Juin 2017 - N° 62 GRANDS CHANTIERS AGRICULTURE ENERGIE MINES INDUSTRIE SERVICES
Juin 2017 - N° 62 GRANDS CHANTIERS AGRICULTURE ENERGIE MINES INDUSTRIE SERVICES FINANCE CAMEROUN INVESTIR AU 5 Camerounais qui font le succès d’entreprises internationales Flexicadastre pour une meilleure gestion des données minières « Les infrastructures demeurent notre priorité jusqu’en 2019 » Entretien avec Isaac Tamba GRATUIT – NE PEUT ÊTRE VENDU INVESTIRAU CAMEROUN .COM INVESTIRAU CAMEROUN .COM APP DISPONIBLE POUR IOS ET ANDROID Retrouvez chaque jour l’actualité économique du Cameroun Compatible tablettes et smartphones 3 N° 62 / Juin 2017 EDITORIAL Parier sur la matière grise et les infrastructures Yasmine Bahri-Domon, directrice de la publication Autant le Cameroun sollicite un grand nombre d’investisseurs étrangers pour accroître sa pro- duction industrielle dans les secteurs agricoles, infrastructurels, miniers et pour la modernisation des segments lucratifs des télécommunications, des services ainsi que l’éclosion tous azimuts de l’économie numérique, autant les ressortissants camerounais font honneur au pays phare de la zone Cemac (Communauté économique et moné- taire de l’Afrique centrale) en brillant à la tête de moult institutions financières internationales de renom. Hauts cadres et technocrates de haut vol, formés à bonnes écoles, sur place comme à l’étranger, ils sont nombreux, les jeunes des deux sexes, de nationalité camerounaise, qui dirigent les multinationales. À la fois compétentes et com- pétitives, ces têtes-bien-faites made in Cameroon font la fierté des firmes qui les emploient et des filiales qu’elles dirigent. Leur leadership est connu et reconnu sur les étals du marché mondial de l’emploi. L’expertise, l’inventivité, la créativité et l’innovation ne sont pas en reste dans leurs apti- tudes intellectuelles. Votre magazine Investir au Cameroun se fait l’honneur de présenter quelques profils d’« hommes forts » du secteur privé de l’économie camerounaise. Triés sur le volet, ces selfs made men coiffent assidûment et inlassa- blement les sommets de plusieurs pyramides financières internationales. Bien plus, ces jeunes cardes qui possèdent de belles références mana- gériales sont surtout disponibles et peuvent servir de relais et/ou d’appuis aux nouveaux investis- seurs qui frappent aux portes du Cameroun, dans tous les secteurs fructueux… On ne le dira jamais assez, le facteur humain est source de développement. Les ressources humaines camerounaises sont hautement sélectives et compétitives. L’État l’a d’ailleurs vite compris, il appuie et booste le secteur privé dans ses nouveaux défis économiques que sont les Feuilles de routes du Gouvernement, l’appli- cabilité du DCSE (Document de stratégie pour la croissance et l’emploi) et le Plan d’urgence triennal, les trois boussoles et balises des investis- sements au Cameroun. Aussi, les investissements publics qui sont soigneusement structurés et planifiés jusqu’en 2020 portent prioritairement sur le développement et la modernisation des infrastructures. C’est le leitmotiv constant du gouvernement. Des assertions du directeur géné- ral de l’Économie et de la Programmation des investissements publics au Ministère de l’écono- mie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT), nos lecteurs percevront les grandes lignes réservées aux investissements des infrastructures. De même, dans les différents folios de la présente édition, ils apprécieront, par eux-mêmes, la place prépondérante qu’y tiennent les projets structurants en vue de l’atteinte de l’émergence du Cameroun en 2035. Nonobstant l’environnement économique mondial rivé à l’austérité, le Cameroun tient d’ores et déjà son programme et dispose des instruments fiables à l’essor des investissements. Le transport de l’électricité sur lequel mise l’État permettra de brancher et de connecter villes et villages, foyers reculés et usines de l’arrière-pays au réseau électrique national, pour une véritable autosuf- fisance énergétique, condition sine qua non à l’industrialisation exponentielle tant espérée par les Camerounais, dans le cadre de la politique économique des Grandes réalisations impulsée depuis 2011 par le président de la République. La vraie croissance économique du Cameroun est tributaire de la méga production électrique attendue dès 2018 des barrages hydroélectriques de Lom Pangar, Memve’ele, Mekin et bien d’autres ouvrages semblables. Vous l’aurez vite compris, l’énergie occupe une place de choix dans les défis économiques du Cameroun à court et moyen termes. Des cen- taines de millions d’euros d’investissements gravitent autour de nouveaux chantiers énergé- tiques. Pareillement, le volet de l’énergie hydroé- lectrique, des énergies thermiques et gazières constitue l’un des dossiers proéminents de cette édition. 4 N° 62 / Juin 2017 AU SOMMAIRE Editeur Stratline Limited Directrice de la publication Yasmine BAHRI-DOMON Rédaction Brice R. MBODIAM, Assongmo NECDEM. Opérateur Médiamania Sàrl www.mediamania.pro Maquette : Jérémie FLAUX, Réalisation web : Christian ZANARDI, Corrections : Nils COUTURIER, Thomas ROBERT Régie publicitaire regiepub@investiraucameroun.com Au Cameroun Albert MASSIMB, almassimb@yahoo.fr Tel : 00 237 694 66 94 59 Impression Rotimpres, Aiguaviva, Espagne Distribution Cameroun Albert MASSIMB, almassimb@yahoo.fr Tel : 00 237 694 66 94 59 INVESTIR AU CAMEROUN Gratuit – Ne peut être vendu info@investiraucameroun.com - www.investiraucameroun.com 08 • Les têtes camerounaises des multinationales 09 • Elisabeth Medou Badang, une empreinte camerounaise au sein du groupe télécoms Orange 10 • Gwendoline Abunaw, une banquière pur-sang à la tête d’Ecobank Cameroun 10 • Freddy Tchala, au cœur du réseau MTN 11 • Georges Wega, premier Africain à diriger la filiale sénégalaise de la Société Générale 11 • Mathieu Mandeng préside aux destinées de la Standard Chartered Bank à l’Île Maurice 12 • Isaac Tamba : « les infrastructures demeurent notre priorité jusqu’en 2019 » 34 • Issa Hayatou, ancien président de la CAF et de la FIFA, devient PCA de l’académie de football du Cameroun 33 • Y a-t-il un ministère de l’intérieur qui surveillerait tous les réseaux sociaux ? INTERVIEW DOSSIER LEADER DU MOIS STOPBLABLACAM.COM 5 N° 62 / Juin 2017 P 16-19 P 20-21 P 22-24 P 29 P 25 P 30 P 31-32 P 26-27 P 28 GESTION PUBLIQUE FINANCE AGRICULTURE MINES TRANSPORTS TELECOM SERVICES ENERGIES INDUSTRIE 6 N° 62 / Juin 2017 CASTING Le ministre camerounais des Transports, Edgar Alain Mebe Ngo’o, a procédé le 18 mai 2017 à Douala, la capitale économique, à l’inauguration du 3ème portique de quai du port de Douala. Cet équipement, selon Jakob Sidenius, le directeur général de Douala International Terminal (DIT), l’entreprise concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Douala, ce portique « est conforme aux normes les plus pointues en matière de protection environnementale : faible émission de CO2 et consommation de 30% d’énergie de moins que les équipements existants ». Selon le directeur général du Port autonome de Douala (PAD), Cyrus Ngo’o, « cet équipement prévu en 2008, arrive aujourd’hui du fait principalement des nécessaires précau- tions et des débats qui ont eu lieu, quant à la stabilité géo- mécanique du quai et à sa capacité à porter cette troisième grue. Ce préalable technique ayant été levé en 2014, l’appli- cation du cahier de charges, en ce qui concerne cet outil, a été enclenchée ». Le ministre camerounais de l’Agriculture, Henri Eyébé Ayissi, a officiellement lancé les phases 2 des projets de développe- ment participatif intégré des Grassfields dans la région du Nord-Ouest, d’un montant de 29,4 milliards de francs CFA ; et de développement rural du Mont Mbappit dans le Noun, région de l’Ouest, doté d’une enveloppe de 16,6 milliards de francs CFA. Cette enveloppe globale de près de 46 milliards de francs CFA, qui représente plus de 90% des financements néces- saires à l’implémentation de la phase 2 de ces deux pro- jets, a-t-on appris, a été pourvue par la Banque islamique de développement (BID). A travers des appuis multiformes aux producteurs, ces deux projets visent à augmenter subs- tantiellement la production de la pomme de terre, du maïs, du palmier à huile, du riz et du manioc dans les régions du Nord-Ouest et de l’Ouest du Cameroun, afin d’améliorer les revenus des agriculteurs. JAKOB SIDENIUS HENRI EYÉBÉ AYISSI 7 N° 62 / Juin 2017 Nommé au poste de Directeur général de la Société commerciale de Banque Cameroun (SCB Cameroun) en octobre 2015, Mohamed Krisni ne préside plus aux desti- nées de cette filiale locale du groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank, a-t-on appris de bonnes sources. Il a été remplacé à ce poste par son compatriote Mohammed Mejbar. C’est le 2ème Directeur général que cette institution ban- caire camerounaise change depuis le limogeage de Jamal Ahizoune vers la fin de l’année 2015. Logiquement, après sa nomination à la tête de la SCB Cameroun, Mohammed Mejbar devrait également rejoindre le Conseil d’adminis- tration d’Attijari Securities Central Africa, une société de gestion d’actifs créée par le groupe Attijariwafa et basée au Cameroun, avec compétence sur l’ensemble de l’Afrique centrale. Le 11 mai 2017, le Tribunal criminel spécial (TCS), juri- diction d’exception mise en place pour juger les prévari- cateurs de la fortune publique au Cameroun, a rendu une nouvelle ordonnance de renvoi et de non-lieu partiel dans l’affaire Etat du Cameroun contre Charles Metouck, ancien DG de la Société nationale de raffinage (Sonara) et ses coaccusés. Dans cette nouvelle affaire, l’ex-DG de la Sonara, qui purge déjà deux peines de prison de neuf et quinze ans, est accu- sé, avec certains de ses anciens collaborateurs, et surtout le PCA de cette entreprise publique, John Ebong Ngolé, de détournements présumés d’une somme de plus de 60 milliards de francs CFA, révèlent uploads/Geographie/ ic62.pdf
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- Publié le Jui 11, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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