Pierre-Louis Mériguet 21, rue du Change 37000 – Tours Tél. 06.84.81.51.61 Monsi

Pierre-Louis Mériguet 21, rue du Change 37000 – Tours Tél. 06.84.81.51.61 Monsieur Jean-François DELAGE Préfet d'Indre-et-Loire 15, rue Bernard Palissy 37925 – Tours – cedex 9 Tours, le 10 juin 2013 Monsieur le Préfet d'Indre-et-Loire, Samedi dernier, j'ai été publiquement menacé de mort, devant mon commerce, par 200 militants d’extrême- gauche qui n'ont pas hésité à exploiter le décès d'un jeune homme pour justifier leur comportement haineux et violent envers moi. « Mériguet, on va te tuer », le message sorti de leur bouche reste sans ambiguïté et me pousse à vous écrire ce courrier, avant qu'il ne soit trop tard. Cette manifestation sauvage du 8 Juin 2013 était de toute évidence préméditée puisque plusieurs journalistes étaient déjà présents sur les lieux au même moment, espérant immortaliser le conflit par l'image. Malgré les menaces et le risque évident de troubles à l'ordre public, seule une voiture de police nationale encadrait ces manifestants (dont certains étaient cagoulés et armés), renforçant ainsi leur sentiment d’impunité. On peut donc légitimement s’interroger sur les raisons de cette absence de présence policière, qui a laissé ces extrémistes avoir libre cours à leur haine sans être inquiétés. Monsieur le préfet, votre poste fait que vous étiez obligatoirement au courant de ce rendez-vous malgré le fait qu'il n'était pas déclaré dans vos services. Vous connaissiez également, en vue du contexte actuel, les motivations de ces participants à vouloir me lyncher physiquement. Pourquoi ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour éviter ces débordements qui auraient pu très mal finir si je n'avais pas fait preuve d'un sang- froid exemplaire? Votre premier devoir reste celui de garantir la sécurité de tous les citoyens, avec neutralité républicaine. Plusieurs commerçants et habitants du quartier Plumereau se joignent à moi pour vous dire que ce n'est pas ce qui a été fait samedi. Il y a plus d'un an déjà, mon épouse vous exprimait, dans une lettre datant du 12 décembre 2011, ses inquiétudes devant l'incapacité qu'ont ces activistes gauchistes à faire la différence entre les domaines privé, professionnel et public. Samedi, ils ont une nouvelle fois prouvé leur refus de vivre leur engagement selon la loi en appelant à « tuer Mériguet » juste devant mon lieu de travail. Quelle sera la prochaine étape? La République peut-elle se permettre de fermer les yeux sur mon cas, sous prétexte que j'exprime publiquement et légalement une vision politique susceptible de déranger certaines personnes? Vous ne pouvez minimiser ces risques et attendre que l'irréparable arrive. Ce n'est pas comme s'il n'y avait pas d’antécédents, pas comme s'il n'y avait pas de dangers. C'est pourquoi: • Je souhaite obtenir un rendez-vous avec un responsable de votre cabinet, détaché à la sûreté publique, afin d’éclaircir cette situation rapidement et d'éviter toute récidive. • Je demande également que les lois de la république soient les mêmes pour tout le monde et non à géométrie variable en fonction des idées. • Enfin, il me paraît légitime et nécessaire de vous demander une surveillance policière de mon commerce et de ma famille après les appels au meurtre proférés à mon encontre samedi et les multiples dégradations subies pour lesquelles des plaintes ont déjà été déposées. Je reste à votre entière disposition pour tous renseignements complémentaires pouvant vous aider à subvenir à mes demandes et vous adresse, Monsieur le Préfet, l'expression de mes sincères salutations. Pierre-Louis Mériguet Père de famille Commerçant Porte-parole de Vox Populi uploads/Geographie/ lettre 11 .pdf

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