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Song info: "Amsterdam" est une chanson de Jacques Brel. Elle combine un puissan

Song info: "Amsterdam" est une chanson de Jacques Brel. Elle combine un puissant crescendo mélancolique avec le récit poétique des exploits des marins à Amsterdam. Musicalement, elle emprunte sa ligne mélodique de base à la mélodie de la chanson folklorique anglaise Greensleeves, et est écrite dans la tonalité de fa dièse mineur. Brel n'a jamais enregistré cette chanson pour un album studio, et sa seule version a été publiée sur l'album live Enregistrement Public à l'Olympia 1964, lors d'une performance typiquement émotionnelle. Malgré cela, c'est l'une de ses œuvres les plus populaires. C'est l'une des chansons que Mort Shuman a traduites en anglais pour la comédie musicale Jacques Brel is Alive and Well and Living in Paris. Brel a travaillé sur la chanson dans sa maison surplombant la Méditerranée à Roquebrune-Cap- Martin, maison qu'il partageait avec Sylvie Rivet, publiciste pour Philips ,un endroit qu'elle lui avait fait découvrir en 1960. "C'était l'endroit idéal pour créer, et pour assouvir sa passion pour les bateaux et les avions. Un matin, à six heures, il lit les paroles d'Amsterdam à Fernand, un restaurateur qui s'apprête à partir à la pêche à la rascasse et au congre pour la bouillabaisse. Bouleversé, Fernand éclate en sanglots et ouvre des oursins pour maîtriser son émotion". À l'origine, la chanson était située à Anvers, mais elle a été déplacée à Amsterdam car " Dans le port D'Anvers " ne correspond pas à la mesure. Il convient de noter que dans l'Amsterdam moderne, il y a toujours un port, mais en raison de l'automatisation généralisée et de la diminution de la taille des équipages, il y a beaucoup moins de marins. Biografie: Jacques Romain Georges Brel est né le 8 avril 1929 à Schaerbeek, Bruxelles, d'Élisabeth "Lisette" (née Lambertine) et de Romain Brel. Il est issu d'une famille d'origine flamande (qui a adopté la langue française), une partie de sa famille étant originaire de Zandvoorde, près d'Ypres. Son père travaille pour Cominex, une société d'import-export, puis devient codirecteur d'une entreprise de fabrication de carton. Jacques et son frère aîné Pierre ont grandi dans une famille stricte et ont fréquenté une école primaire catholique, l'école Saint-Viateur, dirigée par l'ordre de Saint-Viateur. On se souvient d'eux comme d'un élève courtois et facile à gérer. Brel se débrouillait bien en lecture et en écriture, mais avait des difficultés en arithmétique et en néerlandais. Les garçons étaient également membres de la troupe locale de scouts, appréciaient leur séjour en colonie de vacances et les sorties familiales sur la côte de la mer du Nord. À Bruxelles, la famille habite au 138 avenue du Diamant à Schaerbeek, puis déménage au 26 boulevard Belgica à Sint-Jans-Molenbeek, et s'installe enfin au 7 rue Jacques- Manne à Anderlecht. Brel est proche de sa mère, fasciné par sa générosité et son sens de l'humour, dont il hérite. En septembre 1941, ses parents inscrivent Brel à l'Institut Saint-Louis, rue du Marais, près du Jardin Botanique de Bruxelles. Bien qu'il ait des résultats médiocres dans de nombreuses matières, il s'en sort bien en histoire et en français, et montre un talent pour l'écriture. Il participe à la création du club de théâtre de l'école et joue ses premiers rôles sur scène avec beaucoup d'enthousiasme. Il a écrit des histoires courtes, des poèmes et des essais. En 1944, à l'âge de 15 ans, Brel commence à jouer de la guitare. L'année suivante, il forme sa propre troupe de théâtre avec des amis et commence à écrire des pièces. Au printemps 1947, pendant sa dernière année à Saint-Louis, Brel écrit une nouvelle intitulée "Frédéric" pour le magazine scolaire Le Grand Feu. Publiée sous un pseudonyme, la nouvelle raconte l'histoire d'un homme sur son lit de mort qui encourage son petit- fils à s'enfuir pendant que le reste de la famille s'occupe des funérailles. Malgré son talent croissant pour l'écriture, Brel n'est pas un bon élève et échoue à de nombreux examens. La carrière universitaire n'étant pas pour lui, Brel, âgé de 18 ans, va travailler dans l'usine de carton de son père en août 1947. Son travail chez Vanneste et Brel est prévisible et peu stimulant : il s'agit d'une routine qui consiste à fixer les prix et à rencontrer les clients. À l'exception de l'équipe de football de l'entreprise, il ne s'intéresse guère aux activités sociales et aux événements de l'entreprise. Peut-être pour compenser l'ennui de sa routine quotidienne au bureau, il rejoint une organisation de jeunesse catholique locale, La Franche Cordée , dont la devise est "Plus est en toi".Dédié à un travail philanthropique, le groupe organise des retraites religieuses, des collectes de fonds et des livraisons de nourriture et de vêtements aux orphelinats et aux maisons de retraite. Brel soutient ces activités avec beaucoup d'enthousiasme et croit fermement à la mission de FC. Ses parents sont heureux du dévouement de leur fils et lui fournissent la camionnette de l'entreprise et la voiture familiale pour soutenir ses activités au sein de FC. En juin 1948, Brel s'engage dans le service militaire, fait sa formation de base au Limbourg, et sert comme caporal dans la force aérienne belge stationnée à la caserne Groenveld à Zellik près de Bruxelles. Tout au long de son service militaire, Brel a pu assister aux réunions du FC. Pendant qu'il travaillait au FC, Brel a rencontré sa future femme, Thérèse Michielsen, que ses amis appelaient "Miche". Le 1er juin 1950, Jacques et Miche se marient à Laeken, un faubourg de la ville de Bruxelles. Le 6 décembre 1951, Miche donne naissance à leur première fille, Chantal. En 1952, Brel commence à écrire des chansons et à les interpréter lors de réunions de famille et sur le circuit des cabarets de Bruxelles. Sa famille et ses amis ne sont pas favorables à ses paroles austères et à ses performances violentes et émotionnelles. Cette année-là, il se produit pour la première fois sur une station de radio locale. Au début de 1973, Brel sait qu'il est malade. Il prépare son testament et laisse tout à sa femme Miche. Au printemps, il enregistre un nouveau 45 tours, "L'Enfance", dont il reverse les recettes à la Fondation Perce Neige, une association créée pour aider les enfants handicapés. Après avoir terminé son dernier film L'emmerdeur, il emmène ses filles en croisière. En novembre, il s'embarque pour une croisière de deux mois à travers l'Atlantique avec cinq de ses amis les plus proches sur le navire- école Le Korrig. Brel consacre les dernières années de sa vie à sa passion pour la voile. Le 28 février 1974, il achète l'Askoy II, un voilier de 19 mètres pesant 42 tonnes. Il commence à planifier un voyage de trois ans pour faire le tour du monde. En juillet, il part pour son tour du monde avec Maddly Bamy et sa fille France, à bord de son nouveau voilier. En août, alors qu'il navigue autour des Açores, il apprend le décès de son vieil ami Jojo. Il rentre en France pour les funérailles de son ami et reste sur place pour assister au mariage de sa fille, Chantal, en septembre. En octobre, après des examens médicaux aux îles Canaries, Brel apprend qu'il a une petite tumeur au poumon gauche. En novembre, il est transporté d'urgence dans un hôpital de Bruxelles, où il subit une opération. Il souffre d'un cancer du poumon à un stade avancé. Sachant que ses jours sont comptés, Brel publie une déclaration indiquant qu'il souhaite mourir seul en paix. En janvier 1975, après 27 jours en mer, l'Askoy II jette l'ancre dans la baie de Fort-de-France. De février à juillet, Brel fait une croisière autour des Antilles avant de passer par le canal de Panama. En novembre, l'Askoy II atteint la baie d'Atuona à Hiva-Oa, dans l'archipel des Marquises, après 59 jours de traversée de l'océan Pacifique. Jacques et Maddly décident de s'installer aux îles Marquises, vivant sur l'Askoy II au large de l'île de Hiva-Oa. En 1976, Brel retourne deux fois à Bruxelles pour des examens médicaux. Contre l'avis de ses médecins, il retourne aux Marquises, où le climat tropical est particulièrement inadapté à ses poumons. En juin, après avoir vendu l'Askoy II, il loue une petite maison à Atuona sur l'île de Hiva- Oa. En juillet, il renouvelle son brevet de pilote et prend des cours de perfectionnement avec son ami Michel Gauthier. Il achète un avion bimoteur, qu'il nomme Jojo en mémoire de son ami disparu. Cela lui permet de voyager plus facilement de Hiva-Oa à Tahiti. Il utilise également cet avion privé pour transporter de la nourriture et d'autres fournitures aux habitants des îles voisines. En 1977, Brel décide d'enregistrer un dernier album. Malgré ses dernières années loin du continent, sa légende perdure en Europe et ses disques se vendent encore à des millions d'exemplaires chaque année. En août, Brel revient à Paris et s'installe dans un petit hôtel. Il a arrêté de fumer et, malgré sa mauvaise santé, il est enthousiaste à l'idée de travailler à nouveau avec ses fidèles collaborateurs, François Rauber et Gérard Jouannest. uploads/Geographie/ mehr-vo-brel-biografie-und-songinfo.pdf