ÉPIGRAPHE « L'architecture est un art qui consiste à apporter des solutions spa
ÉPIGRAPHE « L'architecture est un art qui consiste à apporter des solutions spatiales à la fois fonctionnelles, esthétique et durables .» Jean-Paul NDONGO « Il est de règle que l'architecture d’un édifice soit adapté à la destination et la destination se dénonce d’elle-même au seul aspect de l’édifice. » Victor Hugo « L’éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde. » Nelson Mandela « Faire de la belle architecture c'est trouvé un équilibre entre l'esthétique, fonctionnel et le durable et sacraliser le tout par une importance social » 1 DÉDICACE À l’Éternel Dieu tout puissant pour sa présence dans chaque étape de notre parcours estudiantin, son amour inconditionnel et sa bonté manifestée à notre égard chaque jour de ma vie ; À mon père, Israël KALALA MENA À ma mère, Lisette MASAMBA NGOMBO À ma Tante, Odile MASAMBA BIAMUNGU À mes frères, Manassé MENA, Emmanuel MENA, Heli MENA, Josué MENA À mes sœurs, Carmel MENA, Laetitia MENA À toutes les personnes à qui ce travail profiterait Nous dédions ce travail. REMERCIEMENTS 2 Au terme de ce travail qui marque la fin de notre cursus académique au premier siècle à l’Institut supérieur d'architecture et d'urbanisme ( I.S.A.U), nous tenons d'abord à remercier notre directeur Monsieur Éric KIBALA ( Architecte) ainsi que notre encadreur, Joseph NONO NKIERE ( architecte), pour le suivi et aide qu’ils ont pu apporter tout au long de l’élaboration de ce travail. Cette étude a été concrétisée grâce à des nombreuses rencontres professionnelles à l'INPP, l’école technique de MAKALA etc, qui ont élargi nos connaissances sur la question de l’éducation non formelle et la formation professionnelle mais également des rencontres avec les habitants du MONT NGAFULA pour avoir répondu à toutes nos questions. À ce titre, nous tenons à témoigner profondément notre reconnaissance au corps académique et scientifique de l'I.S.A.U pour chaque pierre ajoutée dans notre formation intellectuelle. Nos remerciements sont aussi adressés à nos aînés et amis architectes pour leurs conseils et orientations nous ayant aidé à concrétiser ce travail. Nous pensons à Manassé MENA KALALA, Christian MANZONGO, Benji MUKADI, Ben KABEYA, Junior MANZONGO. Nous exprimons nos sentiments de reconnaissance les plus distingués à nos frères et sœurs : Manassé, Emmanuel, Carmel, Heli, Josué et Laetitia MENA pour le soutien inqualifiable qu'ils m'ont apporté dans chaque phases et traits de ce projet ainsi qu’à nos amis : Perside MBOMBO TSHIBAKA, Eloy KALALA KALONJI. Nos sincères remerciements à nos amis et connaissances pour leur amour et soutien de loin ou de près, je pense à Laurent MBANTSHI, Christ-amour LUBAMBA, Rocky, Abel BEYA et Élie MAYALU. INTRODUCTION GENERALE 1. PROBLÉMATIQUE 3 La question sur le développement des pays du tiers-monde est devenue, depuis un certain temps, très pertinente. La priorité est de favoriser la stabilité économique, la sécurité sociale, le savoir, ainsi que la promotion de l’emploi pouvant ainsi résorber le chômage tant classique, structurel que frictionnel. D’où, la formation professionnelle qui est une opportunité ouverte au développement. Selon les résultats des différentes enquêtes menées par quelques organismes internationaux tels que le PNUD, la B.A.D., etc. sur le territoire de la République Démocratique du Congo en particulier, il est signalé que la plupart de personnes âgées de 18 ans et plus, principalement les jeunes, veulent être initiées à une formation professionnelle pouvant leur permettre de décrocher facilement un emploi afin de s’auto-suffire compte tenu des raisons précitées. La RDC est un pays immense de plus de deux million de kilomètres carrés, son système éducatif est complexe et malgré les efforts consentis ces dernières années, le déploiement de l'offre de formation et de l'éducation est très inégal sur le territoire national. Par ailleurs le système éducatif peine à répondre aux besoins de l'employabilité des apprenants car les programmes1 sont généralement axés sur le savoir théorique, ou les formations initiales qu’elles soient primaires, secondaires ou académiques, et ils ne découchent pas sur des compétences professionnelles permettant d'être employable immédiatement. En outre, les programmes scolaires hérités de la période coloniale sont devenus obsolètes au fil des années. Les différentes réformes amorcées depuis l'accession du pays à l'indépendance en 1960 n'ont pas encore réussi à améliorer la qualité du système éducatif, celui-ci reste rongé par plusieurs défis liés notamment : Au contenu, aux méthodes, aux programmes et au suivi évaluation ; Aux ressources humaines, matérielles et financières ; À l'adéquation entre la formation et l'emploi qui est le point qui nous préoccupe le plus. 1 Ordonnance n°07/018 du 15/05/2007 recommandant au Ministère des Affaires Sociales Actions ET Solidarité Nationale d’organiser l’éducation non formelle en collaboration avec le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel et le Ministère de la Jeunesse et Sports. 4 En RDC la formation professionnelle constitue un outil de cohésion sociale, notamment dans la partie orientale du pays et d'autres provinces comme le Kasaï, le Kivu, etc. Il y'a là un important défis que nous tenons à relever, fournir à tous ces jeunes qui rejoignent les groupes armés très tôt, des compétences professionnelles. A Kinshasa notamment, la question des groupes armés ne se pose pas ; plusieurs jeunes sans emplois sont oisifs et dangereux pour la société, la naissance du phénomène KULUNA dépeint une des conséquences de cette situation qui résulte du taux de chômage très élevé, la multiplication des motocyclistes communément appelé WEWA, la maternité précoce, le phénomène UJANA en sont aussi étroitement liée pour ne citer que ceux-là. Paradoxalement, la RDC connait un taux de chômage très important mais pourtant une pénurie de main d'œuvre. Effectivement, plusieurs métiers sont en tension notamment dans le secteur BTP, l'agriculture et les mines. Des entreprises sont souvent contraintes à recourir à la main d'œuvre étrangère, comme dans la chaudronnerie, dans la construction des bâtiments ou pour l'utilisation des appareils d'élévation dans les mines. Pour exercer ces métiers qui demandent une réelle expertise, certains travailleurs viennent non seulement des pays limitrophes du Congo mais aussi de nouvelle Zélande, d'Australie ou de chine. La formation professionnelle vient rediriger ces jeunes vers la pratique d'un métier ou d'un art en leur donnant des compétences définies ou en développant ceux-ci notamment dans le secteur de l'agriculture et du BTP. Ces activités se retrouvent dans les secteurs dynamiques et utiles de notre économie. Au cours de ces dernières années les apports pédagogiques importants dans le monde ont découlé de l'enseignement technique et professionnel et c'est dans ce cadre que le gouvernement a estimé qu'il était important de revaloriser cette formation professionnelle pour en faire un levier de développement économique. Les connaissances sur la formation professionnelle exigent donc que l'on puisse disposer d'un accompagnement non seulement politique et juridique mais aussi d'un accompagnement public à tous les niveaux pour atteindre certains objectifs. 5 Tel est le sens d'un ministère qui n'a pas toujours existé dans notre pays à savoir le ministère de la formation technique et professionnelle, arts et métiers. Dans son allocution le directeur du cabinet du chef de l'Etat reprend les mots de ce dernier invitant tous les participants à effectuer un état de lieu qui fera de ce domaine un des pôles de gravité de la création et de l'amélioration des activités entrepreneuriales de la RDC. Nous architectes, avions eu l'initiative de concevoir un cadre idéal pour participer à notre niveau à la promotion d'une formation qui se veut technique, professionnelle mais aussi adéquate et adaptée, répondant à toutes les exigences et les normes techniques internationales. 2. HYPOTHÈSE Il y'a quelques années, la RDC avait pu générer une classe moyenne grâce aux métiers et aux arts. Pourtant, ces écoles de métiers qui produisaient des hommes et femmes professionnellement aptes ont fini par se muer en écoles lambda avec pour finalité l’obtention d’un diplôme de fin d’études qui finira par devenir diplôme2 d'état ouvrant la voie à un cursus universitaire. Ayant compris les enjeux derrière la perte de cette formation professionnelle, le chef de l'État a estimé qu'il était important de la revaloriser, expliquera Eberand KOLONGELE dans son adresse où il démontrera l'importance de l'ajout du ministère de la formation professionnelle à l'organigramme des ministères de la RDC. Aujourd'hui les écoles et les centres de formation professionnelle apparaissent au commun des mortels, comme étant des centres de formation de non intellectuels, alors qu’il faudrait retourner à ces pratiques perdues qui sont tout autant utiles et valorisées dans le marché de l’emploi que les diplômes universitaires. Ce forum tend essentiellement à la sensibilisation de toutes les couches de la société congolaise ainsi que les partenaires au développement sur l'importance des enjeux de la formation professionnelle aux arts et métiers en RDC. Berith YAKITENGE rapporte dans l’un de ses articles que le partage des meilleurs pratiques et l'échange sur les voies et moyens pour renforcer l'adéquation entre formation professionnelle et le marché d'emploi en constituent l’enjeu majeur. L'instauration de la formation professionnelle dans un pays comme la RDC demeure d’autant plus cruciale, tels que les lignes précédentes 2 Https://actualite.Cd/2020/09/08rdc/Formation-professionnelle. 6 s'efforcent de le démontrer. Les plans urbanistiques comme guides des aménagements des villes ne sont considérablement pas uploads/Geographie/ tfc-believe-power.pdf
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- Publié le Oct 22, 2022
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