Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Appendice aux Recherch
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Appendice aux Recherches sur les bas-reliefs astronomiques des Égyptiens, par MM. Jollois et Devilliers,... Villiers du Terrage, Édouard de (1780-1855). Auteur du texte. Appendice aux Recherches sur les bas-reliefs astronomiques des Égyptiens, par MM. Jollois et Devilliers,.... 1834. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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TttrTS^Cri" « Je dis donc adieu à un sujet désormais fini « pour moi, et je retourne avec joie à des études « chéries, que je lui avais sacrifiées depuis trop « long-temps. » Ainsi s’exprimait M. Biot à la fin d’un livre inti tulé : Recherches sur -plusieurspoints de lAstro nomie égyptienne, qu’il publiait en i8a3 , et dont une partie était consacrée à l’examen critique de nos Recherches sur les bas-reliefs astronomiques des Egyptiens, imprimées en 1816, dans le pre mier volume des antiquités ( Mémoires) de a des- 2 cription de l’Égypte. Nous ne devons l’honneur de cette critique qu’à la nécessité où M. Biot dit s’être trouvé (i) « de repousser une réclamation « publiquement portée devant les Académies. » Nous n’avons pas besoin de déduire ici les mo tifs qui nous ont fait négliger à cette époque la critique du savant académicien, et garder pour d’autres temps la réplique que nous avions à lui faire, afin de justifier la réclamation que nous n’avions pas craint de porter à l’Académie des Sciences, ne croyant pas alors offenser si vive ment la susceptibilité d’un de ses membres. Mais tout est bien changé aujourd’hui; car M. Biot, arraché de nouveau aux études de son choix, est lancé plus que jamais dans la discus sion des questions relatives à l’astronomie des anciens Égyptiens. Ce n’est plus toutefois pour fixer à 700 ans (2) avant Jésus-Christ l’époque des plus anciennes observations de cette nation ; ce n’est plus pour contester à M, Fourier, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, ses calculs des levers héliaques de Sirius ; c’est pour ac cepter tout ce que d’abord il avait repoussé. On lit en effet, dans le compte rendu par le jour nal le Temps de la séance de l’Académie du 3o juin i834, «que M. Biot a pu constater que, « 3285 ans juliens avant l’ère chrétienne , les (1) Page 285 de ses Recherches. (2) Pages xxvi et 52 du même écrit. 3 « Égyptiens avaient déterminé dans le ciel la « vraie position de l’équinoxe vernal, du solstice « d’été et de l’équinoxe d’automne; qu’en outre, « i5o5 ans plus tard, en 1780 , ils avaient reconnu « que ces points primitifs s’étaient considérable- « ment déplacés, et qu’ils ont exprimé ces deux « états sur leurs monumens ; » que peut-être, en cette même année 3a85, mais très certainement en 1780, le lever héliaque de Sirius avait été observé en Egypte. Gela devrait nous imposer silence, et nous l’aurions gardé, si M. Biot avouait son changement d’opinion, ses obligations envers ceux qui l’ont précédé dans la carrière, et ses torts vis-à-vis des personnes qu’il a critiquées si amèrement. Mais, loin de là, il parle comme s’il avait toujours eu raison; il prend de nouveau dans nos écrits, publiés il y a dix-huit ans, les faits que nous avons produits à l’appui de nos opi nions qu’il adopte, et qu’il donne comme des découvertes récentes de lui-même. Nous citerons particulièrement ce qui concerne le plafond as tronomique d’Hermontis, où nous avons signalé les équinoxes de l’époque primitive des Égyp tiens (1). Il nous a lus cependant, car il nous a souvent cités textuellement.Puisque c’est un parti pris par lui de ne faire mention de nos travaux que pour les critiquer, quand nous avons la har- (1) Voir nos Recherchessur les bas-reliefs astronomiques des Égyptiens (Description de l’Égypte, Antiquités, Mémoires, tonie 1 er , page 441. ) tliesse d’adresser des réclamations au public, nous avons résolu (i), cela dût-il encore irriter sa sus ceptibilité, de faire une nouvelle démarche auprès de l’Académie. Nous en attendons l’effet. Toutefois, ayant pris la plume à ce sujet, nous ne pouvons la quitter sans nous expliquer sur le livre publié en 1823 par M. Biot, livre que nous avions perdu de vue, et que nous venons de re lire seulement depuis quelques jours. C’est donc sous l’influence des fâcheux souvenirs que cette lecture a réveillés que nous écrivons ce qui suit. En 1823, il n’était pas permis d’assigner une antiquité trop étendue aux monumens astro nomiques des Egyptiens, et M. Fourier, qui avait annoncé des idées contraires, était alors secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences. De là résultait la nécessité de fixer une limite très resserrée aux observations des anciens, 700 ans par exemple avant Jésus-Christ, et de démontrer que M. Fourier, qui appuyait des opinions dange reuses sur de faux calculs des levers héliaques de Sirius , était peu digne de la place qu’il occupait. Une heureuse circonstance se présente; c’est l’ar rivée en Europe du zodiaque de Denderah : on la saisit. Une commission, composée de MM. Cu vier, Fourier et Walkenaër, en avait proposé l’ac quisition ; mais M. Biot attribue le succès à ses (1) Nous avons adressé notre nouvelle réclamation à l’Académie le i août 1834. 5 sollicitations personnelles auprès du roi. On ne sait pas ce qu’il promit alors en échange de cette faveur; mais on sait qu’il fit le sacrifice de ce qu’il avait écrit en 1811, dans le 2 e volume de son Astronomiephysique, page 312, et peut-être de son opinion véritable, si on en juge par ce qu’il écrit, maintenant que M. Fourier est mort et que de grandes influences n’existent plus. Quoi qu’il en soit, en 1823, M. Biot découvre que le bas-relief de Denderah est un monument astronomique, un planisphère, construit avec une précision mathématique tout-à-fait remar quable, et qui ne laisse aucun doute sur son âge de 700 ans avant Jésus-Christ, avec une tolérance en plus ou en moins de i65 ans (1). Il lui accor dera tout le mérite qu’on voudra, hors celui d’une plus haute antiquité. Afin de démontrer sa proposition, il prend pour point de repère une figure généralement connue pour être le Bouvier. Nous devons dire ce que signifient ces expressions : généralement connu ou généralement interprété uploads/Geographie/ appendice-aux-recherches-sur-les-villiers-du-bpt6k1422330g.pdf
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- Publié le Jul 27, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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