Jean-Paul Pougala 1tS psonshrrScored · Covid-19 ou Comment utiliser une épidémi
Jean-Paul Pougala 1tS psonshrrScored · Covid-19 ou Comment utiliser une épidémie pour exterminer les autres peuples ? de Jean-Paul Pougala -------------------- Extrait de « Comprendre l’histoire de l’Afrique » de Jean-Paul Pougala (livre en cours d’écriture) -------------------- Lorsqu’un africain pense et dit que les chinois en Afrique, c’est la même chose que les européens, c’est bien la preuve que les européens ont réussi à occulter l’essentiel du drame colonial sur le continent africain. Et lorsque des intellectuels africains, devant une pandémie mondiale d’un Coronavirus comme le Covid-19, disent qu’ils ne vont pas se faire vacciner parce que soit-disant les blancs vont utiliser les vaccins pour diminuer la population africaine, cela démontre qu’ils n’ont aucune idée de comment les européens ont procédé dans le passé pour exterminer des populations entières du continent africain. Ils ne savent pas que le mode opératoire est connu depuis l’an 1484, lorsqu’ils décident de fonder l’actuelle ville de Luanda en y faisant arriver dans la ville uniquement les portugais guéris de la variole que les africains ne connaissent pas. Et sans vaccin, tout se joue plutôt à leur avantage, puisqu’ils vont utiliser leurs populations déjà immunisées pour contaminer les populations africaines en masse non immunisée comme eux. Le résultat, on le connait : les africains disparaissent et eux, ils restent pour contrôler la ville et le pays. C’est en tout cas ce que Frank Fenner et Donald Henderson (épidémiologiste), ont écrit dans "Smallpox and its eradication", le livre de 1460 pages publié en 1988 à Genève, par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dans lequel, aux pages 233- 240, on découvre ceci : 1) En 1484, lorsque les portugais arrivent pour la première fois dans les côtes d’Afrique occidentale, pour fonder la ville de São Paulo da Assunção de Loanda, l’actuel Luanda, la capitale de l’Angola, ce sont les hommes à peine guéris de la variole qu’on y envoie. Cette technique aura le mérite de décimer la population côtière du pays. 2) En 1713, plus de 2 siècles plus tard, c’est la même technique qui sera utilisée par les Hollandais pour s’installer dans la région du Cap de Bonne Espérance (Le Cap) en Afrique du Sud. Ce sont exclusivement les Hollandais atteints et guéris de Variole qui sont débarqués du navire en provenance d’Inde. Puisqu’ils sont immunisés contre la variole, ils restent en vie, alors que les populations locale, les Khoïkhoï vont complètement disparaitre. Même décimé, ils vont humilier l’une des rares survivantes, Saartjie Baartman, de son vrai nom Sawtche, née vers 1788-1789 dans le Cap-Oriental (Afrique du Sud) et morte le 29 décembre 1815 à Paris, une femme khoïsan réduite en esclavage et exhibée en Europe pour son large postérieur. Malgré le refus des autorités et du monde scientifique français au nom du « patrimoine inaliénable de l'État et de la science », après le vote d'une loi spéciale de restitution du 6 mars 2002, la France rend la dépouille à l'Afrique du Sud, le 3 mai 2002. Le 9 août 2002 (date de la Journée nationale de la femme en Afrique du Sud), la dépouille de Saartjie Baartman a été purifiée, et placée sur un lit d'herbes sèches sur lequel on a mis le feu avant d’être inhumée, selon les rites des Khoïkhoï et ce, en présence du président Thabo Mbeki et de plusieurs ministres. 3) (...) Vous venez de lire les 5% de la leçon. Les restants 95% sont déjà publiés avec 4 livres au format PDF à télécharger, sur le site payant www.pougala.net (...) Jean-Paul Pougala Samedi le 3 Avril 2021 uploads/Geographie/ jean.pdf
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- Publié le Apv 23, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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