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AU QUOTIDIEN D’ORAN Cher ami, Veuillez faire publier cet article d’actualité, dans votre prochaine édition de jeudi. Bonne continuation mutuelle. Votre fidèle ami lecteur : ALI BRAHIMI « Ne t’afflige pas, car Dieu est avec nous » Le Coran. Extrait du verset 40, Sourate 9 (Le repentir) A l’image de l’ensemble des pays arabes, après leur indépendance, le peuple Syrien a enduré durant un demi siècle l’ère du parti Baâth. Cela fait un peu plus de cinq mois que des composantes Syriennes, notamment les jeunes gens, sont en train d’affronter la folie dictatoriale et meurtrière de la famille Baâthiste déliquescente parce que, a l’évidence, en fin de règne Vendredi d’avant, les manifestants ont lancé un appel pathétique a l’adresse des pays arabes et l’ensemble de la communauté internationale, formulé comme suit : « vos mutismes nous assassinent ». En vain. Vendredi d’après, le peuple Syrien se sentant abandonné, notamment par les pays frères, à vivement rehaussé le ton en disant : « Dieu est avec nous » Une prière qui, en cette première semaine du ramadhan mois de la nuit du destin, serait exaucée d’une façon ou d’une autre. La réponse est venue de l’Egypte (Om Dounia). En effet, au Caire, des centaines de jeunes (notamment d’Egypte, Yémen, Libye,…) profondément émus par la supplique, ont réagi en témoignant avec force leur solidarité envers le peuple Syrien. Certes, a première vue,ce petit noyau de jeunes gens faisant une petite percée, dans le blindage médiatique dictatorial du Baath ainsi que de certains pays arabes, passerait inaperçue mais, qu’en revanche, elle serait profondément cruciale au niveau des relations entre les peuples décidés plus qu’avant, a chacun selon son niveau de prise de conscience collective, à révolutionner la situation actuelle et, subséquemment, cette inhabituelle solidarité inter arabe stimulerait les élites encore amorphes et hésitantes a ce qu’elles renforcent, en permanence, leurs efforts respectifs. En fait, une révolution globale remettant sur pieds les aspirations refoulées, des précédentes générations, en vue de les ressusciter dans un cadre organisé et interconnecté. A propos de réaction des gouvernants arabes, pour le moment, seuls ceux des pays du Golfe ont lancé un appel au…calme et l’arrêt de la violence. Ensuite, c’est au tour du secrétaire général de la ligue arabe de s’inquiéter après cinq mos de tueries incessantes, commises par les brigades de la mort du parti Baath, aux conséquences incommensurables dans la région du Moyen-Orient et celle du Maghreb . Malgré ces hécatombes, après celles de Tunisie et l’Egypte, en cours au Yémen et la Libye ; la Syrie constitue le deuxième coup dur pour le national conservatisme dictatorial rampant dans la rive sud de la méditerranée d’autant plus que ces révolutions affichent des slogans de Liberté et de Démocratie dans toutes leurs dimensions. Et en tous les lieux DERAA, HAMA, BEIT EZHOR… DES LIEUX-DITS SYRIENS MECONNUS DEVENUS DES REFERENCES DE LA LIBERTE Inquiétée, sur la suite des événements, l’Arabie Saoudite s’est manifestée, avec force, en rappelant son ambassadeur à Damas pour consultations. Décidément, « Dieu est avec nous » a fait trembler plus d’un notamment l’Arabie Saoudite, justement, se sentant interpellée du fait qu’elle est gardienne des lieux saints de l’Islam et, surtout, de son poids dans une région ou le religieux tente de concilier le passé au présent et, donc, de prévoir autant que possible l’avenir. Et, justement, l’avenir pourrait nous en réserverait de bonnes et mauvaises surprises. De toutes les façons, ces soutiens en cours, c’est déjà un acquis considérable, aux yeux du peuple Syrien, pour la suite des évènements. En effet, d’autres sursauts se configurent d’ores et déjà à partir de la rive sud de la méditerranée allant du Maroc, en passant par Israël en face à d’autres tracas existentiels, jusqu'à la Syrie avec son régime personnifiant la dictature la mieux élaborée, en termes de cruautés, par rapport aux autres pays de la rive sud de Mare Nostrum A l’évidence, la fin des régimes dictatoriaux, encore en place dans ladite rive, ne serait qu’une question de temps car leur chute, certes difficile a réaliser du jour au lendemain ( comme en Libye en proie a un Néron) , relèverait d’abord de la divine Providence manifestée cependant par la tenace volonté de tous ceux et celles qui endurent le diktat des despotismes qui sévissent, de la base au sommet des maléfices, car ils ont été longtemps bercés tant au plan des laudateurs internes que des commissionnaires au plan externe. Est-ce une fatalité. Non ! Le verset 9 de la sourate 13, le tonnerre, indique : « En vérité, Allah ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les individus qui le composent ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes ». Modifier l’état d’esprit ankylosé d’un peuple, c’est surtout révolutionner la manière dont il est gouverné. A l’image des révolutions qui ont déchu, en si peu de temps, les présidents Egyptien, Tunisien…, grâce à la détermination des élites respectives en face aujourd’hui,certes, a celles de la contre-révolution essayant d’étouffer, vainement, le cri : Dieu est avec la justice. Le prophète de l’Islam, QSSSL, a fustigé ceux brimant leurs semblables en les termes : Vous les avez rendus des esclaves alors que Dieu les a fait naîtrent libres ?! A l’évidence, une nouvelle ère de l’Histoire, des peuples arabes, est bel et bien enclenchée depuis le début de l’année et que , par la volonté des valeureuses générations éprises de libertés et de Justice, nul ne pourrait l’empêcher qu’elle aille jusqu’au bout du chemin car ces pays ont été d’abord bernés par des régimes d’occupation déliquescents et, après les indépendances respectives, relayés par ceux pseudo nationalistes qui ont, de par leur obstination a diriger sans qu’ils soient comptables de leurs actes, maintes fois rater les rendez-vous de l’Histoire a cause de leurs principes vagues et slogans creux ainsi que l’absence de clairvoyance et vigilance tant au niveau des actes de la gouvernance que de la manière de traiter les opposants lesquels s’usent, par dépit, ou deviennent les relais du régime en place. Et, donc, c’est aux valeureuses jeunesses, des villes et villages, de faire la différence. Ainsi, cela fait plus de cinq mois que les forces vives, du peuple Syrien, ne cessent de manifester leur désir de se débarrasser d’un régime, plus que cinquantenaire, qui n’a pas put se transformer ou qu’il n’a jamais penser le faire, afin d’instaurer les mécanismes d’une alternance du pouvoir et, donc, d’éviter la moindre violence. Alors, après ce temps perdu, a quoi ça sert aujourd’hui, après tous ces drames vécus au quotidien, d’afficher sa soi-disant bonne volonté en vue d’apporter des amendements constitutionnels d’autant plus qu’il s’agit pour les nouvelles générations de révolutionner tout et de fond en comble ? Le rôle de la Turquie, pays frontalier de la Syrie, est certes déterminant en tout ce qui concerne la sécurité d’une région de tous les défis. Pourtant, le parti Baath a horreur des immixtions d’où qu’elles viennent. Il aime vivre en dehors du temps et des réalités même au prix de : « après moi le déluge » A ce propos, il réitère, a l’intention du ministre des affaires étrangères en visite a Damas, sa détermination de venir a bout… des terroristes. Par le chantage, les chars et l’octroi du multipartisme. Alors que la liberté, dans toutes ses dimensions, elle s’arrache par la révolution. Chaque jour, des villes et villages Syriens sont en pleine effervescence. Il ne s’agit plus de Hama, avec ses massacres du temps de feu président Assad père de Bechar en train de s’agripper, peut-être contre sa volonté, a un pouvoir bâti autour d’une secte de zombies a la voix codée et, ce qui est terrible, auto convaincus voire n’acceptant aucun autre langage que le sien. Donc, l’unique issue, nous semble-t-il, serait un chamboulement généralisé dans l’espace et le temps, quelque soit le niveau du sacrifice et, surtout, que ce remue-ménage dans cette mer a crabes ne s’arrêtera pas de sitôt. A l’image du siroco, dans le Sahara, balayant avec ardeur tout ce qu’il trouve dans son passage ! LE VENT DE L’HISTOIRE A CHANGE DE CAP EN MEDITERANNEE ET MOI JE VOUDRAIS DANSER Cet intitulé est un extrait concentré, pour les besoins du sujet, d’une chanson de Georges Moustaki né en Egypte, fit des fréquents voyages en Syrie et au Liban, la Grèce d’où il est originaire, et, enfin, résida et mourut en terre de France qui, a ses yeux, représenterait la liberté. C’est justement ce genre de poètes philosophes « métèques », nomadisant dans toutes les rives, qui redonneraient l’espoir afin de mieux vivre notamment en rive sud de la méditerranée. Chez-nous, dés le premières années de l’indépendance, une chanson du même genre disait : Ettbedel ezaman ya baba. Ô papa, le temps a changé Ces dernières années, un grand nombre de jeunes gens, des pays de la rive sud de Mare Nostrum et du Sahel Africain, ont manifesté leur désir d’aller vivre en rive nord de la méditerranée voire ailleurs. Un rêve. Mais aussi une manière pitoyable, pour ces jeunes, de crier qu’ils sont uploads/Geographie/ ne-t-x27-afflige-pas-car-dieu-est-avec-nous.pdf
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- Publié le Jan 27, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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