abandon progressif des financements de court terme (réponse). 1 – Contexte international (suite) 1. Agendas internationaux parlant de complémentarité entre développement durable, changement et variabilité climatiques et RRC. Il est recommandé la nécessité d’intégration systématique (mainstreaming) de la GRC dans tous les secteurs et à tous les niveaux, mais comment ? car sans indications particulières 2. les priorités de Sendai : A – Comprendre le risques, B – Renforcer la gouvernance pour mieux gérer les risques de catastrophes, C – Investir dans la RRC pour renforcer la résilience, et D – Préparation aux catastrophes et les 3B’s) 2 – Etat des lieux à Madagascar la plus grande île en Afrique et la 5ème au monde Naturellement exposé aux cyclones de par sa position géographique dans le bassin de l’Océan Indien sud-ouest. En moyenne, il y a 3 ou 4 cyclones par an qui frappent le pays. 2 – Etat des lieux à Madagascar (suite) Les textes : PNGRC (1re version en 2003 mais actualisée pour tenir compte de Sendai) et SNGRC avec des structures à différents niveaux plus ou moins opérationnels - 2016 Les types d’aléas/catastrophes majeurs : naturels (cyclones, inondation, sécheresse) environnemental (glissement de terrain), sanitaire/épidémiologique et surtout incendie des maisons (accidents) ravageant souvent des villages entiers. Les types de données existantes surtout dommages Vs pertes : situation prévalant depuis plusieurs décennies car orientées réponses ; ce qui n’a pas permis de bien comprendre les enjeux économiques de ces catastrophes Population majoritairement rural, plus de 2/3, dépendant fortement de l’agriculture (plutôt) d’autosubsistance. 3 – L’Atlas Economique des Risques (AER) AER ? Il s’agit d’un outil scientifique ayant comme objectif principal de faciliter la prise de décisions pour les autorités. Intérêt ? Il a un double avantage : La possibilité de prendre des décisions tenant compte des dimensions économiques et donc du développement dans les investissements ; La possibilité de tenir compte des risques de catastrophes dans les décisions d’investissement Selon une étude que nous avons initiée, AVA a occasionné environ 130 millions USD de dommages et 156 millions USD de pertes ; ce qui représente 2.9% du PIB du pays en 2017. Alors que le taux de croissance annuelle moyen est de 2.5% environ, les coûts des dégâts sont alors très élevés car c’est tout le résultat des efforts d’une qui est anéanti par un seul cyclone. 3 – L’Atlas Economique des Risques (suite) Première phase : analyse des risques conventionnelle, notamment par l’identification des aléas et leur caractérisation ainsi que la caractérisation des actifs exposés aboutissants à leurs niveaux de vulnérabilités, à différents niveaux et échelles ; on obtient alors l’atlas des risques ou cartographie des risques qui est un outil important d’information Deuxième phase : évaluation économiques des enjeux utilisant les différentes techniques d’évaluation économique suivant les secteurs, les actifs/biens à évaluer etc. : on obtient l’Atlas Economique des Risques (AER). Comment ? Les investissements en termes de RRC, donc sur la diminution des expositions des actifs et aussi de la réduction de leurs vulnérabilités, et de renforcement de résilience sont effectués sur des bases économiques. 3 – L’Atlas Economique des Risques (suite) Une région considérée comme à haut risque (de couleur rouge) par l’atlas des risques (conventionnel) peut être situé à des niveaux de risques différents (de couleur jaune ou même verte) par l’AER. En cas de moyens ou de ressources limités, l’autorité chargée de décider sur l’option à faire en termes de RRC ou de renforcement de résilience pourrait plus facilement savoir où elle va faire l’investissement de RRC ou résilience car elle saura les enjeux économiques des choix d’investissement. 1 USD investi en RRC vaut 5 USD (ou 7 USD ou etc.) en réponse d’urgence ?!? 3 – L’Atlas Economique des Risques (suite) D E V E L O P P E M E N T REDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHES (RRC) REPONSE D’URGENCE post- catastrophes RELEVEMENT post- catastrophes PREPARATION aux Catastrophes INTEGRATION de mesures de Réduction des Risques de Catastrophes R R C R R C SAHA ! Misaotra tompoko ! Misaotra tompoko ! Thank you for your kind attention ! Merci pour votre attention ! uploads/Geographie/ gestion-des-risques-de-catastrophes-et-dveloppement-durable-dfis-et-enjeux.pdf
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- Publié le Nov 26, 2022
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