Le livre des peintres, de Carel Van Mander. Vie des peintres flamands, hollanda

Le livre des peintres, de Carel Van Mander. Vie des peintres flamands, hollandais et allemands (1604) / traduction, [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Van Mander, Karel (1548-1606). Le livre des peintres, de Carel Van Mander. Vie des peintres flamands, hollandais et allemands (1604) / traduction, notes et commentaires par Henri Hymans,.... 1884-1885. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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ROUAM, IMPRIMEUR-ÉDITEUn 41, RUE DE LA VICTOIRE. en témoignage d'estime pour ses précieux travaux <A MON CÛNFttÈîiE ET *iMI M. ALEXANDRE PINCHART Chef de section aux Archives générales dit Royaume, Membre de l'Académie Royale de Belgique, je dédie ce livre, sur l'histoire de l'Art flamand. CAREL VAIOIANDER R Fac-similé d'une gravure de J. Saenredam, d'après Henri Goltzius. BIBLIOTHÈQUE INTERNATIONALE DE L'ART L E LIVRE DES P P î NT~I~P Q DE SAREL VAN MANDER =~ 5 Vie des Peintres flamands, hollandaise et allemands (1604) -Po TRADUCTION, NOTES ET COMMENTAIRES PAR HEOTU HYMANSi '?;- Conservateur, àla: Bibliothèque Royale de Belgique 1 Membre correspondant del'Académie Royale des. Sciences, des Lettres etdes Beaux-Arts Professeur àl'Académie Royale des Beaux-Arts d'Anvers TOMEPREMIER PRÉCÉDÉ D'UNE INTRODUCTION ET D'UNE BIOGRAPHIE DE VAN MANDER LIBRAIRIEDE L'ART J. ROUAM, IMPRIMEUR-ÉDITEUR 33, AVENUE DEL'OPÉRA, 33 PARIS 1884 E livre de van Mander, la plus précieuse des sources pour servir à l'étude de l'École néerlandaise, n'a pas été, jusqu'à ce jour, mis intégralement sous les yeux du lecteur non familiarisé avec la langue flamande. Feu M. Koloff, du Cabinet des estampes de Paris, en avait préparé une traduction qui est restée malheureusement inédite. Il nous a paru utile, tout en respectant les limites de l'oeuvre ori- ginale, de la compléter, autant que possible, par des indications des- tinées à augmenter la précision du texte de 1604. Nous avons recouru, à cet effet, aux travaux les plus consciencieux, et largement tiré parti, en outre, de notes recueillies dans les musées et les collections d'estampes. Ce travail est donc le fruit d'un grand nombre d'années de lectures, d'observations et de recherches. Pourtant, il ne saurait être envisagé comme définitif; quantité de points restent à élucider, quantité d'ceuvres à découvrir et à déter- miner. Nous espérons toutefois que sa publication sera bien accueillie des travailleurs. Ils joindront certainement à la nôtre l'expression de leur reconnaissance envers les hommes modestes et érudits dont chaque page de ce livre leur apprendra à mieux apprécier les services et la valeur. INTRODUCTION Peintre et poète très célèbre de son temps, van Mander serait probablement ignoré du nôtre sans le Livre des Peintres et ce livre, comme tant d'autres, ne figurerait sur les rayons poudreux des bibliothèques qu'à titre de curiosité, en l'absence des deux cents pages que l'auteur y consacre aux artistes de son pays. Ce n'est pas, disons-le bien haut, que l'on puisse songer sans injustice à déprécier l'œuvre de l'écrivain flamand. Elle ne venait pas en première ligne sans doute; Cennini, Biondo, Armenini, Lomazzo, surtout Vasari, avaient parlé aux peintres de leur art, mais nous n'hésitons pas à dire que van Mander ne le cède à aucun de ces auteurs en originalité, en conscience, surtout en compétence. Qu'un livre comme le sien ne réponde qu'insuffisamment aux exigences de notre époque, faut-il s'en étonner ? Quelle œuvre historique suffit à apaiser notre soif de savoir ? L'auteur ne se jugeait pas lui-même à l'abri de la critique. « On me pardon- nerait de grand cœur le mince produit de mes recherches, dit-il, si l'on savait les peines que je me suis données. Aujourd'hui même on reste confondu à la pensée de tant d'efforts. Reportons-noùs au temps où paraissait ce livre. C'était en 1604; Rubens travaillait en Italie; son nom encore inconnu, de ce côté des Alpes, n'était pas venu jusqu'à van Mander; Frans Hals avait vingt ans; Rembrandt n'était pas né. L'avenir réservait à l'Ecole des Pays-Bas ses plus vives splendeurs. Mais cette École comptait dans le passé deux siècles de glorieuses manifestations. Bruges, Gand, Louvain, Bruxelles, Malines, Anvers, Harlem, Leyde, avaient été des 1. Het Schilder-Boeck, waer in voor eerst de leer lustighe Iueght den Grondt der Edel Vry Schil- derconst in verscheyden deelen. mort voorgltedragheti. Daer nae in dry deelen, t' leven der vermaerde doorluchtighe Schilders des ouden, en niemven tyds. Eyntlyck d'wtlegghinghe op den Metamorphoseon Pub. Ouidii Nasonis. Oock daerbeneffens ivtbeeldinghe der figueren. Alles dienstich en nut den Schil- ders Constbeminders en dichters, oock allen stateti van menschen. Door Carel van Mander Schilder. Harlem, 1604, in-40. LE LIVRE DES PEINTRES centres d'une importance artistique capitale. L'emploi delà couleur à l'huile avait permis aux Néerlandais de donner l'expression merveilleusement précise d'un attachement à la nature se faisant jour dans des œuvres d'une extrême originalité. Le paysage, la peinture des mœurs, le portrait étaient devenus peu à peu des genres indépendants, illustrés par un groupe de praticiens dont le nom, bientôt, devait être légion. Le caractère particulier des peintures mises au jour par les Flamands n'était pas fait pour simplifier la tâche de l'historien. Le même homme ne s'en tenait pas néces- sairement à un genre unique, non plus que l'élève ne s'attachait à poursuivre, sans en dévier jamais, la voie frayée par son maître. Sous les formes les plus imprévues, dans les lieux les plus divers, apparaissent ses œuvres et sa personne. Il va en Italie, en France, en Allemagne, jusqu'en Orient, revient aux Pays-Bas, travaille toujours, change de manière, est portraitiste ici, paysagiste là-bas, véritable Protée de l'art. Il fallait, en quelque sorte, surprendre au passage les individualités, et tel fut, préci- sément, le système suivi par van Mander. Ce n'est pas, gardons-nous de le croire, qu'il lui suffise de montrer un personnage sous une seule de ses faces; il le suit autant qu'il peut dans ses pérégrinations et fait œuvre de biographe dans le sens le plus absolu du mot. Holbein, par exemple, au sujet duquel il eut infiniment de peine à se renseigner, est jugé d'une manière si complète, que Woltmann, après avoir passé la meilleure partie de son existence à étudier le maître, trouve encore plus d'un détail à emprunter à l'historien flamand. Les allées et les venues d'Antonio Moro, qui ont tant préoccupé les historiens de notre temps, ne lui ont pas échappé; il suit le peintre pas à pas et, quoi qu'on en dise, est absolument dans le vrai. Ainsi de vingt autres circonstances où la critique moderne a voulu le prendre en défaut. A quoi bon signaler, dès lors, son manque de méthode, l'ordre un peu fantaisiste dans lequel se présentent ses notices? N'incline-t-on pas, au contraire, à donner raison à Kramm, lorsqu'il se félicite de ces manquements à l'ordre rigoureux, dans la con- viction que nous leur devons le livre ? Car, en cherchant à mieux coordonner les parties de son travail, l'auteur eût sans doute reculé devant l'immensité de la tâche qu'il abordait. A quelles sources puisait van Mander? Question intéressante, mais bien uploads/Geographie/ van-mander-frances.pdf

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