LES PHENOMENES NATURELES SOMMAIRE Introduction………………………………………………………………………………………

LES PHENOMENES NATURELES SOMMAIRE Introduction…………………………………………………………………………………………………… Des phénomènes naturels……………………………….………………………………………..…… Les phénomènes naturels sur le territoire Marocains …………………………………….. Politique du Maroc au niveau international en matière de prévention des catastrophes………………………………………………………………………………………..………….. La stratégie du Maroc relative à la réduction des risques naturels causés par les phénomènes…………………………………………………………………………………………………….. Pour aller plus loin…………………………………………………………………………………………… Encadré par : Mr Bousla Réaliser par : ILYASS EL HAOUAT Introduction Un phénomène s’exprime comme un concept générique qui relie dans le temps, un enchaînement de faits spécifiques épisodiques, des événements. Les phénomènes et les événements naturels sont ceux qui ne ressortissent qu’à la nature, indépendamment de nous. Des phénomènes naturels Glissement de terrain : ce phénomène survient surtout dans des zones autrefois occupées par des lacs ou des mers aujourd’hui disparus. Des couches de sédiments se sont accumulées au fond de ces étendues d’eau et forment maintenant des sols argileux propices aux glissements de terrain. Inondation : Une inondation est une submersion temporaire, naturelle ou artificielle, d'un espace par de l'eau liquide. Ce terme est fréquemment utilisé pour décrire : le débordement d'un cours d'eau, en crue puis en décrue Tremblement de terre : un séisme ou tremblement de terre est une secousse du sol résultant de la libération brusque d'énergie accumulée par les contraintes exercées sur les roches. Cette libération d'énergie se fait par rupture le long d'une faille, généralement préexistante. Feu de forêt : un feu de forêt est un incendie qui se propage sur une étendue boisée. Il peut être d'origine naturelle ou humaine. Par souci écologique, quand le milieu, le contexte et la législation le permettent, on peut localement utiliser des « feux contrôlés » Tornade : une tornade est un tourbillon de vents extrêmement violents, prenant naissance à la base d'un nuage d'orage lorsque les conditions de cisaillement des vents sont favorables dans la basse atmosphère. De très faibles tornades peuvent également se développer sous des nuages d'averses. Cyclone (typhon, ouragan) : Les termes recouvrent tous les trois la même réalité : ils désignent un phénomène tourbillonnaire des régions tropicales (entre 30°N et 30°S) accompagnés de vents dont la vitesse est supérieure ou égale à 64 nœuds c'est-à-dire 118 km/h ( soit une force 12 sur l'échelle de Beaufort) Les phénomènes naturels sur le territoire Marocains : ► Selon les territoires, ceci concernera avant tout les risques d’inondation, de tremblement de terre, de mouvement de terrain, et de tempête maritime et de tsunami, qui sont les principaux risques affectant le territoire marocain. ► Des risques complémentaires pourront être ajoutés, tels que les risques de feux de forêts, de vague de chaleur et de froid, d’invasion acridienne ou de risques d’origine industrielle. Mais il semble préférable de considérer ces autres risques dans un deuxième temps après un premier cycle de mise en œuvre couvrant les principaux risques. Evaluation des risques naturels : Les principaux risques naturels auxquels le Maroc doit faire face sont les suivants : − Les inondations (crues torrentielles de l’Ourika…) ; − Tremblement de terre ; − Glissement et affaissement de terrains; − Incendies de forêts ; − Invasions d’acridiens ; − Sécheresse et pénuries d’eau ; − Erosion et désertification Le Maroc a connu périodiquement durant son histoire des événements tragiques et brutaux d’origine naturelle. On citera par exemple le séisme d’Agadir en 1960, les inondations de la vallée de l’Ourika en 1995 ou encore le séisme d’Al Hoceima en 2004. Politique du Maroc au niveau international en matière de prévention des catastrophes : Le Maroc est parmi les pays les plus vulnérables aux catastrophes, c’est dans ce cadre que des actions et des activités importantes ont été développées en matière de prévention des catastrophes naturelles sur le plan international. Lors de la 1ère Conférence Mondiale sur les Catastrophes Naturelles qui a été tenue à Yokohama en 1994, le Maroc avait présenté le rapport national sur les catastrophes naturelles dans lequel un état de connaissance des risques naturels majeurs au niveau global avait été défini. Dans le cadre de l’accord Eur-Opa Risques Majeurs et depuis sa signature par le Maroc, des activités importantes ont été réalisées par le Département de l’Environnement qui assure le rôle correspondant permanent de l’Accord, notamment la participation active aux différentes réunions organisées par l’accord, et l’initiation de plusieurs activités visant la prévention des risques. Les travaux de cette réunion ont abouti à l’adoption de la Déclaration de Rabat qui trace les axes prioritaires à développer durant les prochaines années concernant la prévention des risques naturels et technologiques au niveau des pays Euro-Méditerranéens membres de l’Accord. De même, et en collaboration avec le Secrétariat Exécutif de l’accord et l’Institut National de la Sécurité Civile en France (INESC), 40 inspecteurs des risques industriels et de l’environnement seront formés en 2004 afin d’assurer le contrôle des installations industrielles et de prévenir les accident, conformément aux lois environnementales nationales en vigueur. Par ailleurs, et dans le cadre de la 2ème Conférence mondiale sur la Prévention des Catastrophes, il y a lieu de signaler que le Maroc est désigné comme porte parole de l’Afrique au Bureau du Comité Préparatoire Intergouvernemental de cette conférence. Ce comité a tenu sa première réunion à Genève les 6 et 7 mai 2004 à laquelle le Maroc a pris part et a présenté deux déclarations, l’une au nom du Groupe Africain, et l’autre au nom du Maroc. Il y a lieu de noter également que dans le cadre des actions visant la contribution à l’effort mondial de lutte contre l’effet de serre, le Maroc a entrepris plusieurs actions majeures dont notamment : • La contribution à la rédaction du chapitre sur l’évaluation de la vulnérabilité de l’Afrique vis-àvis des changements climatiques qui fait partie du 3ème rapport d’évaluation du Groupe 94 Intergouvernemental sur l’Evaluation du Climat (GIEC ou IPCC). Dans ce cadre, une importante réunion entre les experts du GIEC, les experts africains et les experts marocains a été tenue à Rabat en 2001 pour finaliser la rédaction du rapport et son enrichissement par les données nationales concernant les impacts des changements climatiques sur les ressources en eau, l’agriculture, la pêche, … Plusieurs experts marocains ont d’ailleurs participé régulièrement aux travaux de ce groupe d’experts pour attirer l’attention de la communauté internationale sur la vulnérabilité des pays en développement, et en particulier des pays africains vis-à-vis de la problématique globale de l’effet de serre. • En outre, le Maroc a organisé avec succès, à Marrakech, la 7ème Conférence sur les Changements Climatique (COP7) en octobre-novembre 2001 à laquelle ont pris part plus de 8000 participants représentant plus de 180 pays. Lors de la COP7 le Maroc a été élu Président entre octobre 2001 et octobre 2002. Cette importante conférence a eu comme résultat l’adoption de la Déclaration de Marrakech qui trace la voie à la communauté internationale pour l’application des dispositions de la Convention sur les Changements Climatiques et du Protocole de Kyoto. D’ailleurs, c’est lors de la COP7 que le Maroc a été élu comme membre du Comité Exécutif du MDP, mis en place dans le cadre du Protocole de Kyoto, au sein duquel il a œuvré activement pendant un mandat de deux ans pour la promotion des projets alliant développement durable et lutte contre l’effet de serre. La stratégie du Maroc relative à la réduction des risques naturels causés par les phénomènes : Ce plan a essentiellement pour objectif de contribuer à la protection des vies et des biens des populations contre les effets des catastrophes naturelles. Ainsi, les parties prenantes travailleront dans ce cadre sur cinq axes stratégiques répartis en 18 programmes et 56 projets. Il s’agit de renforcer la gouvernance et la gestion des catastrophes naturelles, améliorer les connaissances dans ce domaine et faire des évaluations des risques d’origine naturelle, s’en protéger contre ces faits et développer les capacités nécessaires pour les affronter. Les axes de ce plan se focalisent aussi sur la bonne préparation à ces désastres afin de se relever rapidement de ses conséquences et démarrer la phase de reconstruction. Cette initiative entend aussi encourager la recherche scientifique et la coopération internationale dans ce domaine. En premier lieu, quatre risques naturels majeurs ont été déterminés. Il s’agit des tsunamis, de l’érosion du sol, des séismes, et des inondations. Pour mettre en œuvre ce plan d’action national, un programme de travail complet (2020- 2025) et un programme de travail préliminaire (2020-2022) ont été fixés. Parallèlement, un mécanisme de veille et de suivi est mis en place. Il vise à fournir par exemple un état détaillé de l’avancement de l’achèvement de ce chantier, à travers des indicateurs précis et de permettre de tirer des enseignements des expériences passées. Au niveau organisationnel, une commission ministérielle pour le suivi des risques liés aux catastrophes naturelles sous la présidence du chef de gouvernement sera déployée. Sur le plan représentatif, elle se déclinera en trois niveaux : national, régional, et provincial. Plan Directeur pour la Protection et la Lutte Contre les Incendies de Forêts (PDCI) élaboré en 2001 (Haut Commissariats aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification) : Le programme d’action du PDCI caractérisé uploads/Geographie/ les-phenomenes-natureles.pdf

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