Monaco 1 Monaco Monaco Principauté de Monaco (fr) Drapeau de Monaco. Armoiries

Monaco 1 Monaco Monaco Principauté de Monaco (fr) Drapeau de Monaco. Armoiries de Monaco. Devise nationale Deo Juvante (en latin : « Avec l’aide de Dieu ») Hymne national Hymne monégasque Administration Forme de l'État Monarchie constitutionnelle Prince souverain Albert II Ministre d’État Michel Roger Langues officielles Français[1] Capitale Monaco[2] 43°43′57.44″N 7°25′5.58″E43°43′57.44″N 7°25′5.58″E Géographie Quartier principal Monte-Carlo Superficie totale 2,02 km2 (classé 234e) Superficie en eau Négligeable Fuseau horaire UTC + 1 : (CET) ; Heure d'été : UTC + 2 : (CEST) Monaco 2 Histoire Indépendance De facto de la République de Gênes (Vassale du Saint empire) de jure du Saint Empire Romain Germanique 8 janvier 1297 5 novembre 1524[3] Démographie Gentilé Monégasque Population totale (2011-12-31) 36 371[4] hab. (classé 190e) Densité 18 005 hab./km2 Économie Monnaie Euro (EUR ) Divers Code ISO 3166-1 MCO, MC Domaine Internet .mc Indicatif téléphonique +377 Monaco, en forme longue la Principauté de Monaco, en monégasque Múnegu et Principatu de Múnegu, est un pays d’Europe de l’Ouest ainsi qu’une commune du même nom occupant la même superficie que l’État lui-même (ce qui en fait une cité-État). Elle est située au bord de la mer Méditerranée, le long de la Côte d'Azur, à près d'une vingtaine de kilomètres à l’est de Nice. Entourée par les villes françaises de Cap-d'Ail, Beausoleil, Roquebrune-Cap-Martin et La Turbie, mais bénéficiant d'un accès direct à la mer et d'eaux territoriales rejoignant les eaux internationales, Monaco n'est pas une enclave dans la France comme Saint-Marin en Italie, mais une encoche. Dépendante de la République de Gênes dont les Grimaldi étaient une des familles patriciennes, relativement autonome depuis 1297, elle est devenue une monarchie constitutionnelle en 1911 et est dirigée depuis 2005 par le prince souverain Albert II de Monaco de la dynastie des Grimaldi qui est l'une des plus anciennes dynasties régnantes du monde (si l'on s'en tient à la traditionnelle définition agnatique de la maison régnante, la principauté de Monaco est passée à la famille de Goyon de Matignon en 1731 puis à la famille de Polignac en 1949). Cet État occupait en 2005 une superficie de 1,974 km²[5] et occupe aujourd'hui 2,02 km²[6], ce qui en fait le deuxième plus petit État indépendant du monde (le premier étant le Vatican). Lors du dernier recensement de 2008, Monaco comptait 31 109 habitants[7]. Ce chiffre total est révisé en fin de chaque année par estimation sur un recensement partiel et des données relatives aux immigrations et acquisitions de nationalité, et pour le 31 décembre 2011 la population totale officielle a été actualisée à 36 371[4] habitants sur ses 202 hectares ; avec 18 005 habitants au km2, c’est le pays le plus densément peuplé au monde. Pratiquement entièrement urbanisée, la principauté de Monaco bénéficie d’un climat méditerranéen particulièrement clément et dispose de nombreuses installations hôtelières de luxe. Le Grand Prix automobile de Monaco s’y déroule et des attractions sont présentes tout au long de l’année dont le casino de Monte-Carlo, le Musée océanographique et le Palais princier. Monaco 3 Histoire Les premières traces de vie à Monaco remontent à environ 300 000 ans av. J.-C.. La protection qu’apportent le rocher de Monaco ainsi que le port naturel et abrité ont attiré de nombreuses peuplades : Ligures, Phéniciens, Grecs, Romains, Sarrasins. L’histoire moderne de Monaco a fortement été marquée par la famille Grimaldi qui règne presque sans discontinuité sur la principauté depuis le XIIIe siècle. Préhistoire Le territoire correspondant à Monaco a été occupé par les premiers habitants de la région à partir de la fin du Paléolithique inférieur, il y a environ 300 000 ans. Des ossements d’animaux ayant servi de nourriture à ces hommes préhistoriques ont été retrouvés dans la grotte de l'Observatoire, située dans le Jardin exotique[8]. Des fouilles ont également révélé la présence d’un bassin dans la grotte de l’Observatoire et dans la grotte du Prince[9]. La présence humaine est attestée au Paléolithique moyen (- 50 000 ans) et au Paléolithique supérieur (à partir de - 30 000 ans). Les premières œuvres d’art (gravures, sculptures de Vénus paléolithiques, etc.) apparaissent durant cette période. Les sépultures, individuelles ou collectives, deviennent de plus en plus nombreuses. Le site voisin des Balzi Rossi à Grimaldi en a livré plusieurs, notamment une sépulture double contenant une femme et un adolescent. Antiquité D’après l’historien Diodore de Sicile et le géographe Strabon, les premiers habitants sédentaires étaient des Ligures qui ont émigré depuis la ville de Gênes en Italie. Cependant, l’ancienne langue ligure, issue des langues indo-européennes[réf. nécessaire], n’était apparentée ni au dialecte italien parlé aujourd'hui par les habitants de Ligurie, ni au monégasque moderne. Cette avancée à Monaco aurait pu être l’ouverture maritime d’un peuple ligure situé à l’intérieur des terres. Les Phocéens de Marseille (alors Massalia) ont fondé la colonie de Monoïkos au VIe siècle av. J.-C. à l’endroit où se trouve maintenant Monaco. Monoïkos était associée à Hercule, adoré sous le nom Hercules Monoecus. D’après les travaux d'Hercule mais également selon Diodore de Sicile et Strabon, les Grecs et les Ligures ont rapporté qu’Hercule était passé par la région. Les Massaliotes pourraient avoir annexé un comptoir phénicien où un temple avait été consacré à Melkart, dieu qui a généralement été assimilé à Hercule / Héraclès[10]. Après la Guerre des Gaules, Monoecus, où Jules César s’est arrêté en se rendant en Grèce, est passé sous contrôle romain au sein de la province de Gaule narbonnaise. Dans L'Énéide (VI, 830), le poète Virgile mentionnait déjà le rocher de Monaco. Le grammairien Maurus Servius Honoratus affirme que le terme Monaco dérive de cette origine : « dictus autem Monoecus vel quod pulsis omnibus illic solus habitavit » (« Hercule a écarté tout le monde et vivait là seul ») et « vel quod in eius templo numquam aliquis deorum simul colitur » (« dans son temple, nul autre dieu n’est vénéré au même instant »). Le nom du port de Monaco est également mentionné dans L'Histoire naturelle de Pline l'Ancien (III.V[11]) et dans les Historiae de Tacite (III.XLII) lorsque Valens, soutien de Vitellius a été forcé d’y faire escale « Fabius Valens e sinu Pisano segnitia maris aut adversante vento portum Herculis Monoeci depellitur » (« Fabius Valens, à la sortie du golfe de Pise, fut, par une mer calme ou un vent contraire, forcé [de faire relâche] au port d'Hercules Monoecus »). Toponymie Le nom officiel de Monaco est « principauté de Monaco ». Le nom de Monaco dériverait du toponyme Monoïkos (Μόνοικος, en grec) et le nom de Monaco est déjà mentionné chez Hécatée de Milet, historien et géographe grec du VIe siècle av. J.-C., qui évoque « Μόνοικος, πόλις Λιγυστική, Monoïkos, polis Ligustikè » (Monaco, cité de Ligurie) dans sa Périégèse. Il existe plusieurs hypothèses, associées aux Grecs et aux Ligures, pour expliquer l’origine de Monoïkos. Monaco 4 L’origine de ce terme remonterait à l’époque où Monaco était sous domination ligure. La région de Monaco a été en effet habitée depuis 300 000 av. J.-C. environ mais les premières tribus ligures s’y installèrent vers 2000 av. J.-C[12]. La tribu ligure présente sur le rocher au Ve siècle av. J.-C., aurait pu être à l’origine du nom de la ville[13]. Il existe également une autre origine pour le terme Monoïkos qui remonterait aux temps où Monaco était un comptoir phénicien. Partout où les Phéniciens se rendaient, ils élevaient des chapelles à leurs divinités, dont le dieu Melkart, associé à Hercule ou Héraclès par les Romains ou les Grecs[14]. Tout au long de l’Antiquité, le port de Monaco fut associé à Hercule[15] (Héraclès en grec), souvent désigné sous le nom de Héraklès Monoïkos (Ἡρακλῆς Μόνοικος), signifiant « Héraklès solitaire » ou « Héraklès possédant un temple unique ». Ce port fut également appelé Portus Herculis Monoeci en latin[16]. Le port moderne de Monaco s'appelle d'ailleurs Port Hercule[17]. Cependant, ce toponyme Μόνοικος est très vraisemblablement intraduisible, et n'a aucune signification en grec : l'historien et archéologue Fernand Benoit y reconnaît avec raison un vocable ethnique de tribu, hellénisé sous la forme Μονοίκιος[18]. Moyen Âge Monaco, alors Turbiasque, est resté sous domination romaine jusqu’à l’effondrement de l’Empire romain d'Occident en 476. L’endroit a ensuite été occupé et ravagé par les Sarrasins et diverses tribus barbares. Alors que Monaco était pratiquement dépeuplé, les Sarrasins en furent expulsés en 975 et au XIe siècle, l’endroit était de nouveau peuplé par des Ligures (cette fois, il faut comprendre des populations parlant une langue romane du nord de l’Italie). En 1191, l’Empereur romain germanique Henri VI a concédé la souveraineté de quelques ares du quartier de la Condamine et le rocher qui appartenaient à la seigneurie de La Turbie à Gênes : le futur Monaco. Le 10 juin 1215, un détachement de Gibelins mené par Foulques de Castello a commencé la construction d’une forteresse sur le rocher de Monaco. Cette date marque le début de l’histoire moderne de la principauté de Monaco. Les Gibelins construisirent leur forteresse pour en faire une position stratégique militaire et un moyen de contrôler la région, ils établirent également des habitations à la uploads/Geographie/ monaco.pdf

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