Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Pierre et Marie Curie

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Pierre et Marie Curie : [exposition], Paris, Bibliothèque nationale, [octobre-décembre] 1967 / [catalogue réd. par [...] Concasty, Marie-Louise (1914-1977),Bibliothèque nationale (France). Pierre et Marie Curie : [exposition], Paris, Bibliothèque nationale, [octobre-décembre] 1967 / [catalogue réd. par Marie- Louise Concasty] ; [préf. par Étienne Dennery]. 1967. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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BIBLIOTHÈQUE NATIONALE PIERRE ET MARIE CURIE PIERRE ET MARIE CURIE Première page de couverture : Pierre et Marie Curie (n° 84). Deuxième page de couverture : Lettre de Pierre Curie à Marie Sklodowska, 10 août 1894 (n° 76). Dernière page de couverture : Médaille Alfred Nobel, 1911 (n° 240). BIBLIOTHÈQVE NATIONALE PIERRE ET MARIE CURIE L'Exposition Pierre et Marie Curie a été réalisée avec l'appui de la Direction Générale des Arts et des Lettres et le précieux concours des prêteurs dont voici la liste : Musée national de Varsovie, Bibliothèque de Lublin, École municipale de Physique et de Chimie industrielles, Institut du Radium, Société centrale de Produits chimiques. M. Pierre Berès. Les agrandissements photographiques ont été exécutés par l'atelier de photographie de la Bibliothèque Nationale. © Bibliothèque Nationale, Paris, 1967 PREFACE Il y aura cent ans, au mois de novembre prochain, naissait à Varsovie Maria Sklodowska, la future Mme Curie. L'exposition qui commémore aujourd'hui un tel anniver- saire est destinée également à montrer le don magnifique que les descendants de la grande savante, Mme Eve Curie Labouisse, sa fille, Mme Michel Langevin et M. Pierre Joliot, ses petits- enfants, ont fait à la Bibliothèque Nationale. Grâce à leur géné- reuse initiative, l'ensemble des papiers laissés par Pierre et Marie Curie se trouvera ainsi à la disposition du public. A regarder ces pages manuscrites, ces photographies, ces tableaux et même ces cartes postales, qui recréent toute une atmosphère, à contempler ces instruments de laboratoires, qui servirent à de si vastes travaux, les visiteurs verront revivre une très belle histoire d'amour, et assisteront à la genèse de l'une des plus grandes et des plus fécondes découvertes des temps modernes. Je remercie Mlle Marie-Louise Concasty, conservateur au département des Manuscrits, que dirige M. Marcel Thomas, d'avoir, avec beaucoup de soin et d'intelligence, présenté tant de documents passionnants. Pierre et Marie Curie, dont les noms, indissolublement asso- ciés, évoquent l'un des progrès décisifs de la science, étaient pourtant nés à près de quinze cents kilomètres l'un de l'autre, dans deux pays très proches par le coeur, mais que les circons- VI PIERRE ET MARIE CURIE tances politiques avaient souvent maintenus éloignés. Il est émouvant de voir, une fois les temps révolus, comment la des- tinée a amené deux routes, parties de loin, à se croiser. Une exposition, qui rend très visibles les principaux événements qui jalonnent une existence, permet parfois d'en saisir plus directe- ment le cours. Le décor dans lequel se déroula l'enfance et lajeunesse des futurs époux était sans doute assez différent. Il était né dans une rue assez morne du faubourg Saint-Germain ; elle avait vu le jour dans cette « vieille ville » de Varsovie, aux maisons d'aspect médiéval, au caractère si pittoresque, et qui a été recons- truite, depuis la dernière guerre, avec un souci évident d'exac- titude historique. Il avait eu une enfance libre, vouée à la réflexion et à la lecture, avait passé brillamment le baccalau- réat, à l'âge de seize ans, sans avoir jamais été à l'école. De son côté, elle avait obtenu en classe tous les premiers prix. Mais l'atmosphère de la Pologne, après la révolte avortée de 1863, était devenue étouffante : dans la pension privée où elle fut placée, l'histoire polonaise était enseignée clandestinement; le lycée qu'elle fréquenta par la suite était, pour sa part, complè- tement russifié ; les femmes n'étaient pas admises à l'université et l'oppression étrangère exaspérait un patriotisme naturelle- ment vif. Malgré ces différences d'atmosphère, une certaine simili- tude de conditions existait entre les familles et entre les futurs époux. Des deux côtés, des intellectuels : de souche terrienne, en outre, chez les Sklodowska, avec le respect de l'intelligence et du savoir. Le père de Marie était professeur de mathématiques et de physique, sa mère directrice d'école ; le père et le grand- père de Pierre étaient médecins. Les ressources des uns comme des autres étaient modestes; mais les foyers étaient heureux; et les enfants grandirent dans un climat propice au développe- ment des idées humanitaires. Institutrice privée, Marie donnait clandestinement des leçons aux paysannes, aux femmes du PREFACE VII peuple, aux ouvrières. Le père de Pierre avait perdu, après la Commune, une grande partie de sa clientèle, pour avoir soigné des blessés sur les barricades. Lorsque Marie, avide de savoir et découragéepar une décep- tion sentimentale, décida de venir faire ses études à la Sor- bonne, c'était une jeune fille dont les pensées n'étaient pas très éloignées de celles de son futur mari. On a scrupule à parler de Marie et de Pierre Curie, après Mme Eve Curie, dont l'admirable livre est universellement connu, après Irène Joliot-Curie et après Marie Curie elle- même, qui a évoqué de façon saisissante la personnalité de son mari. Mais l'exposition de la Bibliothèque Nationale nous laisse des preuves émouvantes et tangibles du magnifique et dur tra- vail qu'ils ont accompli en commun. D'abord ces cahiers dans lesquels les deux chercheurs notaient les résultats de leurs expériences. En bien des endroits l'écriture de Pierre et de Marie se retrouve sur une même page; car souvent, dans le travail, l'un prenait le relais de l'autre. Ecriture de Marie fine, nette, très précise ; écriture plus rapide, plus saccadée, plus nerveuse, plus imprévue peut-être aussi de Pierre. Mais il faudrait se garder de voir, dans ces impressions, un jugement sur la part que chacun d'eux a prise à leur découverte, qu'ils ont voulu commune. Dans toutes les communications qu'ils ont faites à ce sujet, notamment à l'Institut, ils emploient toujours le mot « nous » ou, quand la vérité l'exige, « l'un de nous ». C'est le rêve d'un couple qui se forme, que de mettre en commun les pensées de chacun ; il est rare d'y parve- nir longtemps ; plus rare encore de ne pas personnaliser les suc- cès ou les échecs. Les Curie ont su, dans leur union, s'oublier l'un et l'autre. Ils ont prouvé cependant qu'ils étaient chacun VIII PIERRE ET MARIE CURIE de grands créateurs. Après la mort de Pierre, Marie, dont cer- tains disaient qu'elle s'était surtout appliquée à produire du radium à l'état pur, montra qu'elle pouvait découvrir les impli- cations les plus diverses de la radio-activité. Avant son mariage avec Marie, Pierre, dont on vantait avant tout les qualités d'imagination et de prospection, avait non seulement ouvert des voies nouvelles dans l'étude de la symétrie des cristaux ou du magnétisme, mais construit, avec l'aide de son frère Jacques, et sans penser que cette invention serait essentielle à la décou- verte de corps nouveaux, des appareils très précis pour mesurer les uploads/Geographie/ pierre-et-marie-curie 1 .pdf

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