L'île inconnue, ou Mémoires du chevalier Des Gastines , recueillis et publiés p
L'île inconnue, ou Mémoires du chevalier Des Gastines , recueillis et publiés par M. Grivel,... Quatrième édition Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Grivel, Guillaume (1735-1810). L'île inconnue, ou Mémoires du chevalier Des Gastines , recueillis et publiés par M. Grivel,... Quatrième édition. 1812. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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L'ILE INCONNUE, OU MÉMOIRES DU CHEVALIER DES GASTINES.i Je soussigné, seul Propriétaire de cet Ouvrag déclare que je poursuivrai tout contrefacteur ou d bitant d'éditions contrefaites, suivant la rigue des lois. BRI A NI)-' L'ILE INCONNUE, OU MÉMOIRES DU CHEVALIER DES GASTINES, Publiés par M. GRIVKL, des Académies de Dijon, de la Rochelle, etc. QUATRIEME ÉDITION, ORNÉE DE H &KAVU11ES. TJàM E PREMIER. _- PARIS, B RIA N D, Libraire, rue de Ci ébillon, n.e 3, près la place del'Odéon. ion. PRÉFACE Pour servir d'Introduction à la seconde Edition. E s qualité d'Editeur , j'ai lé droit de recommander ces Mémoires au Public ; mais je n'en userai pas : le Public a celui de ne tenir aucun compte de mon avis , et il lésait assez sans que je l'en instruise. Mais il m'écoutera sans doute, si je lui parle des défauts de l'Ouvrage, et c'est mon dessein. Si quelque Lecteur un peu vif m'arrête d'abord et me demande pourquoi, con- noissant les défauts de l'Ouvrage , je ne les ai point corrigés ; ma réponse est prête. Je publie une Histoire : quels que soient les événemens , je n'y toucherai point ; j'en ferois un Roman. Je publie un Origi- nal, et ses défauts même tiennent à ce caractère d'originalité; une belle copie ne le vaudrait pas. Enfin, le héros, écrivain de ses propres aventures, m'a inspiré un sentiment si profond de respect et de vé- mération , que je dois me borner à recueil- lir ses paroles et à les répandre. i. i S PRÉFACE. Je fus frappé de ce sentiment à la pre-, mière lecture que je fis de l'Ouvrage, à Utrecht, chez M. Van - Sprang , négo- ciant distingué et mon ami. En cherchant dans une cassette divers billets dont il me; chargeoit de lui procurer le recouvrement en France , il me proposa de lire ce ma- nuscrit. Je l'ai trouvé, médit il, parmi les effets deM.Van-der-mur , mon oncle , que ; j'ai recueillis à Batavia. Ce brave marin, ' détaché de la compagnie pour une expé- dition dans une île voisine desMoluques, y âvoit été fait prisonnier. Il y pesta dix- huit mois. Peu de temps avant que d'être rendu à ses compatriotes, il vit aborder dans lîle une barque étrangère, montée par des navigateurs qui, avec l'air cir- conspect des hommes de ces contrées , avoient une figure européenne. En effet, ils se disoient français d'origine. Mon oncle , inspiré par une curiosité naturelle, lâcha de se lier étroitement avec quel- ques-uns d'entre eux. Au lieu de répondre a ses questions , ils le conduisirent, bai- gnés de larmes, auprès d'un vénérable vieillard, qu'une cruelle maladie sembloit conduire à son dernier jour. Mon oncle, PRÉFACE. 3 versé dans la médecine , suspendit ce ter- rible moment : il offrit même, si on vou- loit le transporter à terre , de lui donner les soins les plus assidus et les plus ten« dres. Le vieillard accepta ces offres , et tout l'équipage le bénit. Dans les mains de M. Van-der-mur, le malade reprit assez de force et de raison pour donner des ordres à ses gens, et ré- gler leur marche. Satisfait des traitemens de mon oncle , il leur commanda bientôt après de partir, pour aller donner des avis et des secours à leur Colonie , en leur recommandant de revenir dans un terme fixé. Cet ordre les jeta' dans la désolation ; après s'être prosternés devant lui, ils obéirent. ; Quelques jours après leur départ, le vieillard rendit les derniers soupirs, mal- ,gré tous les soins de mon oncle, en lui ^laissant, pour preuve de sa reconnois- sance et de sa confiance, quelques ef- fets de prix, et le manuscrit dont il est ^question. < Tel fut le récit de M. Van-Sprang". En jetant les yeux sur le titre, je fus étonné d'y trouver le nom d une famille distin- 4 PRÉFACE. guée dans maprovince. Cette circonstance •ne me permit pas d'en différer long-temps la lecture. Je le lus avec tant d'intérêt, j'en parlai avec tant de chaleur à mon ami, qu'il ine laissa le maître d'en disposer. De retour en France , je communiquai le manuscrit à quelques-uns de mes amis,; gens de lettres. Dépouillé de tout intérêt d'amour-propre , je recueillis les suffrages' et les critiques. Je vais parler de critique, selon ma promesse. i°. Le sujet est simple, et l'imagination n'a pas beaucoup travaillé à l'embellir, J'en conviens : l'auteur n'a dit que ce qui lui étoit arrivé; et il a eu d'autant plus de tort, qu'il n'y a rien de plus aisé que dimoginer des aventures merveilleuses, dont on se lire comme on peut. Ce n'est pas qu'il ne se trouve dans son histoire des événemens d'une singularitépiquante, des positions très-critiques , des situations intéressantes , des dénouemens impré-, vus ; mais j'avoue qu'il n'y a que des faits vraisemblables, qu'on y voit partout la nature ; que les personnages sont vrai- ment des hommes, que leurs pensées etï leurs sentimens n'ont rien d'étrange. î PI É F A C 1\. 5 y a tant de bonhomie dans leurs moeurs, qu'elles ne ressemblent à rien. Enfin , je le répète ^ tout est simple, et si simple, qu'il n'y a peut-être rien dé plus extraor- dinaire. 2°. Le sujet ri estpas neuf ; c est Robin- son Crusoè dans son lie. J'en conviens en- core ; mais Robinson n'étoit pas autre chose que l'Ecossais Alexandre Serkick , abandonné dans l'île déserte de Fernan- dez. Robinson est jeté dans une île , le chevalier des Gastines est jeté dans une île, voilà la ressemblance; tout le reste est différence. J'en demande pardon à Rousseau et à tant d'autres panégyristes du Roman anglais, mais c'est un ouvrage manqué : petites vues, petits moyens, petits effets. D'abord l'idée en est fausse: ? de deux hommes jetés dans une île , l'un n'est pas m&ître, et l'autre valet, ils sont égaux. L'idée en est révoltante : pourquoi nous présenter la société corrompue, dé- gradée , avilie par la distinction de maître. j, et d'esclave? L'idée en est triste : qu'at- I tendre de deux hommes , s'ils restent seuls | dans leur désert, qu'une misérable vieil- I leese et une mort malheureuse? Vovez le I * 6 PRÉFACE. bel effet, si l'auteur suit son plan jusqu'au bout. Mais donnez à un jeune homme qui a fait naufrage , une tendre compagne. O ! quelle carrière s'ouvre devant vous ? Vous pouvez tout; remplir les intentions les plus vastes de la nature , déployer toutes ses ressources, mettre en oeuvre f toutes les forces uploads/Geographie/ n5492165-pdf-1-1dm.pdf
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- Publié le Dec 28, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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