RAPPORT DE STAGE Cycle : Master en Sciences de la Santé Filière : Ophtalmologie
RAPPORT DE STAGE Cycle : Master en Sciences de la Santé Filière : Ophtalmologie Présenté par : Baba Alpha DJEITA Encadreurs : Abdoulaye DIARRA et Mme DJIRE Oumou Lieu de stage : Centre de Santé de Référence de Ouéléssébougou Année : 2018 - 2020 MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE DU MALI ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UN PEUPLE –UNE BUT –UNE FOI ********************* INSTITUT NATIONAL DE FORMATION EN SCIENCE DES LA SANTE (INFFS) 0 PLAN I.INTRODUCTION II. OBJECTIFS DU STAGE III. PRESENTATION DU MILIEU IV. DESCRIPTION DU LIEU DE STAGE V.DIAGNOSTIC COMMUNAUTAIRE VI.ACTIVITEES MENEES PENDANT LE STAGE VII.CONTRAINTES ET RECOMMANDATIONS XI.SYNTHESE DES ACTIVITES XII.RESTITUTION XIII.CONCLUSION 1 Dans le cadre de la valorisation et l’opérationnalisation des compétences théoriques acquises par les étudiants au cours du cursus universitaire, la direction de l’institut national de formation en sciences de la santé (INFSS) sous la tutelle du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, organise chaque année le stage rural pratique à l’intention des étudiants en fin de cycle. D’une durée de quarante-cinq jours, le stage en milieu rural a pour but essentiellement de mettre l’apprenant en contact direct avec les réalités du terrain qui seront désormais celles de sa future vie professionnelle. C’est une compétence à valider par l’étudiant avant de se présenter à l’épreuve de synthèse de fin d’études. C’est dans ce cadre, étant étudiant en master ophtalmologie deuxième année que j’ai eu à effectuer mon stage au Centre de Santé de Référence (CS Réf) d’Ouélessébougou dans l’unité d’ophtalmologie du 24 MAI au 03 JUILLET 2021 2.1. L’Objectif Général : Le stage en milieu rural a pour objectif principal de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises lors de la formation sous supervision. 2.2. Les Objectifs Spécifiques : Préparer la salle de consultation ou de soins ; Accueillir et installer le client ; Participer à la consultation ; Prodiguer les soins selon le type de pathologie ; Réaliser toutes autres tâches confiées ; Analyser les rapports des activités du service d’accueil de la période du 1er Janvier au 30 Juin de l’année en cours ; Produire les rapports des activités menées pendant le stage ; Restituer le rapport de stage ; 2 I- INTRODUCTION II. LES OBJECTIFS DU STAGE 3.1. ETUDE DU MILIEU 3.1.1. Description des Caractéristiques Physiques du Milieu 3.1.1.1. Historique : Historique de la commune rurale de Ouélessébougou, à l’origine simple hameau de culture en bordure du marigot qui le traverse d’Ouest en Est, Ouélessébougou (ou Wéressebougou) a été fondée au 18ème siècle par un cultivateur, plus précisément vers 1700. Il s’appelait alors « Farada », ce qui en langue Bamanan signifie «au bord du marigot ». Son fondateur, un certain Solo habitait à Séguessouna à 3 Km plus au Sud. La zone étant giboyeuse et la terre fertile, il pratiquait la chasse, l’agriculture. Il fut tard rejoint par son neveu Wéréssé avec lequel il exploitait les richesses des lieux. Le Hameau grandissant et prenant l’allure de Village suite à l’arrivée d’autres parents, ses habitants décidèrent de lui donner le nom de son fondateur. Ce dernier céda à Wéréssé la charge de diriger le village car plus âgé que lui. Ainsi, le hameau « Farada » baptisé « Wéressébougou » puis devint le village du même nom, mais couramment appelé Ouélessébougou par suite de déformation phonétique. A l’indépendance du Mali, il fut érigé en chef-lieu d’arrondissement avec 103 villages pour une superficie de 31 116 km². L’arrondissement fut alors divisé en deux entités pour donner naissance aux communes rurales de : Ouélessébougou 71 villages ; SanankoroDjitoumou 27 villages. La mise en œuvre de la politique de décentralisation fut parachevée par la promulgation des textes sur le découpage territorial à savoir : La loi N°93-003 du 11 Février 1993 déterminant les conditions d’administration des collectivités territoriales, modifiée par la loi N°96-056 du 16 Octobre 1996 ; La loi N°95-034 du 12 Avril 1995 portant code des collectivités territoriales en République du Mali, modifiée par la loi N°98-066 du 30 Décembre 1998. Avec ce nouveau découpage territorial, la commune de Ouélessébougou fut réduite en 44 villages, les 27 autres s’étant retrouvés avec la commune rurale de Sanakoro-djitoumou 3 III. PRESENTATION DU MILIEU 3.1.1.2. Données Géographiques a. Superficie et Limites : La commune rurale de Ouélessébougou couvre une superficie de 11 117 Km², elle est située sur la rive droite du fleuve Niger, elle est limitée par le district sanitaire de Bougouni, Selingué, Kangaba, Kati et Bamako ; distant de 79 Km de Bamako sur la route nationale RN°7.La commune rurale de Ouélessébougou compte 44 villages ; Elle est limitée : Au Nord par les communes de Sanankoroba et Dialakoroba ; Au Sud par la commune de Keleya ; A l’Est par la commune de Sanankoro-Djitoumou ; A l’Ouest par la commune de Faraba. b. Relief : Le relief de la commune rurale de Ouélessébougou est plat avec de petite élévation. Il s’agit de plateau latéritique dont latitude ne dépasse pas rarement 100 m. Les pluies de ruissellement déposent les alluvions dans les vastes plaines, qui deviennent très fertiles et propices à l’agriculture. Cependant au Sud, on observe les derniers contreforts du Mont Mandingue. Le terrain est très peu accidenté, il devient impraticable pendant l’hivernage à cause des eaux de ruissellement. c. Climat : Le climat de la commune de Ouélessébougou est de type Soudanais, on observe trois saisons dans l’année. La saison chaude dure de Mars à Juin avec des températures variant entre 30 à 38°C, elle est suivie par une saison pluvieuse qui s’étend de Juin en Octobre avec des précipitations atteignant 1000 mm en moyenne. La saison sèche et froide débute en Novembre pour prendre fin en Février de l’année suivante. Elle est marquée par l’harmattan, un vent chaud et sec soufflant très fort. d. Végétation : Elle est caractérisée par une savane herbeuse avec quelques grands arbres (Karité, Néré, Baobab et des arbustes). e. Hydrographie : 4 Les parties Ouest et Sud de la commune de Ouélessébougou sont irriguées par le fleuve Niger avec ses effluents le Sankarani et le Banifing. Il existe également de nombreux marigots qui généralement tarissent pendant la saison sèche. La saison pluvieuse allant de Juin en Octobre avec une pluviométrie en moyenne 1000 mm/année. f. Faune : Jadis très riche, elle a quasiment disparu sous les effets conjugués du braconnage et de la sècheresse. g. Flore : La savane constitue l’essentiel de la végétation. La couverture végétale souffre aujourd’hui des coupes abusives des bois de chauffe, des défrichements pour l’extension des superficies de culture et des feux de brousse. 3.1.2. Description des Caractéristiques du Milieu Humain 3.1.2.1. Données Démographiques : [1] La population totale de la zone est estimée à 234 567 habitants avec une densité de 21 habitants/km2, le taux d’accroissement est de 3,6 %, le taux de mortalité maternelle est de 464/ 100 000 naissance vivantes, l’indice synthétique de fécondité est de 6,6, la proportion des femmes excisées est de 85 %. a. Ethnie : Les autochtones sont les Bambaras et ils sont majoritaires. Ils cohabitent avec les Malinkés, les Peulhs, les Sarakolés et de plus en plus les Dogons, ces derniers constituent une colonie transférée par l’administration pour exploiter les immenses terres fertiles du Sud. b. Langue : La langue parlée par excellence est le Bamanakan ; on y parle aussi du Peul et de Dogon. c. Religion : Les principales religions pratiquées par la population sont : l’Islam, le Christianisme et l’Animisme. d. Degré d’Urbanisation : Le District de Ouélessébougou est composé de 9 communes toutes rurales. Les problèmes de santé rencontrés sont ceux du milieu rural. On y rencontre souvent de gros villages dans lesquels il existe un embryon d’urbanisation. 5 e. Migration : La migration est saisonnière, elle concerne principalement les jeunes (garçon et fille) leur destination est surtout la capitale, les pays limitrophes, rarement sur d’autres continents. Malgré son importance, elle reste informelle donc non quantifiable. 3.1.2.2. Données Socioculturelles a. Organisation Sociale : Il existe une structure qui coiffe toutes les autres organisations traditionnelles dans le village : le chef de village, ses conseillers et les chefs de clan. Le chef de village travaille étroitement avec les chefs de clans qu’on appelle « les gens du vestibule ». Quand il y a une décision à prendre le chef de village se réunit avec les chefs de clans (Gwatigui) pour discuter et décider. Les conseillers de village interviennent lorsque le problème est de nature administrative ou politique. S’il y a une situation qui concerne un « Gwa » clan celui- ci le gère avec les autres « Gwa ». Par contre, lorsqu’il s’agit d’une famille, c’est le « Gwa » de la famille concernée qui le gère, si d’avantage ça dépasse la compétence du « Gwa » alors c’est le chef de village qui le gère avec les autres « Gwatigui ». La notion de conseiller est venue de façon administrative sinon il existait dans nos villages le chef de village et les chefs de clan « Gwatigui ». L’ordre hiérarchique dans les villages est le uploads/Geographie/ rapport-de-stage-de-fin-de-cycle-ouelessebougou-2021.pdf
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- Publié le Nov 08, 2022
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