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Sétif Cet article est une ébauche concernant une commune algérienne. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets cor- respondants. Sétif (du berbère : (Zṭif) « les terres noires »[2], en arabe : ࡛࠯ढ़ू(Sṭfi)) est une ville algérienne et le chef- lieu de la wilaya de Sétif. Située à 300 kilomètres à l'est d'Alger, à 65 km de Bordj Bou Arreridj et à 132 km de Constantine, dans la région des Hauts-Plateaux au sud de la Petite Kabylie , la ville se situe à 1 100 mètres d'altitude. La ville est parfois considérée comme le point de départ des manifestations du 8 mai 1945, signe avant-coureur de la guerre d'Algérie[3]. 1 Toponyme Sétif a été Numide avant de subir la domination romaine. Le nom de Sétif n'est pas tiré du Latin, mais c'est un mot berbère Zdif[2] qui signifie “terres noires” allusion faite à la fertilité de ses terres. Occupant une position stratégique (Porte d'entrée Ouest des hauts Plateaux Constantinois) et un point d'eau important grâce à ses nappes phréatiques, située au pied des montagnes au seuil d'une plaine im- mense, Sétif avec tous ses avantages était un point de pas- sage stratégique entre la partie orientale et la partie occi- dentale de l'Algérie. Sétif faisait partie du royaume des messasyliens et en l'an 225 avant J.C elle était la capitale d'un royaume berbère, titre qu'elle perdit lorsque Juba lui préféra Cherchel. C'est près de Sétif que Jugurtha livra une grande bataille à marius. 2 Géographie 2.1 Situation La ville se situe à 300 km à l'est d'Alger, 65 km de Bordj Bou Arreridj et à 123 km de Constantine. Elle est située à 1 100 m d'altitude dans les plateaux du sud de la région. La ville est peuplée de 288 461 habitants, ce qui la classe 8e en Algérie. Cependant, la wilaya est la seconde national en matière de population après Alger. La ville est construite sur les plateaux algériens et se com- pose de steppes arides, le climat est de type continental. 2.2 Transports • La ville dispose d'une gare routière et d'une gare fer- roviaire la reliant à Alger vers l'ouest et Annaba vers l'est. • La ville dispose d'un aéroport international, à 12 km à l'ouest de la ville. Il a été inauguré en 2006. • La ville est desservie par la route nationale 5 et par l'autoroute Est-Ouest au sud de la ville. • La ville dispose de lignes de bus urbains. • Un projet de tramway est en cours de construction. La livraison est prévue en 2017[4]. 2.3 Lieux-dits, quartiers et hameaux La ville est constituée de plusieurs quartiers dont : • Aïn Bouaroua • Aïn Droudj • Aïn Mousse • Aïn Sfiha • Aïn Trig • Avenue 1er Novembre (Rue de Constantine) • Avenue 8 Mai 1945 • Avenue de l'ALN (Trig El Wilaya) • Avenue Ibn Sina (Habtet Sbitar) • Avenue Zaâbat Ramdhane (Soug Lasser) • Beaumarchais • Cité 1er novembre (Dallas) • Cité 150 logements (Tlayna) • Cité 20 Août 1955 (Cité 1000 logements) • Cité 5 Fusillés (Ledjnène) • Cité 8 Mai 1945 (Cité 600 logements) 1 2 5 HISTOIRE • Cité Ain Tbinet • Cité de l'Avenir (Birgey) • Cité Bel Air • Cité Belle Vue (CRS) • Cité Ben Beguegue Mohamed • Cité Bizar • Cité Boussekine • Cité le Caire (La Pinède) • Cité Chouf Lekdad • Cité El Hassi • Cité El Hidhab • Cité El Maâbouda • Cité Gaoua • Cité Gasria • Cité Hachemi (Hechama) • Cité Laârarssa • Cité Kaâboub • Cité Maïza Noureddine (Cité 500 logements) • Cité Ouled Braham • Cité Ruisseau d'Or • Cité SNTR • Cité Yahyaoui (Tandja) • El Bez • Fermatou • Lebrarma • Ledjnène • Les 150, 200, 300, 400, 500, 600, 750, 1000, 1006 et 1014 logements • Les Cheminots • Les Tours • Quartier de la Gare (Langare) • Rue de Sillegue • Rue Vallet 2.4 Urbanisme Le centre ville est, comme dans beaucoup de villes al- gériennes, de style haussmannien : composé de grands boulevards et d'immeubles de l'époque de la colonisation française. 3 Étymologie Le nom de la ville est d'origine berbère. Sa signification fait référence à la couleur des champs labouré[5]. Elle viendrait du latin Sitifis ou Sitiansium qui veut dire « terres noires ». 4 Démographie Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! 5 Histoire 5.1 Époque numide La ville est à l'origine numide et faisait partie du royaume des Messasyliens en l'an −225. Elle était également consi- dérée comme capitale avant que Juba II lui ait préféré Cherchell. Jugurtha y livra une bataille à Caius Marius. 5.2 Époque romaine Durant la période de l'Empire romain la région s’appelait « Tamanouna ».[réf. nécessaire] Elle est une partie intégrante de la province romaine de la Maurétanie Césarienne devenue la Maurétanie Sitifienne. Jugurtha livré, Sitifis releva du royaume de Maurétanie, attribué successivement à Bocchus puis Boccuris, Juba II et enfin à Ptolémée de Maurétanie, assassiné à Lugdunum à l'instigation de Caligula. Par sa situation stratégique, Sitifis intéressa Nerva qui y installa dès 96 une colonie de vétérans, la Colonia Ner- viana Augusta Martialis Veteranorum Sitifensium. Claude réduisit la Maurétanie en province romaine, la divisa en deux, et rattacha Sétif à la nouvelle Maurétanie cé- sarienne, capitale Césarée/Cherchell. En 290, Sétif de- vient capitale de la Maurétanie sitifienne (actuelle Algé- rie orientale), détachée de la Maurétanie Césarienne. La nouvelle province relève alors du diocèse d'Afrique, rele- vant lui-même de la préfecture d'Italie. La région de Sétif est un des greniers à blé de la Rome antique : Caput Saltus Horreorum (aujourd'hui Aïn-Zada) 5.4 Époque musulmane 3 en est le siège[6]. On possède une lettre d'Augustin à Novat, évêque de Sé- tif. Préludant à la chute de l'Empire romain d'Occident en 476, un peuple germanique, les Vandales, menés par leur roi Genséric, (427 - janv. 477), passèrent d'Espagne en Afrique, en l'an 429, à la demande du gouverneur romain, le comte Boniface, révolté contre l'empereur Valentinien. L'itinéraire des Vandales en Afrique, de Tingi (Tanger) vers Carthage, passa par Sitifis atteinte probablement dès 430. Boniface vaincu, Genséric établit le siège de son royaume à Carthage en 439, forçant l'empereur à le re- connaître maître de l'Afrique « romaine ». La ville conserve des vestiges des IIIe siècle et IVe siècle : remparts, temple, cirque, mausolée dit « de Scipion »... Le produit des fouilles archéologiques est conservé et exposé au Musée Archéologique de la ville, et diverses stèles dans le jardin Abd el-Kader. Il est à mettre en rela- tion avec le site de Cuicul / Djemila. 5.3 Époque byzantine En 531, le roi des Vandales, Hildéric, fut renversé par l'usurpateur Gélimer, donnant à l’empereur romain d’Orient Justinien, anxieux de restaurer l’Empire romain, un prétexte d'intervention. Parti de Byzance (Constanti- nople/Istanbul), son général Bélisaire profita de soulève- ments en Tripolitaine et du concours des Maures, qui lui permirent de prendre Carthage (533) puis Gélimer lui- même (534). Les Byzantins trouvèrent à Sitifis, une po- pulation réduite, du fait des prédations vandales. En 539, Sitifis redevint capitale d'une province « romaine » by- zantine : la Mauritanie Première. À cette époque, Solo- mon édifia l'enceinte de la forteresse byzantine, dont les murs Ouest et Sud sont encore visibles. 5.4 Époque musulmane La ville a été dirigée par différentes dynasties islamiques : Omeyyades, Abbassides, Aghlabides, Fatimides, Zirides, Almohades, Hafsides, Ottomans. Selon al-Yaqubi dans le kitab al-Buldan, repris par AA.Duri une fraction des arabes Banu Assad ibn Khu- zaima du nom de Banu Usluja originaires d'Irak se sont installés à Setif à l'époque des Aghlabides[7] avec des non- arabes (persans abna) du Khorasan[8] Sétif selon le géographe et historien Al-Bakri : « La ville de Sétif est à deux journées d’El-Mecila (...) on arrive à Sétif, ville grande et importante, dont l’origine re- monte aux temps antiques.' La muraille qui l’entourait fut détruite par les Ketama, partisans d’Abou Abd’Allah ash- Shi’i , et cela pour la raison que les Arabes leur avaient en- levé cette ville et les avaient obligés à payer la dime chaque fois qu’ils voulaient y enter. Elle est maintenant sans murs ; Amers Ghrabas mais elle n’en est pas moins bien peuplée et très florissante.' Les bazars sont en grand nombre, et toutes les denrées sont en grand nombre, Sétif est a dix journées de Kairouan, à dix journées de Gazrouna et à une journée de Tanaguelalt situé dans le voisinage de Mila. »[9] Selon Ibn al-Athir ce fut à Sétif qui se déroula “la ba- taille de Sétif” entre les Arabes hilaliens et les Berbères almohades, qui ce solda par la victoire des Almohades. le 27 avril 1153[10] Des vestiges de cette époque arabo-musulmane furent ex- humés au début des années 1980 et ils ont démontré des niveaux d’époque “arabe”. Selon Khelifa Abderrahmane dans « L’urbanisation dans l’Algérie médiévale », les ré- sultats de ces fouilles furent très intéressants et furent ex- primés en ces termes : « uploads/Geographie/ setif-wiki.pdf

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