Jeanne Barret -exploratrice et botaniste- Jeanne Barret, dont le nom est parfoi

Jeanne Barret -exploratrice et botaniste- Jeanne Barret, dont le nom est parfois orthographié Baret ou Baré (1740 – 1807) est une botaniste et exploratrice, considérée comme la première femme à avoir fait le tour du monde. Enfance et adolescence Les parents de Jeanne Barret étaient des agriculteurs non propriétaires soumis au métayage. Elle commence à travailler jeune, à Toulon-sur- Arroux. Elle assume les rôles d'aide de maison ou de gouvernante. Relation avec Philibert Commerson À un certain moment entre 1760 et 1764, Baret est devenue employée comme femme de ménage à Commerson, qui s’étaient installés à Toulon- sur-Arroux, environ 20 km au sud de La Comelle, son mariage en 1760. Femme Dauphin de Commerson, qui était la sœur du curé, est décédé peu de temps après avoir donné naissance à un fils en avril 1762, et il semble plus probable que Baret prit la direction de ménage Dauphin de Commerson à ce moment-là, sinon avant. Il est également évident que Baret et Commerson partagent une relation plus personnelle, comme Baret est tombée enceinte en 1764. Droit Français à l’époque requis femmes qui sont tombée enceintes hors mariage pour obtenir un « certificat de grossesse » dans lequel ils pourraient le nommer le père de leur enfant à naître. Certificat de baret, d’août 1764, survit ; elle a été déposée dans une ville 30 km loin et assisté par deux hommes de substance qui avaient même a parcouru une distance considérable de leurs foyers. Elle a refusé de nommer le père de son enfant, mais les historiens ne doutent pas qu’il s’agissait de Commerson, et qu’il s’agissait de Commerson, qui avait aussi fait des arrangements avec l’avocat et des témoins en son nom. Peu de temps après, Baret et Commerson s’installé ensemble à Paris, où elle a continué dans le rôle de sa femme de ménage. Baret a apparemment changé son nom pour « Jeanne de Bonnefoy » durant cette période. Son enfant, né en décembre 1764, reçut le nom de Jean-Pierre Baret. Baret a donné à l’enfant jusqu'à l’hôpital d’enfants trouvés de Paris. Il a été rapidement placé avec une mère nourricière mais mourut en l’été 1765. (Commerson avait laissé son fils légitime de son mariage sous la garde de son beau-frère à Toulon-sur-Arroux et jamais vu encore une fois dans sa vie.) En 1765, Commerson a été invité à rejoindre l’expédition de Bougainville. Il hésita à accepter parce qu’il était souvent en mauvaise santé ; il avait besoin d’assistance de Baret comme infirmière ainsi que dans sa maison en cours d’exécution et la gestion de ses collections et des documents. Sa nomination lui permit un serviteur, payé comme une dépense royale, mais les femmes ont été totalement interdites sur les navires Français de la marine en ce moment. À un certain moment, l’idée de Baret se déguiser comme un homme pour accompagner Commerson a été conçue. Pour éviter un contrôle, elle devait rejoindre l’expédition immédiatement avant le navire a navigué, feignant d’être un étranger de Commerson. Avant de quitter Paris, Commerson a établi un testament dans lequel il a laissé à « Jeanne Baret, dite de Bonnefoi, ma femme de ménage », une somme forfaitaire de 600 livres avec dos salaire dû et le mobilier de leur appartement parisien. Ainsi, tandis que l’histoire Baret concocté pour avantage de Bougainville pour expliquer que sa présence à bord des navires a été soigneusement conçue pour protéger les Commerson de participation, prouvent clairement de leur précédente relation, et il est hautement improbable qu’il n’était pas complice dans le plan lui-même de Commerson Tour du monde En 1766, Philibert Commerson dépose sa candidature pour participer au premier tour du monde organisé par la Marine royale, sous le commandement de Louis Antoine de Bougainville. La requête est validée, et le 1er février 1767 à Rochefort, Commerson et Barret embarquent à bord de l'Étoile, l'un des deux navires de l'expédition. Il s'agit du bateau ravitailleur, plus petit et moins rapide que la Boudeuse, le fleuron de la traversée. A cette époque, il est formellement interdit qu'une femme fasse partie de l'équipage d'un navire : « Par ordre du Roi, la présence de toute femme sur un bateau de Sa Majesté est interdite, sauf pour une courte visite; un mois de suspension sera requis contre l'officier qui contreviendrait à cet ordre et quinze jours de fer pour un membre de l'équipage qui, lui-même, n'y souscrirait point. » Pour embarquer à bord de l'Etoile, Jeanne Barret va donc se travestir. Elle se coupe les cheveux, porte des vêtement amples, bande sa poitrine et prend pour nom « Jean Baré ».Commerson la présente comme son valet4. Leur supercherie est découverte à Tahiti en 17685, mais Bougainville les laisse continuer le voyage jusqu'à l'Île de France, l'actuelle île Maurice, où il les débarque. Commerson y meurt le 13 mars 1773. Désormais seule et sans ressources, Jeanne ouvre un cabaret à Port- Louis et rencontre un officier de marine français, originaire du Périgord, Jean Dubernat, qu'elle épouse le 17 mai 1774 dans la cathédrale Saint-Louis. Le couple rentre en France, bouclant ainsi le tour du monde. Jeanne ramène les récoltes botaniques de Commerson destinées au Jardin du roi, soit 30 caisses contenant quelque 5 000 espèces, dont 3 000 sont décrites comme nouvelles. Elle reçoit sa part de l'héritage de Commerson et le roi Louis XVI, qui reconnaît ses mérites comme aide-botaniste, la félicite pour sa bonne conduite, la désigne comme « femme extraordinaire » et lui verse une rente. À sa mort en 18076, elle est enterrée au cimetière de l'église de Saint- Aulaye, située sur la commune de Saint-Antoine-de-Breuilh en Dordogne. Elle a eu un fils, né à Paris, en 1764 et mort en bas âge. Bougainville la cite dans son récit de voyage7, et Diderot dans son Supplément au voyage de Bougainville8. Son histoire est romancée dans La Bougainvillée, de Fanny Deschamps (1982). uploads/Geographie/ jeanne-barret.pdf

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