Page1 Abbaye Saint-Hilaire Histoire des lieux, de la Provence au Comtat Venaiss
Page1 Abbaye Saint-Hilaire Histoire des lieux, de la Provence au Comtat Venaissin (1274-1791) Rejoignez l'Association des Amis de Saint-Hilaire ! ici Page2 Table des matières ici ► Le raccourci CTRL + F ici Page3 Une région fréquentée depuis le Néolithique cardial Saint-Hilaire, situé au levant de Ménerbes (Minerbia), village perché sur un de ces mamelons escarpés qui courent entre le lit sablonneux du Calavon et le massif du Petit Luberon, sur une terre qui après avoir appartenu à la dynastie des Agoult, héritiers des seigneuries d'Apt et de Caseneuve (à partir du XIe siècle), sera, dans les années 1250, sous la protection de Charles Ier, comte de Provence, et de son épouse Béatrix. Son isolement n'était qu'apparent, puisque situé à mi-chemin entre Cavaillon et Apt, et idéalement situé en bordure de la voie Domitienne "Via Domitia", première voie romaine construite à partir de 118 av. J.-C. en Gaule narbonnaise, afin de relier l'Italie (Suse), après avoir franchi les Alpes au col du Montgenèvre, à la péninsule ibérique, en contournant par le nord le territoire de Massalia, cité grecque indépendante jusqu'en - 48 av. J.-C.. La région avant J.-C. Chronologie • V. -6000 - Néolithique cardial Le site du Baratin sur la commune de Courthézon (84350), est le plus ancien site néolithique de France. • V. -4200/3500 - Chasséen méridional Les populations néolithiques pratiquaient l'agriculture et l'élevage, et se caractérisent par une structuration géographique forte de leur économie, basée sur l'échange. À cette période, le silex bédoulien du Vaucluse était largement exporté pour la fabrication des outils de pierre. Page4 • V. -1800/800 - Âge du bronze Cette période est marquée par l'implantation des tribus Ligures, peuple alpin protohistorique d'Europe. • V. -600 Début des incursions celtes en Gaule méridionale. Fondation de Massalia (Marseille) par des Grecs de la cité de Phocée (aujourd'hui Izmir, en Turquie). • -125/122 Conquête de la Gaule méridionale par les Romains. Fondation en 122 d'Aquae Sextiae (Aix-en-Provence) par la garnison romaine de Gaius Sextius Calvinus. • -121 La gaule Transalpine (qui deviendra la Gaule Narbonnaise) devient romaine (la provincia). • -118 (à partir de) Création de la via Dominitia (voie Domitienne), créée à l'instigation du général romain Cneus Domitius Ahenobarbus (av. 160 av. J.-C. † ?) afin de relier l'Italie à la péninsule Ibérique en traversant la Gaule narbonnaise. À voir à Bonnieux (84480), enjambant le Calavon, le pont Julien, le plus bel ouvrage encore visible de cette voie et le pont le mieux conservé de France datant de cette époque. Page5 • -102/101 Victoires de Marius sur les Cimbro-Teutons : 102 - bataille d'Aquae Sextiae et 101 - bataille de Vercellae (Vercelli, Italie). • -58/51 Conquête par Jules César (100 av. J.-C. † 44 av. J.-C.) de la Gaule, alors divisée en trois parties habitées respectivement par les Belges au nord, les Aquitains au sud-ouest et les Celtes entre les deux. • 27 Création par Auguste (63 av. J.-C. † 14 ap. J.-C.) de la Narbonnaise, vaste territoire correspondant à plusieurs régions actuelles : la Provence, le Languedoc, le Roussillon, la vallée du Rhône et les Alpes (carte). Événements du premier millénaire après J.-C. Chronologie • 30 Mort du Christ à Jérusalem. • 197 Parution de l'Apologeticum de Tertullien. Édit de l'empereur romain Septime Sévère (145 † 211) interdisant le prosélytisme juif et chrétien. Page6 • 284 La Narbonnaise est divisée en deux provinces : Narbonnaise sur la rive droite du Rhône et Viennoise sur la rive gauche. La Narbonnaise augustéenne était composée des trois provinces issues de la division survenue à l'Antiquité tardive : Narbonnaise Première et Seconde et Viennoise. • 311 – Édit de tolérance de Sardique dit de Galère Bien que considéré comme le principal artisan de la répression du christianisme avec Dioclétien (244 † 313), c'est l'empereur Galère (v. 250 † 311), qui, prenant acte de l'échec des persécutions, qui ne sont pas parvenues à éradiquer le christianisme, choisit d'y mettre fin définitivement, en publiant, le 30 avril 311, un édit de tolérance. Cet édit qui met fin à toutes les mesures antichrétiennes encore en vigueur sur le territoire de l'Empire, est publié sans consultation de ses trois collègues tétrarques : Constantin, Licinius et Maximin Daïa. Par cet édit de Sardique, Rome reconnaît la religion chrétienne comme religion admise dans l'Empire. Page7 • 313 - Édit de tolérance de Milan À la fin de janvier 313, trois mois après la victoire du pont Milvius et l'entrée solennelle à Rome, Constantin prit la route de Milan afin d'y rencontrer Licinius, empereur qui avait alors sous son autorité les territoires situés à l'est de l'Italie jusqu'à la mer Noire, dans le but de négocier avec lui une alliance dirigée contre l'unique survivant de la tétrarchie, Maximin Daïa, qui régnait sur l'Asie Mineure, la Syrie et l'Égypte. Parmi les décisions prisent lors de cette rencontre, l'une devait rester célèbre : celle qu'on a coutume d'appeler l'édit de Milan, bien qu'il ne s'agisse pas d'un édit à proprement parler. Mais la lettre circulaire que fit afficher Licinius à Nicomédie le 15 juin 313, au lendemain de sa victoire sur Maxime Daïa, connue par Lactance, ou les "ordonnances impériales" de Constantin et Licinius transmises par Eusèbe, n'en reproduisent pas moins les mesures décidées de concert par les deux empereurs lors de leur rencontre du mois de mars. Préambule de l'Édit de Milan selon Eusèbe de Césarée (Histoire ecclésiastique, X, v, 1-5) : Depuis longtemps déjà, considérant qu’il ne faut pas refuser la liberté de la religion, mais qu’il faut accorder à la raison et à la volonté de chacun la faculté de s’occuper des choses divines, chacun selon sa préférence, nous avons invité les chrétiens à conserver la foi de leur secte et de leur religion. Mais puisque de nombreuses et différentes conditions paraissent clairement avoir été ajoutées dans le rescrit où une telle permission avait été accordée à ces mêmes chrétiens, peut-être est-il arrivé que certains d’entre eux ont été peu après repoussés et empêchés de pratiquer ce culte. Lorsque moi, Constantin Auguste, et moi, Licinius Auguste, nous sommes venus sous d’heureux auspices à Milan et que nous y recherchions tout ce qui importait à l’avantage et au bien publics, parmi les autres choses qui nous paraissaient devoir être utiles à tous à beaucoup d’égards, nous avons décidé, en premier lieu et avant tout, de donner des ordres de manière à assurer le respect et l’honneur de la divinité, c’est-à-dire nous avons décidé d’accorder aux chrétiens et à tous les autres le libre choix de suivre la religion qu’ils voudraient, de telle sorte que ce qu’il peut y avoir de divinité et de pouvoir céleste puisse nous être bienveillant, à nous et à tous ceux qui vivent sous notre autorité. Ainsi donc, dans un dessein salutaire et tout à fait droit, nous avons décidé que notre volonté est qu’il ne faut refuser absolument à personne la liberté de suivre et de choisir l’observance ou la religion Page8 des chrétiens, et qu’à chacun soit accordée la liberté de donner son adhésion réfléchie à cette religion qu’il estime lui être utile, de telle sorte que la divinité puisse nous fournir en toutes occasions sa providence habituelle et sa bienveillance. Traduction G. Bardy, Sources chrétiennes, n° 55, Paris, 1967, p. 104-105. L'édit de Milan ouvrait ainsi une nouvelle ère dans les relations entre l'État romain et l'Église en lui donnant une reconnaissance légale. • 325 - Concile de Nicée Concile de Nicée (premier concile), condamnant par le credo de Nicée les thèses d'Arius (v. 270 † 336) diacre chrétien d'origine berbère, né à Alexandrie. Il fonda l'arianisme, doctrine récusant la Trinité de Dieu. • 330 Constantin le Grand (v. 272 † 337) quitte Rome pour s'installer à Byzance (Constantinople), qui devient la nouvelle capitale de l'Empire romain. • 361 - Édit de tolérance de Julien Devenu maître de l'empire romain, Julien Devenu maître de l'empire romain, Julien autorise toutes les religions et abroge les mesures prises non seulement contre le paganisme, mais aussi contre les Juifs et contre les chrétiens qui ne suivent pas le credo d'inspiration arienne qui avait la faveur de son prédécesseur Constance. • 416 Fondation par Joannes Cassianus [Jean Cassien] (v. 360 † v. 435), homme d'église méditerranéen de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. ► Présence Romaine en Vaucluse ici Page9 • 536 Vente de la Provence aux Francs par les Ostrogoths en conflit en Italie et dans l'incapacité de défendre cette province. • 843 - Traité de Verdun À la mort de Louis le Pieux (778 † 840), Lothaire (795 † 855), son fils aîné, s'arroge sa succession (règle de la primogéniture appliquée chez les Romains). La coutume franque étant basée sur le partage de l'héritage, ses deux cadets, Louis le Germanique et Charles le Chauve s'y opposent par les armes. Lothaire finit par céder en signant le traité de Verdun (carte). • 855 - Traité de Prüm À la mort de Lothaire (795 † 855), la France médiane est partagée entre ses trois fils. • l'aîné Louis II (825 † 875) hérita de uploads/Histoire/ abbaye-saint-hilaire-histoire-des-lieux-et-de-la-provence.pdf
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- Publié le Sep 09, 2021
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
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