Nous avons ici de nouveau un coup d’œil rétrospectif sur le voyage à travers le

Nous avons ici de nouveau un coup d’œil rétrospectif sur le voyage à travers le désert ; mais ce n’est pas dans le but de remettre en mémoire l’infidélité du peuple. Ce sera de nouveau le cas au ch. 9. Ici il s’agit des voies de Dieu à l’égard du peuple, comment Il les a faits passer par toutes sortes de circonstances et de difficultés, pour amener leur cœur à apprendre d’une part à ce qu’ils se connaissent eux-mêmes et leur impuissance, et d’autre part à mettre leur confiance en Lui, et à comprendre pour eux-mêmes la vérité contenue en Rom. 8:28 : « nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu ». Combien sont fécondes les leçons apprises au désert ! Quels fruits bénis dans un tel sol stérile ! le but des épreuves 1 - vivre de la Parole de Dieu en vue d’un but à long terme Il nous faut regarder en arrière, à tout le chemin où Dieu nous a conduits dans notre pèlerinage terrestre pour y voir le but de Dieu. Au moment même où nous vivons ces expériences, nous ne pouvons pas, la plupart du temps, voir le but pour lequel Dieu envoie ces difficultés. Bien sûr, elles opèrent ce que Dieu se proposait par elles. Mais ce dessein de Dieu, nous ne le discernons habituellement qu’une fois le temps d’épreuve passé. Ce but final, nous l’avons à la fin du v. 3 : « …afin de te faire connaître que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de Dieu ». Cette connaissance réalisée pratiquement, est la condition d’une véritable bénédiction. C’est pourquoi, le v. 16 dit : « … pour te faire du bien à la fin ». Nous ne pouvons entrer dans le pays qu’à travers le Jourdain, ce qui, en type, est la réalisation pratique et consciente de ce que nous sommes morts et ressuscités avec Christ. Et alors, pour jouir des bénédictions du pays, et y remporter des victoires, nous devons être circoncis à Guilgal, et aussi toujours y revenir (voir Josué 5:2-9 ; 10:15). C’est là, la réalisation de Col. 2:11 et 3:5. 2 - apprendre à se connaître et à connaître Dieu Tout le but du voyage dans le désert, pour ce qui nous concerne, n’est-il pas d’apprendre à nous connaître nous-mêmes, quels nous sommes, et à connaître Dieu, quel Il est ? Avant que nous apprenions à nous connaître nous-mêmes à travers les épreuves que Dieu envoie, il y a en nous beaucoup d’illusions sur nous-mêmes. — La Parole de Dieu me dit qu’il n’y a aucun bien en moi, et que je suis capable de n’importe quel péché. Pourtant, avant que je sois harcelé par quelqu’un d’autre, je ne crois pas à quel point je peux être emporté, et jusqu’où je peux aller dans cet état. — La Parole de Dieu dit que nous sommes tous égoïstes. Pourtant, ce n’est que lorsque je me trouve avoir très faim, autant que ceux qui m’entourent, que je me rends compte à quel point mon cœur est égoïste. — Et aussi, ce n’est que quand je ne vois aucune issue à vue humaine, que je me rends compte combien grande était ma confiance en moi-même, et combien petite était ma confiance dans le Seigneur. — Pour notre cœur orgueilleux, qu’y a-t-il de plus nécessaire que ces leçons qui nous humilient ? C’est pourquoi, Jacques écrit : « Estimez-le comme une parfaite joie, mes frères, quand vous serez en butte à diverses tentations » (Jacq. 1:2). Or, c’est ce but que Dieu avait dans ses voies à l’égard de ce peuple au désert. Et c’est aussi ce même but qu’ont les voies de notre Père, envers nous, Ses enfants, quant à notre vie terrestre. « … Afin de t’humilier, et de t’éprouver, pour connaître ce qui était dans ton cœur, si tu garderais ses commandements ou non » (8:2). J’ajouterai un exemple. Tout croyant sera bien d’accord, que le mensonge est contraire à la Parole de Dieu. Cela a-t-il empêché les plus anciens d’entre nous de mentir en temps de guerre, quand parler la vérité était susceptible d’entraîner des dommages ou même de mettre la vie en danger, pour autant que nous puissions nous en rendre compte en tant qu’homme ? N’y avait-il pas à l’époque d’abondantes discussions sur le sujet de savoir si les mensonges en situation de détresse étaient des péchés ? Beaucoup de ceux qui confessent être chrétiens, défendaient avec force les mensonges en situation de détresse. La Parole de Dieu cite ici, à titre d’exemple, le cas de la manne en Exode 16. Dieu commença, une fois, par laisser Son peuple avoir faim. Ils apprirent par là qu’ils n’étaient pas capables de pourvoir par eux-mêmes à leurs propres besoins. C’est bien humiliant ! Mais, en même temps, Dieu réussit à ce qu’ils reçoivent la manne avec reconnaissance. Ainsi Dieu veut répondre à tous les besoins de ses enfants. Mais Il laisse d’abord le besoin se faire sentir, pour que Ses bienfaits ne soient pas méprisés d’emblée. Ce n’est qu’au travers des exercices que se forme dans nos cœurs la confiance dans la direction de Dieu et dans Son aide. Ni eux ni leurs pères n’avaient connu cette nourriture. Maintenant, ils apprenaient à connaître les ressources infinies de Dieu (comp. Nomb. 11:21-23). Quel encouragement pour la foi ! 3 - Ne pas manquer de communier à Christ, la véritable manne Combien cette nourriture était appropriée à ce que Dieu voulait faire apprendre à son peuple ! En Jean 6, le Seigneur Jésus dit que Lui, dans sa vie sur la terre, était la vraie manne. L’homme Christ Jésus, celui qui a suivi son chemin dans l’abaissement, dans une obéissance et une dépendance absolues, c’est Lui qui est la nourriture que Dieu nous donne dans le désert. Il a parcouru son chemin dans les mêmes circonstances que nous. C’est Lui qui disait à Satan le but poursuivi par Dieu quand Son peuple a faim : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole de Dieu ». Autrement dit, je ne mangerai que ce Dieu me donne, et je n’agirai pas par volonté propre. Je transformerais des pierres en pain, si c’était ce que Dieu me disait. Il lançait cet appel, qu’Il nous adresse aujourd’hui aussi à nous : « Apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur » (Matt. 11:29). La Parole de Dieu met l’homme à l’épreuve, pour savoir s’il se soumet à elle, s’il vit par elle, s’il place sa confiance en elle, si c’est son aliment de faire la volonté de Dieu, comme c’était le cas pour le Seigneur Jésus (Jean 4:34). Dieu habite avec celui qui est humilié et a le cœur brisé (Ésaïe 57:15). C’est l’opposé de ce qui amena Satan à la chute (Éz. 28:12-17 ; 1 Tim. 3:6), et qui conduisit l’homme au péché (Gen. 3:5). 6.2 - Ch. 8:4-6 — pas d’usure malgré la longueur du chemin (la fidélité de Dieu) « Ton vêtement ne s’est point usé sur toi, et ton pied ne s’est point enflé pendant ces quarante ans » (8:4). Dans l’Écriture, les vêtements sont image de notre témoignage au-dehors, et donc de ce que nous confessons, de ce que nous manifestons, de la manière dont nous vivons, oui, de tout notre comportement. Ces vêtements doivent être lavés dans le sang de l’Agneau (Apoc. 7:14). Or, les vêtements que le Père donne (Luc 15:22) sont en harmonie avec le sang. Le sang a purifié notre conscience des œuvres mortes, pour que nous servions le Dieu vivant (Héb. 9:14 ; voir aussi Col. 3:15 et suivants, et Rom. 12:13-14). Ces vêtements ne vieillissent pas. Les bonnes œuvres « que Dieu a préparées à l’avance, pour que nous marchions en elles » (Éph. 2:10), restent bonnes pendant toute notre traversée du désert. Dans notre comportement, nos habitudes, la manière dont nous apportons l’évangile, etc., il n’est pas question de mode, ou d’adaptation aux circonstances changeantes, pour autant que nous ayons effectivement reçu les vêtements de Dieu. Sur le sentier où le Père nous conduit à travers ce monde, nos pieds ne s’enflent pas. S’ils sont enflés, c’est parce que nous avons suivi notre propre chemin. Sur le chemin du Père, ce qui a cours, c’est : « Ils marchent de force en force ; ils paraissent devant Dieu en Sion » (Psaume 84:7). Comme sont tes jours, ainsi est ta force. Bien sûr, nous serons sous la discipline tant que nous serons dans le désert, mais il s’agit de la discipline du Père. « Mon fils ! Ne méprise pas la discipline du Seigneur et ne perds pas courage quand tu es repris par lui ; car celui que le Seigneur aime, il le discipline ; et il fouette tout fils qu’il agrée… : Dieu agit envers vous comme envers des fils ; uploads/Geographie/ preserver-son-identite-d-x27-enfant-de-dieu-dans-une-saison-d-x27-abondance.pdf

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