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◆ ◆w w w . l e d e v o i r . c o m V O L . C V N o 1 6 8 L E D E V O I R , L E M A R D I 2 9 J U I L L E T 2 0 1 4 1, 1 3 | S + T A X E S = 1, 3 0 | S AUJOURD’HUI Actualités › Deux toiles de Pellan sont de retour au ministère des Affaires étrangères à Ottawa. Mais le portrait de la reine Elizabeth II qui les avait chassées restera à sa place. Page A 2 Nomination des juges: vers un nouveau bras de fer entre Québec et le gouvernement Harper. La ministre québécoise de la Justice sollicite l’opinion de la Cour d’appel. Page A 3 Avis légaux.................. A 4 Décès............................ B 4 Météo............................ B 5 Mots croisés............... B 5 Petites annonces ...... B 4 Sudoku......................... B 6 Libye: incendie hors de contrôle dans une immense réserve d’hydrocarbures Page A 5 La disparition du prix Thérèse-Casgrain suscite colère et indignation Page A 3 A L E X A N D R E S H I E L D S L a petite municipalité de Ristigouche Sud-Est, en Gaspésie, a eu beau contacter directement le ministre des Affaires municipales, Pierre Mo- reau, pour solliciter son aide, Le Devoir a appris que Québec n’interviendra pas dans le dossier de la poursuite intentée par la pétrolière Gastem. Faute de moyens pour se défendre, elle en est ré- duite à lancer une campagne de financement afin de mener la bataille judiciaire. «Le ministère fait preuve d’ignorance par rap- port à notre situation, a lancé lundi le maire de Ristigouche Sud-Est, François Boulay. C’est in- sultant. Soit ils n’ont rien compris, soit ils font la sourde oreille.» Le maire a pourtant contacté le ministère des Affaires municipales à plusieurs reprises. Il a fi- nalement écrit directement au ministre Pierre Moreau pour solliciter une audience. «J’ai de- mandé au ministre de me rencontrer pour qu’il m’aide à trouver des pistes de solution, a expliqué PROTECTION DE L’EAU POTABLE Québec laisse tomber Ristigouche La municipalité gaspésienne est forcée de récolter des fonds pour se défendre contre la pétrolière Gastem JACQUES NADEAU LE DEVOIR Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le consulat général d’Israël à Montréal, lundi, au square Westmount. Le cortège, un des plus importants du genre depuis le début du conflit israélo-palestinien, a marché rue Sainte-Catherine jusqu’au square Dorchester, les manifestants scandant des slogans anti-israéliens. D’autres manifestations sont à prévoir, ont prévenu les organisateurs. Fortement sécularisé pendant l’ère soviétique, l’Azerbaïdjan reste attaché au principe de laïcité. Une rareté pour un pays à majorité musulmane, qui tente de façon parfois maladroite de résister aux pressions de groupes religieux, de plus en plus présents. Le Devoir a séjourné dans le pays du Caucase du Sud. Dernier de deux textes. J E A N - F R É D É R I C L É G A R É - T R E M B L A Y à Bakou, Azerbaïdjan S ur la promenade longeant la Cas- pienne au centre-ville de Bakou, les bars de style lounge s’alignent et s’ani- ment tard dans la nuit. La bière locale Baltika et le vin tiré des vallées de l’ouest du pays coulent à flot, les femmes sont court-vêtues et le voile est à peu près inexistant. On s’enfonce un peu plus loin dans la ville et on peine toujours à trouver les signes religieux de l’is- lam. Seuls la grande mosquée Bibi-Heybat, à l’ex- trémité sud de la promenade, et d’autres lieux de culte à l’intérieur de la capitale nous rappellent que l’Azerbaïdjan est une terre majoritairement musulmane. C’est que l’ex-république soviétique sise entre la Russie et l’Iran est l’une des sociétés les plus sécularisées du monde musulman. «Vous trouverez plus de femmes voilées à Paris ou à Londres qu’à Bakou», affirme sans ambages au Devoir Altay Goyushov, professeur d’histoire et chercheur au centre d’études islamiques à l’Uni- versité d’État de Bakou. M. Goyushov, qui a étudié l’histoire islamique de l’Azerbaïdjan, postule même que le pays du Caucase du Sud est le plus sécularisé du monde musulman. Certes, avance-t-il, d’autres anciennes répu- bliques soviétiques ont été sécularisées par l’idéo- AZERBAÏDJAN Laïcité stricte en terre d’islam MONTRÉAL : COLÈRE CONTRE LES BOMBARDEMENTS À GAZA B A H A D O R Z A B I H I Y A N L’ Opération bordure de protection entame sa 23ejournée, et sur le terrain, les tirs de mis- siles israéliens et de roquettes palestiniennes continuent, alors que les efforts diplomatiques n’ont toujours pas donné de résultats tangibles. Le premier ministre israélien Benjamin Néta- nyahou, qui jouit du soutien de l’opinion publique, a promis lundi «une longue campagne» contre le Hamas, dont Israël entend annihiler la puissance de feu. Du côté de Washington, le secrétaire d’État John Kerry a indiqué lundi qu’il souhaitait une ré- solution durable du conflit, qui mènera au «désar- mement» du Hamas et des groupes terroristes. Le quotidien israélien Haaretz a qualifié l’initiative de cessez-le-feu de M. Kerry de «fiasco» après que le gouvernement de l’État hébreu l’eut rejetée, cette fin de semaine. À New York, les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, réunis en urgence, avaient exprimé, avant la reprise massive des hostilités, Une solution diplomatique de plus en plus lointaine VOIR PAGE A 8 : LAÏCITÉ O D I L E T R E M B L A Y D ans un hôpital de Longueuil, la grande Marjolaine Hébert, caria- tide de l’art dramatique en sol québé- cois, vient de disparaître à 88 ans. Elle fut pionnière dans tant de branches de l’art dramatique que seule la passion du métier peut expliquer la frénésie de sa brillante carrière. Plus de 70 ans de vie artistique dans un monde au départ en pleine Grande Noirceur, puis en ar- dente production artistique au long des développements technologiques et de l’ouverture de sa société à la moder- nité. Ajoutez 35 ans à la tête du théâtre d’été La Marjolaine; son empreinte est gravée partout. Pour bien des Québécois aux tempes grises, le nom de Marjolaine Hébert se confond avec son parcours au petit écran. Ils évoqueront son personnage MARJOLAINE HÉBERT, 1926–2014 Le théâtre dans la peau JACQUES GRENIER ARCHIVES LE DEVOIR La comédienne Marjolaine Hébert devant son théâtre d’Eastman en juillet 1981 VOIR PAGE A 8 : RISTIGOUCHE VOIR PAGE A 8 : GAZA VOIR PAGE A 8 : HÉBER T L E D E V O I R , L E M A R D I 2 9 J U I L L E T 2 0 1 4 ACTUALITÉS A 2 ANNIK MH DE CARUFEL LE DEVOIR La rue Sainte-Catherine subira une cure de rajeunissement au cours des prochaines années. P H I L I P P E O R F A L I H aro sur l’auto, rue Sainte- Catherine Ouest. Une al- liance d’organismes convain- cus de la nécessité de donner une meilleure place aux pié- tons et aux cyclistes sur la principale artère commerciale du centre-ville de Montréal voit le jour, alors que s’achève la première phase de consulta- tion en vue des travaux de ré- fection de la «Sainte-Cath». À une semaine de la fin de la première consultation popu- laire portant sur l’avenir de la rue Sainte-Catherine, le Conseil régional de l’environ- nement (CRE) de Montréal, le Centre d’écologie urbaine de Montréal, Vélo Québec et Vi- vre en ville créent l’Alliance pour un nouveau partage de la rue Sainte-Catherine. Après deux affaissements majeurs de la chaussée surve- nus au cours des dernières an- nées, la Ville de Montréal doit remplacer les vieilles conduites d’aqueducs et d’égouts sous la rue Sainte-Catherine. L’admi- nistration Coderre veut profiter de l’occasion pour refaire une beauté à la rue, qui a déjà eu plus fière allure. 375e anniversaire Le projet, assez complexe vu l’âge des infrastructures souterraines et la présence du métro et de la ville souter- raine, se divise en deux phases. La première s’étendra de la rue de Bleury à la rue Mansfield. Les travaux de- vraient débuter au printemps 2016, pour se terminer vers 2018, avec une pause en 2017, le temps que soit célébré le 375e anniversaire de Mont- réal. La seconde phase, elle, fait près d’un kilomètre et demi et vise la rénovation de Sainte-Catherine jusqu’à l’ave- nue Atwater. «C’est une rue emblématique que nous avons la chance de réimaginer, s’exclame la prési- dente-directrice générale de Vélo Québec, Suzanne Lareau. On veut en faire une icône pour Montréal. Nous, quand on pense à cette rue-là, on l’ima- gine piétonne, beaucoup plus cyclable. Aujourd’hui, c’est un vaste parking à ciel ouvert, des voitures qui circulent à la queue leu leu alors que les pié- tons s’entassent sur le trottoir.» L’Alliance, dont le principal objectif est de pousser les ci- toyens de Montréal à partici- per aux consultations qui s’achèvent, souhaite voir une rue qui donne en uploads/Geographie/ le-devoir-29-30-juillet-2014.pdf

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