Avertissement : Aucun des articles de ce site n’a la prétention d’être encyclop
Avertissement : Aucun des articles de ce site n’a la prétention d’être encyclopédique. Par principe ennemis des idées reçues, ils ne veulent être que les complèments “signifiants” de ces idées “généralement admises” et qui traînent de partout. Leur objet n’est donc que d’apporter des éléments originaux, voire même de déranger et donc… de faire réfléchir ! Dans tous nos articles, notre point de vue vise en général à fournir une note plus “nordique” aux comparaisons mythologiques ou folkloriques parce que leur influence fut bien plus importante que les habituels commentaires le laissent supposer puisque ceux-ci sont évidemment post-chrétiens. Mais cette prégnance de l’Ancienne Coutume païenne dans toute l’Europe, et même dans des pays où les “invasions germaniques” ne furent pas aussi importantes qu’en France, ne s’explique que par une unité de culture antérieure à l’installation de la nouvelle et exotique foi chrétienne : ne sommes-nous pas tous des “Indo-Européens*” ?… HYPERBORÉE - THULÉ « L'Hyperborée est ce royaume dont viennent les princes de l'Occident… » Marc Questin En guise d’introduction voici une longue citation de René Maurice Gattefossé, au- teur peu connu, extraite de La Vérité sur l’Atlantide 1 (1923) que nous venons de re- cevoir de notre membre correspondant <fdes1@> ce 10 oct. 02 : « À côté de la tradition relative à l’Atlantide*, il existe dans la littérature grec- que des survivances nombreuses de l’existence d’autres continents mal connus, no- 1 N. B. : Les mots avec astérisques* sont des titres d’articles consultables aussi dans le Livre CD de l’association qui regroupe la totalité de notre étude sur Les Origines de l’Arbre de Mai comme étant issu d’une Atlantide boréenne pré cataclysmique du XIIIème s. AEC. Les articles des 2 parties : Thèse et Folklore + “Les Sources” sont chargés progressivement sur le site et sont mis à jour en fonction de nos découvertes et de vos interventions par courriel @… Visitez nous donc régulièrement puisque : “Il y a toujours du nouveau” sur < racines.traditions.free.fr > ! 1 tamment celle de l’île des Hyperboréens où l’on avait localisé à la fois les Champs Ély- sées et l’Enfer (le Pays des Dieux* inférieurs/ souterrains)n. « Les Champs Élyséens jouissaient d’un climat exquis et les hommes, les justes, y vivaient d’une vie céleste ; c’était l’Éden, le Paradis* terrestre. « L’Enfer, au contraire, était selon les uns, le Pays des Ombres, selon d’autres, le Pays “de l’Ombre”, c’est à dire celui où le soleil ne parvenait pas. Mais, s’il est pos- sible d’aller aux enfers, et les auteurs grecs citent mains voyageurs qui s’y rendirent, en revanche personne ne pouvait, pendant la vie, re-trouver les Champs Élysées… « C’est Rudbeck qui fit un ensemble de toutes ces traditions et qui, par surcroît, assimila l’Atlantide au continent hyperboréen (…) « Bailly qui reprit en grande partie la Thèse de Rudbeck s’attacha à démon- trer, comme le fit ensuite Dupuis dans son Origine de tous les Cultes, que la religion solaire ne put prendre naissance dans les climats du Sud. Comment les peuples des ré- gions méditerranéennes auraient-ils pu attacher tant d’importance à la mort et à la ré- surrection du Soleil, mort inexistante sous leur latitude, résurrection à peine indiquée, en été, par une ascension de quelques degrés vers le zénith. « La conclusion s’imposait: seuls des hommes du Nord, des hommes vivants sous le cercle polaires, ne voyant par conséquent le soleil que pendant six mois de l’an- née, le supposant mort pendant les six autres mois, purent inventer les poèmes et les rites* isiaques, et les cérémonies bachiques (…) « Échafaudant tout son système sur cette constatation et montrant que la reli- gion solaire fut apportée en Grèce par les Atlantes, Bailly recherche naturellement l’Atlantide* dans le Nord. » Et, plus loin, Gattefossé apporte cette observation personnelle qui rejoint une de nos propres remarques (alors que nous nous étonnions que personne – à notre con- naissance – ne l’aie faite jusque alors) : « Nous pensons avoir démontré que si la mort du soleil laissa une telle épou- vante dans la mémoire des hommes c’est qu’elle dut être une surprise et une telle ca- tastrophe pour ceux qui en furent victimes, “Pan est mort” clamait la voix dans l’obscurité et en effet la mort de toute vie végétale et animale par le froid et la nuit sans fin laissa des souvenirs impérissables… et peut-être l’expression “terreur panique”. » Précisons ici que cette longue citation de Gattefossé pourrait aisément se pour- suivre car cet auteur régional avait déjà fait, un demi siècle avant nous, une partie de notre propre cheminement !… « Nombreux sont les auteurs de l’Antiquité qui évoquent l’Hyperborée ou Thulé, son centre, qui y placent l’origine de notre monde. Parmi les plus connus : Ho- mère, Aristéas de Proconnèse, Eschyle, Pindare, Hérodote, Hécatée d’Abdère, Calli- maque, Apollonius de Rhodes, Eratosthènes, Pausanias, Diodore de Sicile, Virgile, Strabon, Ovide, Sénèque, Pline l’ancien, Plutarque, Ptolémée, Pomponius Mela, Jam- blique, Avienus, etc. » Vu sur l’excellent site <marseille.pytheas.free.fr> le 6 déc. 03 : « A un jour de voyage de Thulé, vers la Mer Congelée que certains appellent Mer Cronienne. » Pline. MàJ 18/9/03 proposée par < fdes1@hotmail.com > : « En dehors de la citation d’Apollonius de Rhodes, nous trouvons d’autres affirmations aussi précises, que les 2 Pélages étaient un peuple hyperboréen. À Dodone, sanctuaire hyperboréen, Zeus était adoré sous le nom de Zeus avax pélasgikios. C’est ainsi qu’il est invoqué par Achille (Illiade, XVI-232). Le scholiaste de Pindare (Ol. III-28 Fragm. hist. gv II, 387) dit que Hyperboréus était fils de Pélasgos. Donc, pour indiquer la race primordiale, Pélasges serait un terme plus correct même que Hyperboréen. Il est vrai que le Poète Asius dit que Pelasgos est né de la “Terre Noire” (gaia pélaina) mais, outre l’évident symbo- lisme hermétique de ce mot, le terme désigne surtout l’indistinction primordiale. Pour nous, donc, Pélasgos est le niom de la tradition hyperboréenne, de l’Homme Universel, de l’Adam Qadmon des traditions islamique et hébraïque. » Geticus, La Dacie Hyper- boréenne, Pardès 2003.. Mise à jour du 27 mai 07 : « Les légendes relatives aux ‘quatre royaumes’ … indi- quent que l’Hyperborée comprenait plusieurs terres, plusieurs îles. En outre, il devait y avoir un centre, situé au pôle ou très près de celui-ci, siège du pouvoir suprême. (…) Le centre du continent polaire, la terre du milieu, était certainement ce que les Grecs désignèrent sous le nom de Thulé, les Toltèques sous celui de Tula, et que les Celtes re- transcrirent en Tara, capitale du royaume du milieu. » Christophe Levalois, A la re- cherche de l’Hyperborée, 1984. Étymologie* Hyperborée vient du grec Hyperéa “qui est en haut” et borée “vent du Nord”, d’où : ”pays du vent du nord”, ou bien “sous le vent” du Nord : ce qui est la formule consacrée. En effet, Borée le dévorant, était le “dieu du vent du Nord, fils d’Astraéios et d’Éos (l’Aurore*) une océanide fille d’Océanos et de Géa”. Màj 17 août 06 : "Partir pour Thulé ce n'est pas seulement voguer vers l'île mysté- rieuse que les Anciens avaient sacrée terre de l'origine et de la sagesse, c'est aussi dé- couvrir, au-delà du monde connu, le secret même de la vie. Voguer vers le Nord, c'est retrouver le signe primitif du soleil et la foi de nos plus lointains ancêtres, les Hyperboréens. »» J. Mabire 06 : Thulé, le soleil retrouvé des Hyperboréens, 1979 Nous verrons aussi dans l’article romancé nous parlant d’Ulysse* et Nausicaa, que lorsque celui-ci partit vers “l’Atlantide* boréenne”, il remonta en cabotage sur son navire Argo (selon la technique habituelle aux Grecs) par les côtes d’Espagne, puis traversa le golfe de Gascogne (Basconie) vers la Vendée et ses îles, la Bretagne, ses tempêtes et ses milliers de funestes écueils, pour s’engager finalement dans une zone inconnue car interdite et, finalement, dut – sur ordre – contourner l’Irlande jusqu’à la côte occidentale de “la sombre” Écosse ! Ce n’était pas une mince affaire pour un navire peu stable devant le roulis en- gendré par les vents conjugués aux marées et, de plus, pour un navire équipé d’une voile carrée insuffisamment manoeuvrière pour remonter au vent “lof pour lof”2. Le plus sûr aurait été de piquer sur les Baléares puis de foncer droit sur les Îles 2 Lof pour lof, ce qui est pratiquement toujours le cas : le trajet Brest-Biarritz dure 1 jour mais le retour prend 3 à 7 jours ! (Lof vient de l’allemand Luft “air”). 3 Féroë (Béroé3), le tout en navigation hauturière. Là, un pilote assermenté par les At- lantes* boréens aurait mené un navigateur agrée aux Îles du Trèfle, ou Îles Vertes d’Héligoland – Le “Pays Sacré*” – qui sont “sous les Féroë” c’est à dire, littérale- ment : Hyper-Béroë… Borée ! « D’après Willy et Marcel Brou – deux chercheurs belges de formation scienti- fique (Le Secret des Druides) – ce peuple d’Hyperboréens guidé par des rois prêtres se serait mis en route 3.500 ans avant notre ère, époque déterminée par uploads/Geographie/ hyperbor.pdf
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- Publié le Jul 13, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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