Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire de la divinat

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire de la divination dans l'antiquité, par A. Bouché- Leclercq.... Tome 4 Bouché-Leclercq, Auguste (1842-1923). Auteur du texte. Histoire de la divination dans l'antiquité, par A. Bouché-Leclercq.... Tome 4. 1879-1882. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78- 753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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TOME QUATRIÈME DIVINATION ITALIQUE (ÉTRUSQUE – LATINE – ROMAINE) INDEX GÉNÉRAL PARIS ERNEST LEROUX, EDITEUR LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE DE L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES, ETC . 2 8, RUE BONAPARTE , 2 8 1 8 8 2 DIVINATION ITALIQUE îv 1 i LIVRE PREMIER DIVINATION ÉTRUSQUE L'histoire n'aborde pas sans hésitation cet étrange peuple Toscan qui, une fois déchu de sa puissance, s'est abandonné lui-même et a laissé tomber au plus profond de l'oubli ses traditions nationales, ses mœurs, son culte et jusqu' à sa langue . L'Étrurie, interrogée par l'archéologie moderne, reste muette. La brièveté des inscriptions funéraires, réduites le plus souvent à des noms propres, l'absence de textes plus abondants en ressources philologiques, est cause que les lin- guistes ne parviennent pas à ressaisir la clef de l'idiome toscan, et montre, par surcroît, que la conquête de cet idiome serait à peu près stérile en résultats historiques 1. Les mo- numents figurés ne nous offrent guère que les traces d'un artvenu du dehors et qui ne s'est point transformé au contact du génie indigène. De toutes parts, l'Étrurie se ferme à la curiosité scientifique et semble avoir voulu dérober à la pos- térité le secret de sa pensée. 1 ) Tous les textes étrusques dont on dispose ont été réunis par W. Deecke, dans un appendice placé à la fin du second volume des Étrusques d'O . MÜLLER (II , p. 328-5 1 2 . 2e édit.) avec un ample commentaire philologique. Cependant, il se trouve que ce que nous connaissons le mieux de l'Étrurie est précisémentce côté des habitudes reli- gieuses que nous étudions d'une manière spéciale, la pratique de la divination. Il y a, dans l'obscurité qui couvre une civi- lisation si étrangement disparue, un point relativement éclairé, et c'est là qu'on rencontre le groupe des devins toscans ou haruspices, dépositaires d'une science révérée non seulementcomme une tradition mais comme une propriété nationale . Nous n'avons pas à rechercher les origines de la natio- nalité étrusque, quel'on a rattachée tour à tour aux races les plus diverses sans arriver à établir d'une manière suffisante une seule de ces hypothèses 1. Le système qui semble concilier le mieux les divers renseignements relatifs à la question est 1 ) On ne compte plus les combinaisons proposées pour résoudre ce pro- blème . D'après Hérodote ( I , 94), les Étrusques (Tupvo ou$) sont ori- ginaires de Lydie et ont eu pour œkiste Tyrsénos, fils d'Atys. Comme on connaissait d'ailleurs (HEROD., I , 57 ) des Tyrrhènes ou Tyrsènes-Pélasges, on eut bien vite identifié les Étrusques avec les Pélasges, ce qui permettait de les faire venir indifféremment de diverses régions. Hellanicus ( ap . DION., I , 28 ) avait déjà dit que les Tyrrhènes ou Étrusques étaient des Pélasges venus de Thessalie. Les anciens se sont contentés de choisir entre ces explications ou de les combiner, soit en faisant passer les Pélasges thessaliens en Lydie avant de les amener en Italie , soit en leur faisant parcourir la route en sens inverse , soit en supposant que les Pélasges avaient commencé à coloniser l'Étrurie et avaient ensuite cédé la place aux Lydiens . Denys d'Halicarnasse ( I , 30) fut presque seul à rejeter la descendance lydienne et pélasgique des Toscans , qui sont, à ses yeux , des autochthones s'appelant en leur propre langue les Rasènes ($) . Le nom de Tyrrhènes n'est qu'un qualificatif usité par les Grecs et signifiant « bâtisseurs de tours » ($ de$ – turres : de là Tusci pour Tur-sci). Le système d'Hérodote resta debout, et il était à peu près passé à l'état de vérité démontrée, en Étrurie même, au temps de Tibère (TAC., Annal., IV, 55). Les érudits modernes qui répudiaient cette tradition ont commencé par donner libre carrière à leur imagination . Les Étrusques sont devenus ainsi des Cananéens (d'après Maffei, Bochart, Mazzocchi, Guarnacci), des Égyptiens (d'après Buonarruoti), ou même des Celtes (d'après Cluver, Pelloutier, Fréret, Bardetti, Durandi, Heyne). Niebuhr supposa que des Tyrrhènes-Pélasges indigènes – et non pas venus de Grèce ou d'Orient – avaient, à une certaine époque , été subjugués parles Ra- celui qui fait des Étrusques un peuple mêlé , composé de Tusques ou Toscans, originaires des rivages méditerranéens, et d'une race conquérante, celle des Rasènes, descendus des Alpes et de la Haute-Italie. Les envahisseurs auraient formé une caste aristocratique et sacerdotale qui garda, sous un climat plus riant et au milieu d'une population plus enjouée, les préoccupations mélancoliques des peuples du Nord, mais ne put imposer son nom au pays conquis. Les Italiotes con- tinuèrent à appeler Tuscie, Turscie ou Étrurie, et les Grecs Tyrsénie ou Tyrrhénie la confédération de douze villes orga- nisée par les Rasènes. Les Étrusques eux-mêmes ne gar- dèrent de leurs origines qu'un souvenir confus, dont la lumière artificielle répandue sur les âges préhistoriques par les logographes grecs eut facilement raison, et ils devinrent sènes, un peuple venu de Rhétie. Cette hypothèse a été suggérée à Niebuhr par des textes anciens qui attribuent aux Rhètes une origine toscane (LIV., V, 3 3 . JUSTIN., XX, 5 , 9 . PLIN., III , § 133) : il n'a fait qu'intervertir le rapport signalé entre les deux peuples . O . Müller, en pratiquant un éclectisme bien entendu , a construit un système compliqué, mais plausible, et qui a l'avan- tage de concilier, dans une certaine mesure, les allégations les plus contra- dictoires en apparence . Il accepte, comme première couche , les autochthones de Denys d'Halicarnasse , c'est-à-dire un peuple indigène , sicule ou ligure , qui n'a point de nom dans l'histoire. Ces indigènessont transformés par un groupe d'immigrants qui viennent bien de Lydie , mais appartiennent à la race des Pé- lasges . Ces Pélasges-Tyrrhènesfont reculer les Ombriens, quidominaientalors le centre et le nord de l'Italie , et donnent leur nom au peuple qui s'appelle désormais le peuple Toscan, Tusque ou Étrusque . Ils uploads/Geographie/ histoire-de-la-divination-dans-bouche-leclercq-auguste-bpt6k86307076 1 .pdf

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